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4,12

sur 225 notes
Ce livre m'a tout tourneboulé.
Un roman « apo », me direz-vous ! Un de plus. C'est la mode, ces derniers temps. On aime à se faire peur. J'en ai déjà quelques-uns à mon actif. Des plus ou moins bons. Mais « Exodes », je vous le certifie, a résonné fort à mes oreilles. Il ne m'a pas épargné.
Je l'ai trouvé diaboliquement réaliste. Car « Exodes », c'est notre monde multiplié par 100. le réchauffement climatique a atteint un point de non-retour, et transforme des continents entiers en déserts brûlants. Les algues sont hautement toxiques, et les méduses ont pris possession des océans dont les vagues grignotent implacablement les terres. de monstrueux ouragans se déchainent et caracolent tels des hordes de walkyries déchainées. Une nouvelle écologie s'installe dont les Hommes sont exclus. Parlons-en des Hommes ! de pauvres hères accablés par la chaleur et la soif qui survivent dans les ruines du glorieux passé. Des misérables, hagards, dépenaillés, qui vont, qui viennent, à la recherche d'un peu de paix. Pour juste se laisser vivre avant la fin. Des Hommes sans rêves, sans avenir, qu'ils subsistent sous les éléments déchainés ou qu'ils soient, transis de peur, protégés sous un dôme illusoire.
Tous les personnages sont forts. Certains sont touchants, avec leur reste d'espoir et d'humanité. D'autres, qui courent après leur propre folie destructrice, sont effrayants. D'autres encore, sont pathétiques, quand ils font leurs petites affaires avec les débris de l'humanité.
C'est un thriller haletant ; une danse macabre âpre, acharnée, féroce, cruelle…
« La chute finale dans la fournaise ».


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A l'heure où rien ne va plus, nous choisirons : se battre (dans le vide ?), fuir (au nord ?), se tuer. Les jeux sont faits.

En Belgique, les étés caniculaires deviennent d'une dangereuse banalité. La Méditerranée n'attire plus, on veut de la fraîcheur.
Les grands de mon âge se souviennent avec nostalgie des hivers enneigés d'il y a 20 ans, des étés frisquets propres à notre plat pays. Pour nos enfants, c'est trop tard, ce monde n'existe plus.

Je voulais lire un roman à forte résonance climatique et écologique. Je me suis souvenue du retour de mon ami Éric, et j'ai sauté sur ce livre alors que la SF n'est pas mon domaine. Pourtant ce genre se prête à merveille pour anticiper le futur et nous en mettre pleins les yeux de ce que pourrait devenir notre monde si nous continuons à le piétiner.

Exodes, prix Utopiales de 2013 dessine un monde apocalyptique où la terre exploitée à son maximum n'est plus qu'un monde hostile. Il n'y a plus que deux saisons, l'hiver les températures avoisinent les 30 degrés, l'été, ça devient un four, irrespirable, incultivable. Les torrents, les trombes d'eau, les méduses par million, les maladies, l'humain s'est auto-exterminés.

Dans ce contexte, quelques enclaves abritent des nantis qui vivent reclus sous un dôme, loin de la réalité extérieure. Les jeunes se droguent à longueur de journée car ils n'ont aucun d'avenir. Rêver n'existe plus. Ou dans les bad trip.

Dehors, il y a les outers, quelques malheureux qui tentent de survivre, la peur au collet. On va suivre ici plusieurs personnages qui sont autant d'exemple d'adaptation forcée. Paula Rossi et ses deux jeunes enfants. Paula a quitté son Italie pour rejoindre la France ou elle espère trouver un médecin pour soigner son jeune fils gravement malade. Mélanie, qui dans sa petite ferme délabrée sauve les quelques rares animaux blessés.
Mercedes qui veut rejoindre le Vatican pour se rapprocher de Dieu.
Olaf et Karen un couple au nord qui veulent fuir au sud.

Ils ont tous un seul but : sauver leur peau et trouver ailleurs ce qui est mort chez eux. Mais les dangers affluent. Les Mangemorts raffolent de la viande humaine, les Boutefeu n'ont qu'une idée en tête : exterminer les derniers humains responsables du massacre mondial.
Sans compter, les pilleurs, les voisins, plus personne n'aide gratuitement, c'est chacun pour soi, on crève de chaud, de soif, de faim, l'humain s'est déshumanisé par peur et nécessité faisant loi.

Utopie ou prémonition ? Exodes est un roman passionnant qui glace le sang. L'histoire n'est jamais alourdie par des informations théoriques trop pédagogiques mais enrichie d'exemples concrets basées sur la recherche scientifique.

Les jeunes ont peur, Greta Thumberg hurle sa colère, les climatologues tirent la sonnette d'alarme, les ministres dans leur jet privé boivent du whisky en riant, des arbres centenaires sont déracinés pour 5 jours de fête foraine, et un jour des livres comme Exodes risquent bien de virer de genre, ce ne seront plus des livres SF mais des romans réalistes.
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Pourquoi je l'ai choisi:

Je souhaitais connaître enfin cet auteur de Science-fiction, et bien sûr la couverture et le résumé ont fini de me convaincre à tenter cette aventure bien réchauffée à point. Je tiens à remercier chaleureusement donc, le site Babélio et son opération Masse Critique, qui m'a permise de découvrir un gros coup de coeur littéraire, ainsi que les éditions Folio pour l'envoi de ce livre!
Ce que j'ai ressenti:…Un sombre exode vers un coup de coeur…

Six destins qui nous racontent l'Europe en post-apocalyptique, cela nous donne 600 pages d'une intensité incroyable, un livre qui ne s'oublie pas, une lecture qui marque les consciences.

« A croire que se défoncer est devenu plus vital que manger. »

Qu'on se prenne d'affection pour cette douce Mélanie, qu'on allume le feu comme Fernando, que l'on se prosterne devant les anges comme Mercedes, que l'on navigue sur les flots comme le couple Eriksson, que l'on protège ses enfants avec une rage maternelle convaincante comme Paula, que l'on se batte pour la survie de l'humanité comme Pradeesh: suivre ses personnages, c'est traverser des terres hostiles, des mentalités ravagées, des corps meurtris avec pour seul objectif de rentrer, à l'abri, dans les dômes, et échapper à l'enfer sur Terre.

« Mais comme dit le proverbe, si le pire n'est jamais sûr, le meilleur l'est encore moins. »

Mais quel roman!!!!Sombre et suffocant, il n'en reste pas moins que c'est une lecture qui vous imprègne! Un triste constat de la nature humaine qui ne reflète que trop bien, des probables conséquences que ces humains, sans foi ni loi, font subir aujourd'hui à la Nature. On reste abasourdis de ce monde chaotique décrit, fatal résultat du réchauffement climatique, et ses lieux de perdition deviennent le théâtre des pires atrocités. La fin des temps a sonné dans ses pages, et l'heure n'est plus à l'espoir, mais en même temps, les Hommes l'ont bien cherché…Jean-Marc Ligny se permet donc de leur faire subir toutes sortes de châtiments pour leurs comportements irresponsables actuels, en leur faisant entrevoir dans ce roman d'anticipation, une évolution future qui pourrait advenir: du déchaînement météorologique, en passant par la faune mutante et une flore inexistante, les humains vivent un vrai calvaire…Et le pire chez eux, va en ressortir…Les chocs seront empreints d'une incroyable violence, et le moindre rapprochement sera teinté de fatalité implacable…

« Maintenant, c'est la vie entière qui est une catastrophe, et toute l'humanité qui en est victime. »

Dans la mesure, où l'on ressent de plein fouet, toutes sortes d'émotions diverses, mais ô combien bouleversantes, que la plume de cet auteur et son intention sont d'une grande intelligence, je peux clairement affirmer que ce livre est un gros coup de coeur. Je me suis attachée à chacun de ses personnages, même les plus sombres, je ne voulais pas sortir de ce monde, pourtant hostile, et j'ai pris un grand plaisir à faire durer cette lecture, pour mieux l'apprécier. Ses Exodes nous font voyager, autant que trembler: c'est tout le bonheur de se caler tranquillement un bon pavé de Science-Fiction…Je le recommande avec toute l'intensité d'un Boutefeu…

« Ce qui était encore apocalyptique il y a vingt ans est devenu banal aujourd'hui. »

Meilleurs Moments du livre:
•J'ai adoré la vie auprès de Mélanie, sa douceur, son engagement. J'ai admiré sa force dans sa tendresse, et j'ai eu un énorme coup de coeur pour ce bout de femme. C'était ma petite lueur dans ces ténèbres.

« Et maintenant qu'elle a arraché un Boutefeu à sa propre folie, elle compte bien ne pas en rester là: elle va lui apprendre les gestes qui sauvent, les gestes qui soignent, les gestes d'amour. «
•Le bateau du couple Eriksson qui traverse les villes allemandes. Je pense que c'est vraiment mon passage préféré du livre, j'ai visualisé à la perfection cette intrusion navale dans les rues, autant dire que l'auteur a une vraie force pour ouvrir notre imaginaire et donner une scène saisissante…

« Peut-être est-il mort, il ne s'en est pas rendu compte avec ce capharnaüm, et maintenant il chevauche l'écume de la mer en compagnie des dieux… «

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Quatre ou cinq étoiles ? J'ai longtemps hésité, mais ce roman d'anticipation qui nous miroite le monde de demain mérite bien les cinq, pour l'écriture qui sait restituer de manière vivante et visuelle un univers que nous souhaiterions encore loin, très loin de notre quotidien...mais pour combien de temps encore ?
Et c'est bien ce que Ligny sait faire...nous faire (très) peur dans ce roman extrêmement noir. J'ai mis beaucoup de temps a terminer ce livre...arrivee a la moitié du roman, je suis allée faire le plein de livres d'images a la bibliotheque municipale pour avoir des "bulles d'air" en provision... A force d'être balayée par des tempêtes de sables ou de l'eau, des ouragans, de trainer les pieds dans le sable omniprésent sous un soleil accablant, de me mesurer a la soif, la faim, les maladies, les insectes et autres parasites...et pire...devoir me confronter quotidiennement a la pire menace qui existe : les hommes qui n'ont plus grand chose en commun avec ce qu'on appelle "l'humanité"... Ces hommes et femmes qui pour survivre, n'ont plus que les moyens les plus primitifs...brûler, manipuler, voler, trucider, tuer...et pire encore... Ne plus pouvoir contempler la nature, dilapidée par les prédateurs qui n'ont que "hommes" de nom (!)...parce que il ne restera plus rien...L'auteur ne m'a pas permis de lire un livre, il m'a permis de le vivre ; vivre et ressentir aussi ce que vivent et subissent une poignée d'hommes et femmes qui affrontent des conditions de vie innommables...
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Depuis longtemps, je ne m'étais pas plongé avec autant de plaisir et de stupeur dans un long récit de science-fiction.
La science-fiction, la bonne, provoque à tous coups plaisir et stupeur.
Et "Exodes"est un récit stupéfiant.
Il projette dans le futur, dans un de ces glauques futurs qui n'appartient plus tout à fait à la littérature, les problèmes qui se posent à nos sociétés depuis un moment déjà.
Cela commence par des nantis terrorisés, des gangs de pillards sans foi ni loi, des camps de réfugiés hagards et des migrants par millions sur les chemins de l'espoir ...
"Exodes" résonne, aujourd'hui, comme un pressant avertissement.
C'est un récit bien imaginé, un récit plein d'humanité et parsemé d'inhumanité, un récit pessimiste mais non désespérant.
Mais c'est, aussi et surtout, un roman, un bon, un excellent roman qui, plus moderne, plus abouti, se place dans la lignée de "Malevil".
Il est articulé en quatre parties.
La première parcourt un monde apocalyptique, sombre héritier du notre.
Elle présente une galerie de personnages aussi crédibles qu'attachants.
Le livre est écrit avec brio.
Le récit s'installe dans la première puis se déroule avec efficacité dans les trois dernières parties.
Jean-Marc Ligny est un bon écrivain, doublé d'un technicien redoutable.
Il s'empare de son lecteur et ne l'abandonne, le souffle coupé, qu'à l'épilogue de son puissant récit.
Je le remercie de m'avoir offert son roman.
Je fais désormais partie de ses lecteurs.
Je remercie aussi les éditions "Gallimard", pour m'avoir adressé ce livre, mais aussi pour l'exigence et la qualité de leurs choix et de leurs collections. Elles m'ont donné tant à lire depuis toutes ces années ...
Et je remercie, forcément, nos amis de la "masse critique".
Mais ça, ils s'en doutaient un peu ...
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Ligny nous convie à une aventure extraordinaire.
Extraordinaire parce qu'elle nous raconte notre futur proche, tel qu'il pourrait advenir, suite aux bouleversements et dérèglements climatiques.
Extraordinaire parce que crédible.
Extraordinaire parce que prenant aux tripes.
Extraordinaire par son ampleur et sa construction.
Un roman post-apocalyptique dense, foisonnant d'idées, de concepts et de tribulations, écrit de main de maître par un auteur maîtrisant son sujet et possédant un vocabulaire au dessus du lot. La construction narrative est originale et un modèle du genre.
Ligny sait écrire, mais surtout, Ligny sait rester humble lorsqu'il raconte son histoire. Bien sur, on comprend vite les inquiétudes de l'auteur concernant l'avenir de notre planète, mais son récit est narré sans coté "donneur de leçon".
Sa vision apocalyptique est clairement documentée, mais c'est avant tout des aventures humaines qu'il nous raconte.
Destins croisés de 6 personnages principaux (victimes principales ?), tous différents et d'une force stupéfiante. Un vrai roman d'aventure désenchanté, sombre, violent et qui pousse à la réflexion. Une lutte de tous les jours pour la survie.
Un pavé à chaudement recommander aux amateurs du genre. Magnifique (si tant est qu'on puisse utiliser un tel terme pour une histoire aussi sinistre).
Lien : http://gruznamur.wordpress.com
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J'ai été bluffée par ce roman d'anticipation. Nous sommes aux alentours du XXIIe siècle. Tous nos repères actuels ont été chamboulés par le réchauffement climatique et par des conflits qui en résultent.
Chacun réagit à sa façon. Certains choisissent d'immigrer et d'autres de rester et de survivre tant bien que mal. La plupart des communautés se replient sur elles-mêmes et adoptent des manières de vivre strictes. La tolérance, la solidarité sont des valeurs qui s'estompent. Elles font place à l'égoïsme, à la violence.
Nous suivons plusieurs parcours d'êtres humains, de l'Espagne à la Norvège, en passant par la France et la Suisse. Des hommes et des femmes en quête d'un mieux vivre dans une Europe dévastée, en proie aux pilleurs, aux Boutefeux (des hommes drogués qui brûlent tout sur leur passage) et aux Mangemorts (des cannibales).
Les parcours que nous suivons sont fort différents. Une mère et ses deux enfants tentent de trouver un médecin. Un jeune homme fuit l'étouffante ambiance religieuse qui sévit chez lui. Une femme essaie de sauvegarder les animaux dont toutes les espèces disparaissent à vue d'oeil. Un couple de norvégiens fuit leur contrée en bateau en espérant trouver une île accueillante. D'autres encore poursuivent leurs idéaux. Ces personnages convergent vers un point qui va tous les relier, une enclave suisse où subsiste encore les reliquats du confort moderne.
Ce roman fort vraisemblable est impressionnant. L'auteur maîtrise totalement son sujet et manie le suspense avec habilité. Il démontre que l'être humain a un instinct de survie très développé, que l'espoir reste ancré en lui malgré tout. Mais que peut-il vraiment faire quand la nature semble vouloir son extinction totale ?
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C'est une grande première pour moi de lire de la Science-fiction. Disons que je ne me sentais pas énormément attirée par ce genre. Et bien figurez-vous que pour les plus réticents (comme moi), la SF s'apprête très bien pour ce monde post-apocalyptique.
Parce que oui… Cet ouvrage me paraît finalement plutôt bien réel pour les années à venir. Je le classerai plutôt en tant que roman d'anticipation.

Nous sommes embarqués sur une Terre sans foi ni loi, sous une température invivable, ou manque d'eau et calvaire règnent.

Pour ce qui est de la première de couverture… Elle reflète extrêmement bien le contenu de l'ouvrage. Il m'a fallu du courage pour me lancer dans cet ouvrage à plus de 600 pages… Et lorsque j'ai entamé les premières pages, j'ai aussitôt regretté d'avoir trop trainé pour me lancer ! Ces pages sont d'une densité incroyable et vous prennent aux tripes du début à la fin.

C'est un ouvrage très sombre… Voir suffocant… Mais quel COUP DE COEUR !
Nous suivons plusieurs protagonistes, six pour être précise, qui ont chacun leur courage et leurs peurs. Mais ils ont un point commun, une force et une résilience stupéfiante. J'ai une très grande admiration et préférence pour Mélanie, pour laquelle j'ai été grandement prise d'affection.

Jean-Marc Ligny sait manier la plume pour vous emporter avec lui dans son monde. Pour ma part, je pense que je vais y penser encore très longtemps. Il nous sort des faits sans être moralisateur.
L'ouvrage a été publié en 2012, mais l'histoire nous paraît tellement crédible...

Je viens d'apprendre qu'un autre livre du même auteur (Aqua) se passe en 2030, avant celui-ci donc. Cela ne m'a pas empêché d'apprécier la lecture. Je me le suis donc procuré ainsi que deux autres qui se suivent « Semences » et « Alliances ».
Si je me trompe, ceux qui connaissent cet auteur, n'hésitez pas à me le signaler pour que je puisse rectifier rapidement.

Pour résumer, c'est un roman crédible, une très bonne construction et emboîtement des chapitres, c'est un roman qui prend aux tripes.
J'ai vraiment adoré !

« LES ESPÈCES QUI SURVIVENT SONT CELLES QUI SAVENT VIVRE EN HARMONIE AVEC LA NATURE, CEUX QUI SAVENT DONNER ET RECEVOIR. COMME LES TORTUES, QUI EXISTENT DEPUIS 300 MILLIONS D'ANNÉES (…) NOUS, ON EST ZÉRO, SUR LE PLAN DE L'HARMONIE AVEC LA NATURE. ON EST DES SACCAGEURS. »
- HUBERT REEVES, ASTROPHYSICIEN
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C'est une vision apocalyptique, mais c'est bien ce qui pourrait finir par se passer si nous ne changeons pas de braquet... Sur une Terre où le réchauffement climatique a tout dévasté, afflux de réfugiés climatiques et guerres d'immigration, ultrariches qui comptent bien préserver leurs privilèges envers et contre tout (tous), peuples cannibales, gangs incendiaires, loi du plus fort, tuer ou mourir, et j'en passe et des meilleures. Si on espère un tout autre avenir, ce roman de science-fiction est très bien mené et nous amène à bien y réfléchir...
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Croisons les doigts pour qu'il ne s'agisse que de science-fiction ... Ce thriller d'anticipation nous dépeint un futur d'une noirceur suffocante, mais réaliste et possible, 600 pages d'enfer sur Terre. Mais d'un réalisme implacable;

Jean-Marc Ligny use d'une écriture crue et directe dans les dialogues, sans fioriture, et souvent subtile et riche dans les passages narratifs; pour nous glacer les sangs en créant ces dizaines de personnages, hétéroclites, quelque part près de la frontière évanescente entre humains et monstres.

Dans son genre, ce roman est indispensable, tant il marque l'esprit du lecteur;
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