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4,24

sur 2086 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La promotion de casterman est mensongère. Ils utilisent le féminisme pour leur marketing ce qui est honteux.

Le livre en lui même a des idées intéressantes, l'écriture est élégante mais l'histoire est mal racontée.
L'auteure se perd dans son propos, à du mal à enchaîner les éléments.
Ce qui est dommage puisque lhistoire a du potentiel mais en reste à l'état de Sans intérêt.
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Alors, c'est très étrange parce que j'ai passé un super moment de lecture, alors qu'il y avait des longueurs, des passages qui m'ont ennuyé, notamment certains pendant l'année de Grâce mais l'histoire restait intrigante et continuait à me happer jusqu'à la fin. J'ai dévoré les cent premières et dernières pages, celles qui se sont passées hors l'année de Grâce. Cette période du coup m'a paru très longue à lire mais des éléments restent intéressants: l'apparition d'un nouveau personnages qui a pimenté le récit et a attisé ma curiosité, l'ambiance assez flippant qui régnait, un mélange de Hunger Games & de Wilder Girls au coeur de la forêt. Je ne me suis pas forcément attachée aux personnages, seulement à l'héroïne de l'histoire. J'aime trop les dystopies et même si celle-ci ne m'a pas convaincue entièrement, j'ai passé un bon moment.
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J'étais vraiment super impatiente de découvrir le roman de Kim Liggett. Il faut dire que Casterman sait aisément y faire lorsqu'il s'agit de donner envie aux lecteurs de se procurer une de leurs nouveautés et « L'année de grâce » n'a pas fait exception. le résumé nous promettait une histoire trépidante et que dire au sujet de la couverture si ce n'est qu'elle est tout simplement sublime. En bref, il ne m'aura pas fallu bien longtemps avant de me décider à me plonger dans cette troublante histoire…

Dans « L'année de grâce », nous suivons une jeune fille de 16 ans, Tierny, dont la vie s'apprête à prendre un tournant décisif. En effet, dans le monde de Tierny, toutes les jeunes filles qui atteignent l'âge de 16 ans se voient contraintes de participer à la cérémonie du Voile. Une cérémonie aussi avantageuse qu'injuste pour les jeunes femmes qui sont choisies, ou non, comme épouses par les hommes de la communauté. Suite à ça, elles partent toutes un an loin de la communauté, afin de se débarrasser de leurs péchés et de se purifier. Pour les hommes, cela paraît simple et justifié, mais Tierny, qui ne veut pas se soumettre au rôle d'épouse, voit cette épreuve d'un très mauvais oeil…

Quand j'ai commencé ma lecture, j'avais réellement hâte de m'immerger dans cette histoire. L'année de grâce nous était décrit comme LE roman féministe de l'année et étant moi-même une fervente défenseuse des droits des femmes, ce roman n'avait pas le droit à l'erreur. Dès les premières pages, on découvre un univers relativement dur et injuste pour les femmes. Celles-ci ne sont bonnes qu'à tenir leurs rôles d'épouse et de mère. Elles n'ont pas le droit de se réunir, de dire leur façon de penser, de choisir la vie qu'elles veulent mener et bien sûr, aucune possibilité de pouvoir choisir l'homme avec qui elles vont faire leur vie. Autant vous dire que la gent masculine n'est pas vraiment très bien vue dans ce récit. Les comportements de certains personnages masculins sont tout simplement abjects et c'est encore plus déroutant quand on pense que la fiction dépasse parfois la réalité.

Dans l'ensemble, L'année de grâce avait tout pour me faire passer un excellent moment. La thématique était pertinente et intéressante, l'épreuve de l'année de grâce avait de quoi être captivante, mais pour diverses raisons je ressors tout de même de cette lecture frustrée et un peu déçue. Avec un roman qui se déroule dans ce genre de contexte, je m'attendais à ce que le rythme du récit soit un peu plus soutenu. Or, le début de l'histoire peine à démarrer et il faut bien attendre de passer la première partie du livre pour que ça démarre.

Une fois que l'on entre dans le vif du sujet, on découvre enfin le concept de la mystérieuse année de grâce. Là encore, je ne m'attendais pas du tout à ça. Je pensais découvrir une épreuve façon Hunger Games, mais j'ai très vite déchanté… Alors bien sûr qu'être éloigné aussi longtemps de sa famille avec en plus la menace des braconniers c'est déjà une épreuve en soi, cependant, je n'ai pas non plus trouvé que la raison principale à cette année de grâce était aussi spectaculaire qu'on nous le promettait. C'était l'un des plus importants éléments de l'histoire et pourtant, il n'a pas été assez développé. On passe le plus clair de notre lecture à être témoins des chamailleries incessantes des jeunes filles et c'est vraiment fatigant à la longue.

Ensuite, parlons des fameux braconniers. Ici aussi, le sujet n'a, pour ma part, pas assez été exploité. Au final, on découvre très peu de chose sur leur compte. Je pensais que l'héroïne ferait tôt ou tard leur rencontre par le biais du mystérieux Ryker, mais pas du tout… Il y avait tellement de choses à dire sur eux ! Finalement, j'ai eu la sensation d'être passée à côté et qu'ils étaient surtout là pour meubler. Un grand nombre de mes questions sont restées malheureusement sans réponses…

Concernant l'héroïne, Tierny est une jeune fille que l'on pourrait qualifier de forte et courageuse. Un peu rebelle et garçon manqué sur les bords, Tierny est le genre d'héroïne que le lecteur recherche dans ce genre d'histoire. Malheureusement, je ne me suis pas autant attachée à son personnage que je l'aurais voulu. Je l'ai trouvé fade, un peu trop similaire aux nombreuses héroïnes que l'on a déjà pu rencontrer dans d'autres romans de ce genre.

Globalement, L'année de grâce est un roman agréable mais qui ne possède rien de bien extraordinaire, pour ma part en tout cas. le récit est construit d'une façon qui n'est pas tellement différente des autres romans que j'ai pu lire par le passé. J'avais énormément d'attentes, mais peut-être que j'en avais beaucoup trop… Un tas de choses auraient mérité d'être davantage approfondi, mieux travaillé. La fin est quant à elle frustrante puisqu'elle laisse une porte de sortie. Je pensais qu'une rébellion éclaterait après le retour de Tierny et de ses comparses au sein de la communauté, mais rien ne se passe. On sent que quelque chose se prépare, qu'une certaine résistance s'organise, cependant il est encore beaucoup trop tôt pour que les femmes prennent le pouvoir… D'où mon sentiment de frustration vis-à-vis de ce roman…

En conclusion, L'année de Grâce est bon roman, avec des thèmes forts et un concept intéressant. Malgré tout, je déplore le manque de développement de certains points du récit. J'ai terminé ma lecture avec la sensation d'être restée sur ma faim et de ne pas avoir eu toutes les clés de l'histoire. Je suis certaine que L'année de grâce saura être une lecture agréable voire un coup de coeur pour certain d'entre vous, même si pour ma part, je n'ai pas été entièrement satisfaite.
Lien : http://lesjolieslecturesdepa..
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Un bon roman ados, qui dénonce plusieurs choses très importantes.
J'ai bien aimé ma lecture, même si j'attendais plus de choses de cette histoire. Ce que dénonce l'auteure sont des sujets très importants et fondamentaux (le regard des hommes sur les jeunes filles, la liberté des femmes, la pression du mariage et l'importance de faire naître des garçons) et c'est vraiment bien de les voir aborder dans un roman à destination des plus jeunes.

Cependant, j'ai eu quelques petits bémols sur la façon dont l'histoire se termine notamment, ou encore sur les choix que fait l'héroïne tout au long de l'histoire. Des raccourcis sont pris et j'ai vraiment trouvé cela dommage parce que beaucoup d'autres choix auraient pu être pris et donner encore plus d'importances à l'histoire et plus de crédit à la dénonciation.

Après, ça reste un roman qui nous prend dans l'histoire, le suspens est très présent et très bien fait. On veut savoir ce qu'il se passe pendant l'année de grâce, comment les filles vont réagir et surtout dans quel état elles vont en sortir.
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La dystopie a ses codes. Ses contraintes. La dystopie est un jeu, et il faut accepter les règles pour y entrer. Dans L'année de grâce, c'est justement cette année si particulière qui est la règle dystopique, comme les Hunger Games. Ici, ce sont les femmes qui sont frappées par la fatalité. Une année d'exil entre tous les filles d'une même classe d'âge. Elles devront essayer de survivre, à la faim, au froid, aux hommes des bois, à elle-même.

Les femmes auraient en elles une magie qu'il faut purger, afin de devenir des épouses parfaites et surtout des génitrices. Car dans cette société la pire chose qui soit avant même la débauche, c'est l'infertilité.

L'auteure nous offre une dystopie féministe qui donne la part belle à la sororité, à la bienveillance, au combat des femmes pour être libres. C'est louable. Et c'est bien réalisé. Mais c'est un roman américain destiné aux jeunes. Et il y a un trait assez puritain qui me dérange. le message final est sans ambiguïté. Une femme ne se réalise pleinement qu'en devenant mère. Et encore une fois, on ramène les femmes à l'état de nature. Elles peuvent être intelligentes, debrouillardes, rebelles. Mais elles ne se réaliseront pas par elles-mêmes.
Si seulement l'auteure avait terminé ce roman sur l'idée de la sororité. Mère ou non, par choix ou pas, nous sommes toutes soeurs. Ne nous libérez pas, on s'en charge.
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Malheureusement, je ressors de cette lecture assez mitigée…

En effet, j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire car la première moitié du livre pose les bases de l'univers et nous emmène au coeur de l'intrigue de manière très lente. Les monologues et les descriptions s'enchainent, nous entrainant de manière laborieuse au coeur de l'intrigue. le personnage principal a peu d'interactions avec les autres, ce qui rend la lecture peu dynamique et accrocheuse.

En outre, alors que la première moitié du livre m'a parue très plate et très longue, la deuxième partie du livre m'a parue extrêmement précipitée. Les actions se sont enchainées beaucoup trop rapidement, nuisant à la crédibilité de l'histoire. J'aurais apprécié que l'auteure prenne un peu plus son temps afin de développer quelques traits de l'histoire trop survolés et approfondir les relations entre les personnages.

Ce rythme décousu m'a malheureusement empêché d'être pleinement captivée par ce que je lisais. Cette lecture ne fut pas non plus désagréable mais elle ne restera certainement pas en ma mémoire et je ne me souviendrai pas de cette lecture comme d'une lecture mémorable. C'est un peu dommage car l'histoire est intéressante. Je ne sais pas si ce trait majeur de l'histoire était voulu ou non par l'auteure, mais en tout cas il ne m'a pas convaincu… J'ai juste eu l'impression que le roman n'était pas abouti et un peu brouillon.

De plus, les réactions des personnages m'ont vraiment agacées. Elles manquaient complètement de nuance et de crédibilité, étaient complètement décalées (et parfois malsaines) et se distinguaient par leur extrême naïveté.

Enfin, je soulèverais le fait que la traduction n'est pas exceptionnelle… elle est loin de m'avoir parue concluante. Si certaines phrases se distinguaient par leur poésie, d'autres m'ont sauté aux yeux par leur « maladresse ».
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Il y a des romans qui ont une idée de base prometteuse mais où le traitement est très convenu ce qui rend la lecture moyenne, l'année de grâce rentre dans cette catégorie.
L'année de leur 16 ans, toutes les filles du village sont isolées pour un an le temps de faire partir leur magie. Dans un monde très patriarcal, où les filles doivent être discrètes, croyantes et soumises, se retrouver isolées de toute présence masculine était une idée prometteuse. Malheureusement, pour moi, rien d'intéressant n'a émergé. le groupe d'adolescentes a un comportement très attendu, qui aurait été identique si l'idée de base avait été à 16 ans les garçons partent vivre un an isolé pour devenir des hommes. Et surtout passer un an « libre » ne les fait pas évoluer ou presque ce qui pour un roman étiqueter féministe est un comble. On ressort de cette lecture avec un gout amer, un tout ça pour ça. Je le trouve même anti-féministe sur sa fin que bien évidemment je ne vais pas vous divulguer. Pour moi le message final est problématique et renforce le fait qu'une femme serait à sa place en temps « qu'inférieure ». Autre point à la fois attendu et inattendu : la romance. Pourquoi attendu et inattendu à la fois ? Et bien attendu car c'est un code du genre young adult et inattendu car dans un univers très hétéronormé en ne suivant que des personnages féminins ça semble inapproprié.
Alors tout n'est pas à jeter dans ce roman qui semble beaucoup plaire d'ailleurs.
L'écriture/traduction est agréable, le rythme est bien dosé et les pages défilent sans se lasser. Tierney est au départ vraiment chouette par son coté décalé et avant-gardiste mais peu à peu elle rentre dans le moule. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, en revanche clairement il n'est pas féministe, le message de fin est convenu et rétrograde je pousserai même jusqu'à dire qu'il est dangereux. Voilà c'est une lecture en demi-teinte pour moi.
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J'étais vraiment hyper curieuse de découvrir enfin L'année de grâce. Il faut dire que Casterman ne lésine pas sur les teasers et sait nous donner envie de se ruer dessus dès que possible.

L'année de grâce, c'est l'histoire de Tierney, qui s'apprête à vivre un tournant dans sa vie. En effet, à l'âge de 16 ans, toutes les filles sont amenées à être choisies - ou non - par les hommes afin de devenir des épouses. Après ça, elles partent toutes durant une année, dite L'année de grâce afin de les purifier et pouvoir revenir au sein de leur communauté, dans le rôle qu'on leur a donné. Mais Tierney, notre héroine n'a aucune envie de se plier aux règles établies.

Lorsque j'ai commencé ma lecture, j'avais vraiment hâte de découvrir cet univers. Présenté comme le roman féministe, L'année de grâce devait relevé le défi. Clairement, ce roman nous dépeint un monde dans lequel les femmes ne sont bonnes qu'à suivre les ordres. Elles n'ont pas le droit de se réunir entre elles, elles ne choisissent pas la vie qu'elles vont mener et surtout, elles sont exilées durant une année en pleine forêt car elles auraient en elles une magie dangereuse.

Ce qui est le plus perturbant avec L'année de grâce, c'est que certaines choses sont très proches de ce que l'on vit actuellement. Et de se dire que certains hommes pensent de cette façon l'est encore pire. Dans cet univers, les femmes n'ont pas leur mot à dire. Elles sont choisies par les hommes et doivent accepter leur décision. Autant dire que j'étais révoltée à chaque page durant ma lecture. Par moment j'avais même du dégout vis-à-vis de certains personnages, tout simplement répugnants.

Les thèmes abordés dans L'année de grâce sont intéressant et le roman a de quoi bousculer le lecteur. Pourtant, je ressors de cette lecture sans savoir quoi en penser. Et ce pour plusieurs raisons.

Tout d'abord, le démarrage est assez lent. Honnêtement, je m'attentais à être jetée un peu plus rapidement dans le bain. Mais non, il faut bien deux cent pages pour entrer dans le vif du sujet. Clairement, une entrée en matière comme celle-ci n'est pas idéale. Je trouvais le temps long et attendais impatiemment que l'action démarre.

Ensuite, je dirais que l'héroïne est de celles avec laquelle on accroche ou pas du tout. Et là aussi, je suis restée sur ma faim. Sans savoir vraiment ce que je lui reprochais, je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher à elle. Pourtant, elle se méfie de tout, de tout le monde et veut vivre une vie qu'elle aurait choisi donc clairement, elle devrait déclencher quelque chose chez le lecteur mais... ça n'a pas fonctionner avec moi.

Une fois dans le vif du sujet, l'histoire décolle un peu plus. Mais il est vrai que la compétition entre chaque fille durant L'année de grâce est... usante. Elles se crêpent le chignon à tout bout de champ et je trouve que cela perd en intérêt, même si cela s'explique par l'endoctrinement de leur communauté.

Enfin, de façon globale, le suspense n'est pas ce que je retiendrais de L'année de grâce. A vrai dire, j'ai trouvé l'ensemble assez prévisible et je m'attendais à plus de surprise. Finalement, le schéma n'est pas si différent d'autres romans que j'ai lu par le passé et certaines choses auraient gagnées à être plus approfondie. Notamment la romance qui n'a pas réussi à me convaincre.

La fin quant à elle est assez surprenante. Moi qui voulais être surprise je l'ai été. En revanche, elle reste très ouverte, et ça, je n'aime pas. D'où mon sentiment partagé vis-à-vis de cette lecture.

En conclusion, L'année de grâce est un roman percutant. Les thèmes abordés y sont importants, les passages durant l'année à proprement parlé sont intéressants et nous montre une autre facette de cet univers construit par l'auteure. En revanche, je regrette le début assez lent, mon manque d'attachement pour l'héroïne et le suspens qui n'était pas suffisamment poussé. Je ne doute pas qu'il rencontrera un grand succès même si pour ma part, je reste mitigée.
Lien : https://my-bo0ks.over-blog.c..
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L'année de grâce est un roman dystopique écrit par Kim Liggett, je remercie babelio et les éditions casterman pour m'avoir permis de le découvrir! Je n'avais pas d'attentes particulières, ayant déjà lu de nombreuses dystopies, j'aime ce genre mais j'en connais aussi les similitudes et les redondances d'un livre à l'autre… Et pourtant !

On se retrouve embarqué auprès de Tierney dans une société patriarcale, qui envoie ses jeunes filles en exil pendant un an pour se débarrasser de leur magie. Très vite, on se pose des questions et on prend plaisir à supposer et tenter d'expliquer certaines situations… Quelle est cette “magie” ? Existe-t-elle réellement ? Comment se fait-il qu'autant de filles disparaissent pendant l'année de grâce ? Si j'ai vu arriver certaines scènes , d'autres m'ont totalement surprise ! Des dénouements, retournements de situations et du suspens rythment les chapitres au fil des 4 saisons.

Par delà le récit, on retrouve dans certaines citations d'importantes réflexions sur la bienveillance, la tolérance, la solidarité… Et évidemment une réflexion féministe qui fait écho à la Servante Ecarlate de Margaret Atwood ou Vox de Christina Dalcher, tant par le personnage de Tierney que par Garner County, le village.
A mon avis, contrairement aux deux ouvrages cités plus haut, l'année de grâce est plus tournée vers un public adolescent/ jeune adulte.
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J'ai l'impression d'aller à contresens des autres critiques, mais l'année de grâce est loin d'être un coup de coeur pour moi. Pas que je me sois ennuyée, mais franchement, le roman empreinte le chemin maintes fois parcouru des dystopies adolescentes sans apporter la moindre originalité à la chose. Alors oui, l'autrice a dépeint un univers un brin différent, mais les personnages stéréotypés, les rebondissement ultra-attendus et l'intrigue prévisible n'aide pas vraiment à s'immerger dans l'histoire. Au point qu'une fois le roman posé après ma première session de lecture, j'ai mis trois semaine à le reprendre.
Le roman est présenté comme un mix entre La servante écarlate et Sa majesté des mouches, et c'est exactement çà, il reprend des éléments des deux romans sans rien ajouter de neuf ou de percutant. Alors j'imagine que pour une ado qui découvre ce livre en ayant lu aucune dystopie, ou très peu, le roman doit marquer, mais pour moi, c'est déjà un peu plus compliqué.
Merci tout de même aux éditions Casterman et à Babélio pour cette lecture.
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