Le Voleur d'ombres

J'ai trouve que ce roman est plus poétique et enfantin que les précédents… très court il se lit vite et m'a semblé moins « abouti », notamment concernant la partie surnaturelle de l'histoire - qui aurait mérité d'être creusée - … bref, j'ai moins accroché !

Synopsis rapide : Un enfant découvre qu'il a le pouvoir de « voler » les ombres des autres personnes. Ces dernières lui parlent et lui racontent les peurs de leur propriétaire.

Le résumé dit tout... En réalité il en dit peut-être trop. Les ombres sont un joli prétexte dont l'auteur se sert finalement assez peu au long de son récit pour faire vivre ses personnages.
Faut-il considérer ces ombres comme le symbole de ce que notre instinct nous murmure parfois sans que l'on y prête garde? Peut-être...
Encore une fois pas vraiment convaincue par Marc Lévy... Dommage, l'idée semblait sympa.
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Cette oeuvre est agréable à lire, et même, l'humour ne manque pas. La présence du fantastique renoue avec ce qui a fait le succès de Et si c'était vrai ? et m'a donné l'impression de lire un conte pour grands enfants. Les valeurs de l'amitié sont exaltées.
Puis, je me suis demandé comment le narrateur pouvait être le fils de ses parents. Là où il ose dire, et faire, quitte à ce que ses actes aient des conséquences imprévues (la brouille provisoire entre Luc et son père), ses parents ont toujours privilégié les non-dits, les rancoeurs tenaces, voire, pour le père, le divorce pur et simple d'avec sa première famille. Ces "ombres parlantes" lui ont offert un échappatoire à sa réalité, un peu comme des amis imaginaires, et lui ont permis de mieux comprendre (ce qui ne veut en aucun cas dire "justifier") les actes de ses parents. Certes, lui-même multipliera les maladresses dans sa vie amoureuse, il n'en reste pas moi touchant.
Tout est bien qui finit (presque) bien : n'avais-je pas dit que nous étions dans un conte ?

Un livre qui parle de sentiments, d'humour, de la vie tout simplement. Comment de petites choses peuvent nous ramener vers le passé sans que l'on s'en rende compte

Lorsque l'on aime lire, que l'on lit beaucoup, il arrive parfois que l'on ne sache plus à quel livre se vouer ! Dans ces cas de surmenage livresque, je me tourne volontiers vers des textes légers, simples, tranquilles mais qui restent bien écrits. Cette fois je me suis retournée sur mon ombre et ai eu l'amusante découverte d'y apercevoir un voleur !
Ce 11e roman de Marc Levy ne déroge pas à la règle des précédents : inattendu, drôle, tendre, agréable et facile à lire, apaisant, bref, un moment de douceur dans un monde de brut avec une pointe de fantaisie bien rafraîchissante. Un ouvrage aussi régénérant qu'un week-end à la campagne au printemps. Ici pas de découverte incroyable, pas d'émotions fortes juste un doux moment de lecture tranquille qui pourrait avoir sa place en jeunesse.
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Il fait parti de ces livres sur lesquels on ne sait jamais trop quoi dire. Alors oui c'est positif, ça veut dire qu'il n'y a rien de mauvais qui soit dérangeant mais c'est négatif aussi parce que ça veut surtout dire qu'il n'y avait rien de fou non plus. J'ai apprécié ma lecture et malgré le style très simple j'ai quand même enchainé les pages, j'ai même eu les larmes aux yeux à la fin mais j'ai ce sentiment qu'un truc manquait. Je ne sais pas comment expliquer ça. Peut être que c'est lié au fait que l'idée du vol d'ombre, qui est une excellente idée je trouve, soi assez sous-exploité. On nous parle d'une mission en première partie et puis pouf, rien de plus. C'est peut être ça. C'est pourquoi j'ai choisi de mettre trois étoiles, pour moi c'est l'équivalent d'un "sympa/20" un 🙂/20. Ni plus, ni moins.

J'ai aimé l'idée de ce roman, l'idée qu'une ombre peut communiquer avec celle de mon voisin et ainsi me révéler ses maux afin que je puisse le soulager. J'ai aimé le personnage de la petite fille qu'il rencontre en vacances.Cependant c'est comme s'il y avait les ingrédients pour faire une jolie histoire poétique,un joli soufflé mais que le gâteau était retombé.Les éléments sont là, l'idée est bonne, mais ça ne mène nulle part. Surtout la fin qui aurait mérité quelques pages de plus,je l'ai trouvé un peu bâclée.. Quelle dommage.

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. C'est vers le milieu du livre que j'ai commencé à me sentir prise dans le roman et la fin m'a émue aux larmes. Un bon livre qui malgré une notion d'imagination sans faille sera vous faire ressentir des émotions.

Je trouve le concept original et plaisant à lire. J'avais hâte de continuer ma lecture. La fin aussi est originale, mais je la trouve un peu quétaine et peu crédible. Une lecture légère et captivante.Cette lecture me donne envie d'en connaître plus sur Marc Lévy!

C'est l'histoire d'un enfant qui s'aperçoit qu'il peut voler les ombres des autres et connaitre leurs secrets, leurs pensées les plus intimes.
C'est l'histoire d'un enfant qui grandit, et qui essaie de devenir adulte, d'oublier ce "pouvoir" qu'il ne maitrise pas.
C'est l'histoire d'un enfant qui doit se retrouver, sous peine de tout perdre.

Il est difficile pour moi de parler de ce livre, car je l'ai terminé en étant déçue par ce qui aurait pu être une très belle histoire. En effet comme beaucoup de lecteurs, autant j'ai apprécié la première partie parlant de l'enfance du narrateur, autant ensuite, il n'est plus tellement question de vol d'ombre. Au final, on se retrouve dans une histoire plutôt classique (et un brin déprimante honnêtement). Il y a 2-3 événements liés aux ombres, cependant c'est presque anecdotique.
Autre point qui m'a dérangé en plus du fait de ne jamais connaitre le prénom du voleur d'ombres ni d'avoir une quelconque idée de lieu (on nous parle juste de petite ou de grande ville, de station balnéaire, que de flou...), j'ai eu l'impression au départ de retrouver exactement le même ton que dans Les enfants de la liberté. OK, c'est le même auteur, mais entre une histoire totalement inventée et une autre tirée de faits réels, j'espérais (naïvement ?) une différence de traitement. Que nenni, et en plus le personnage principal est assez plat, sans compter que j'ai eu l'impression de retrouver un copier/coller du trio de personnages de L'horizon à l'envers (oui je sais, ce livre est plus récent, mais je l'ai lu avant). En gros, j'ai eu l'impression que Marc Levy m'avait servi du réchauffé, et je n'ai pas trop aimé ça.
De plus, la fin est loin d'être inoubliable, peu crédible, bref, une déception.

Pourquoi lire le voleur d'ombres ?

Pour une lecture d'été légère sans prise de tête, OK. Dommage que l'idée de base ne soit pas mieux exploitée. Je reste sur l'avis que Et si c'était vrai... reste une valeur sure de l'auteur, et Les enfants de la liberté, un beau travail de mémoire. Essayez ce roman pour voir, si le coeur vous en dit.
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