Un petit boulot

Un vrai roman noir humoristique dans la lignée de Westlake: une peinture féroce et réjouissante du capitalisme sauvage. Ce roman hilarant et très bien construit et écrit m'a rappelé "Le couperet" de Westlake. La scène de la plage est une scène d'anthologie!

J'ai adoré l'humour grinçant du personnage qui raconte sa survie et des déboires de tueur à gages. Un auteur que je découvre et que je recommande.
Pour la petite histoire, j'ai "écouté" cette histoire gràce au MP3.

Ce roman est un régal d'humour noir, très noir ! J'ai retrouvé le style très direct et les dialogues vifs de Iain Levison qui m'avaient amusée dans Tribulations d'un précaire, la même charge contre le libéralisme qui prend et jette les travailleurs, qui laisse des régions entières dévastées par les délocalisations. La dégringolade d'une petite ville paisible à une cité morne où chaque famille vit de l'aide sociale et d'expédients divers, correspond à la chute de chacun de ses habitants. Les seuls emplois sont de nuit, mal payés ou au noir, quand ils ne sont pas tout bonnement illégaux. Jake Skowran se voit ainsi proposer par le maffioso local, Ken Gardocki, une mission, celle de tuer son épouse volage. Il hésite un peu, tout de même, puis finit par prendre ce boulot très au sérieux, et s'y préparer avec minutie. La satisfaction de Ken Gardocki va le conduire à lui demander d'autres petits services. Jake, ayant dans le même temps dégotté un sombre emploi de vendeur de nuit dans une station-service-alimentation, doit concilier les deux jobs, non sans quelques inconvénients. le cocktail humour, polar et roman de société est bien dosé et on ne s'ennuie pas un instant ! Quelques exagérations ici et là, mais la peinture d'une Amérique rurale sinistrée et glauque est particulièrement saisissante !
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Un roman très drole, politiquement incorrect sur le chomage et les moyens que l'on trouve pour s'en sortir…

Un très bon petit polar, cynique, désenchanté et non dénué d'humour, ce roman donne envie de continuer à découvrir les écrits de cet auteur.

8/10 Un petit polar ma foi fort bien imaginé sur fond de crise de l'emploi dans une petite ville américaine où un petit bookmaker demande à un petit pote de buter sa petite amie... quand on a été un employé modèle dans on entreprise, on peut devenir un tueur à gage consciencieux et soucieux du détail. Un roman décapant, lu d'une traite, rempli d'humour noir et de réflexions déstabilisantes sur la crise. À découvrir pour son originalité, son ton grinçant, sa noirceur, son humour... 8,5/10 pour moi (plus que 8 mais moins que 9 ;-) )

Un autre image de l'Amérique; des personnages attachants, plein de force de peps...
Une adaptation surprenante dans un monde hostile : n'est ce pas de l'intelligence??

Un petit livre plein de vie et trés drôle...

Un autre image de l'Amérique; des personnages attachants, plein de force de peps...
Une adaptation surprenante dans un monde hostile : n'est ce pas de l'intelligence??

Un petit livre plein de vie et trés drôle...

Un livre plein de peps qui montre un autre visage de l'amérique.
Des personnages que j'ai beaucoup aimé. Un bel exemple de l'adaptation à un environnement même hostile : ne serait ce pas de l'intelligence??

Son dernier roman vient de sortir en France, la 4ème de couverture était aguichante, alors je me suis dit que j'allais prendre cet auteur du début, soit ce livre sorti en 2003.
Les 50 ou 60 premières pages sont absolument scotchantes (à se demander si le bon format pour ce récit n'aurait pas été plutôt celui de la novella). Jake Skowran travaillait au service expédition d'une usine de pièces détachées pour tracteurs dans le Wisconsin (oui, décrit comme ça c'est pas très scotchant, je sais). L'usine a fermé il y a quelques mois, sa copine est partie, la ville est en décrépitude, et la vie de Jake part en lambeaux. Il parie (illégalement) chez un bookmaker et a plusieurs milliers de dollars de dettes. Il ne voit pas comment s'en sortir. C'est alors que le bookmaker lui propose de tuer sa femme…
Joli pitch, ça part à 100 à l'heure ; les réflexions de Jake sur sa ville, l'usine partie, les relations humaines après des licenciements massifs, le travail dans une station service, sont criantes de sincérité, de drôlerie, de vérité et d'humour acerbe. Et ça continue de plus belle quand arrive le rôle de tueur à gages. le style est sec, efficace, acéré ; d'une sobriété correspondant bien au sujet et au personnage.bL
La suite se laisse lire sans déplaisir, mais quitte un peu le registre réaliste / social pour devenir un peu plus délirant, avec un souci de réalité moindre. le récit est cependant bien développé ; les personnages secondaires ont une vraie vie et une vraie présence (Patate, l'étudiant qui travaille à la station service et qui s'exprime en borborygmes…).
Moralité : donne envie de suivre les autres romans parus depuis.