Chemins

Un peu déçue car je pensais que le lien entre l'auteur et son père aurait été plus présent dans le texte, après l'avoir écoutée dans "La Grande Librairie".

Avant d'aller garder la maison d'ami, Michèle Lesbre prend son temps. Sur son chemin elle croisera une gardienne de vache, un éclusier et un couple...
Un court roman sur la recherche du père, mais aussi sur la recherche de soi.

Michèle Lesbre a une très belle plume mais ce côté autofiction ne m'a pas absorbée.
A part certaines envolées lyriques couplés à de jolis moments d'émotions, la plus part des actions étaient assez vagues ce qui donne un récit flou.

Au vu du résumé (bien trop long, comme souvent avec cet éditeur) j'aurais imaginé qu'elle croiserait plus de personnage à cause des points de suspension. Alors que les quatre personnes évoquées dans ce résumé sont les seuls, et, l'a gardienne de vache n'apporte rien à l'histoire...
Je suis déçue car j'ai été véritablement touchée par sa rencontre avec le couple ainsi qu'avec l'éclusier.

Un roman qui me laisse sur ma faim car il a un goût d'inachevé. Une déception (ce qui est rare chez Sabine Wespieser).

Un inconnu "lit Scènes de la vie de bohème" d'Henri Murger, le livre de chevet du père de la narratrice. Un père énigmatique, peu présent dans la famille et quand il est à la maison le couple parental se déchire.

Michèle Lesbre nous entraîne sur les chemins de la nostalgie et des souvenirs. Beaucoup de poésie et une certaine délicatesse se dégagent de ce court récit. A lire parce que nous avons tous nos chemins à parcourir encore et encore.

Je reconnais avoir eu beaucoup de peine avec la rythme du livre... L'histoire en manque cruellement de mon point de vue, des images lentes, probablement recherchées, mais qui m'ont empêché de trouver la bonne dynamique de lecture...