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EAN : 9782895974574
178 pages
Éditions David (20/05/2014)
2.9/5   5 notes
Résumé :
Une jeune femme aveugle reçoit en héritage d?un oncle marin une maison isolée sur la côte en Bretagne. Quittant son confort parisien, elle décide d?aller y vivre seule, mais très tôt elle découvre que la maison est? habitée. Le feu s?allume de lui-même dans l?âtre, des spectres se manifestent dans les chambres à l?étage, un autre prépare des plats dans la cuisine? Ces êtres immatériels qu?elle côtoie, les imagine-t?elle ou se trouve-t-elle à la croisée de deux monde... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Poésie et surnaturel, de la côte du Nouveau-Brunswick à celle de Bretagne, un roman déconcertant.

Une femme arrive à la maison bretonne que lui a léguée son oncle. Comme lui, elle est passionnée par la mer et elle a souvent navigué avec son parrain. Aveugle de naissance, elle est sensible aux odeurs, aux nuances du vent et à la chaleur du soleil.

Dans la maison, il n'y a personne. Personne non plus dans les habitations voisines, désertes en janvier. Elle est pourtant attendue. le feu s'allume dans la cheminée sans qu'elle y touche, le frigo ronronne sans qu'elle le mette en marche et le repas se prépare sans son intervention. Une maison magique? Des choses impossibles? Serait-elle en train de perdre l'esprit?

Un roman qui commence doucement en descriptions poétiques pour plonger ensuite dans la douleur des êtres qui ont souffert dans cette maison. Ce qui semblait une douce folie tourne à la torture, car il n'y avait pas que des victimes dans ce lieu.

Un premier roman multiforme, car qui sait ce qui se cache au fond des coeurs ou aux bords des mers?
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Quand j'ai choisi de lire La maison habitée, le premier roman de Geneviève Lévesque, c'est pour une raison toute simple : il se déroule en Bretagne. C'est la seule chose que j'avais retenu du quatrième de couverture. Et tant mieux, car si j'avais bien noté le fait qu'il s'agit d'une histoire de fantômes, je l'aurais peut-être mis de côté et me serais privée d'un des romans les plus prenants que j'ai lus au cours des derniers mois.

Dès les premières pages, j'ai été transportée par l'écriture de Geneviève Lévesque et par la Bretagne, son héroïne s'y installant après avoir reçu en héritage une maison fouettée par le vent, habitée par des entités en transition qui ont besoin d'elle pour passer à un autre état et quitter les lieux. J'ai marché dans les pas de cette aveugle de naissance à qui la vue est donnée, le temps qu'elle accomplisse cette mission qui lui est confiée et qui ne peut dépasser 49 jours (sept fois sept jours).

En compagnie de la narratrice, j'ai redécouvert le pouvoir des sens et à quel point chacun est important, encore plus quand l'un fait défaut. J'ai réappris la force implacable du vent, renoué avec la chaleur et la violence du feu, humé les embruns, entendu les vagues se fracasser et caressé la rugosité des pierres. J'ai aussi senti le froid se glisser sous mes vêtements, reconnu l'odeur de mets que je ne prépare plus et monté l'escalier moult fois pour aller à la rencontre de moi-même.

Je ne connais rien aux fantômes. Je ne sais que ce qu'on lit ou entend à propos d'eux. J'ai suivi la narratrice sans me poser de questions. J'ai eu confiance en elle et en son jugement autant qu'elle n'a pas eu peur d'une des voix qui a fini par se matérialiser et lui servir de guide. Et j'ai plongé dans cette histoire fascinante qui devrait laisser quiconque la lira songeur tant la ligne de démarcation entre la réalité et ce qui la dépasse est fine. Très fine.

Je me permettrai un conseil. Ne commencez pas la lecture de la maison habitée si vous avez peu de temps devant vous, car vous ne serez pas en mesure de l'abandonner. Geneviève Lévesque maîtrise déjà l'art du suspense qui vous empêche de ne pas passer au chapitre suivant, puis au suivant…
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Un début de roman poétique qui promettait un bon moment lecture, mais qui s'est avéré une vraie souffrance à terminer.

Au départ, notre personnage principal découvre qu'elle hérite d'une maison en Bretagne. Sans trop y réfléchir, elle décide de s'y installer. Dès son entrée dans la maison, elle découvre qu'il y a des entités qui y habite et qu'ils ont besoin d'elle pour être libre de quitter les lieux. Pour l'aider dans sa quête, elle reçoit le don de la vue. Nous la suivons donc pendant cette mission qui ne peut dépasser le temps alloué de 49 jours. Cette mission lui apprendra aussi un grand secret entourant son enfance.

Tout ça est trop surnaturel et pas assez expliqué pour moi. Je n'ai pas réussi à me glisser dans l'histoire et à la ressentir pour bien l'apprécier. Sérieusement, j'ai seulement eu le courage de terminer ce livre parce que j'avais matière à critiquer.
Lien : https://leschroniqueslittera..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Mais j’avais aussi acquis l’âpre sentiment de ne correspondre à rien et surtout pas à moi-même.
J’étais inadéquate.
Une bille jetée au hasard et qui roulait sans fin, ne trouvant de repos dans aucun repli du monde…

(David, p.102)
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Les gens me paraissaient étranges et vides, motivés par des pensées et des désirs que je ne saisissais pas. Ils ne me parlaient pas, même quand ils s’adressaient à moi : ils semblaient toujours ne se parler qu’à eux-mêmes ou alors ne parler qu’entre eux, leurs mots passant loin de ma compréhension. J’étais toujours en dehors du monde, flottant en surface, ne comprenant même pas ce qui, en moi, me gardait vivante.
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Entendre les voyants se faire traiter d’aveugles m’a paru étrange. Car après tout, c’était moi qui recevais cette épithète depuis mon plus jeune âge. Et avec raison, me semblait-il, jusqu’à aujourd’hui où, au-delà des quelques visions détachées que j’avais reçues, chaque objet me renvoyait sa signature lumineuse et rayonnait pour moi. Chacun possédait une intensité et une texture visuelles particulières.
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L’as de pique n’a plus sa place dans ma vie, ni les autres cartes, d’ailleurs. Les cartes à deux faces, l’une en haut et l’autre en bas, l’une visible et l’autre cachée, ont presque réussi à m’avoir. La carte maîtresse, celle des tricheurs et des joueurs invétérés, cette belle carte à cacher dans sa manche jusqu’au dernier moment, c’est elle qui est responsable de la déchéance de ma mère.
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Il suffirait d’un brin de raison, après tout, pour me retenir au bord du gouffre. Rien qu’une parcelle de pensée claire et saine, aussi minuscule soit-elle, m’empêcherait de sombrer. Il me faudrait continuer envers et contre tout, maintenir l’étincelle qui brûlait en moi, la nourrir tant bien que mal, pour m’en sortir vivante.
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