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EAN : 9782207249994
336 pages
Denoël (18/11/1999)
3.84/5   46 notes
Résumé :
Jean-Marc Ligny, né en 1956, vient d'être récompensé par le prix Rosny Aîné 1999 pour son roman Jihad. Son œuvre traduit souvent sa passion pour la musique : on se souviendra de Furia !, Yoro Si. Avec La Mort peut danser, il rend un puissant hommage au groupe Dead Can Dance et à sa chanteuse Lisa Gerrard.

1181, sur une falaise d'Irlande, la poétesse et prophétesse Forgaill est brûlée vive, accusée de sorcellerie... Huit cents ans plus tard, Bran et A... >Voir plus
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Loin de moi l'idée de dire que Dead can dance est un mauvais groupe, cette formation a toujours eu à coeur de proposer une musique personnelle et recherchée, loin de tout formatage. Pour autant, globalement la musique de Dead can dance ne me touche pas. le seul album de ce groupe que je prends plaisir à écouter est "spiritchaser" qui est sans doute l'album le moins représentatif du groupe. En m'attaquant au roman de Jean-Marc Ligny je craignais qu'il ne s'adresse qu'aux amateurs du groupe. Il n'en est rien, il n'est pas nécessaire d'apprécier Dead can dance pour être séduit par "la mort peut danser".

Si à travers ce roman Ligny rend hommage à un groupe qu'il admire, l'auteur évite d'être trop référentiel au cours du récit, "la mort peut danser" est avant tout un beau roman fantastique.

Le récit fait des allers et retours entre Moyen-âge et présent. En l'an 1181, une jeune magicienne est brûlée vive sur un bûcher lors des invasions anglo-normandes en Irlande. En 1981, une jeune chanteuse animée d'une voix quasi-surnaturelle semble peu à peu perdre le contact avec la réalité et a de fréquentes absences. Bien entendu, ces deux femmes sont liées l'une à l'autre.
Ligny propose une très belle histoire pleine de poésie et de magie. Les allers et retours entre passé et présent sont bien menés, l'auteur tissant un très joli lien entre les époques à travers le chant des deux femmes.
Forgaill, la banfile, et Alyz la chanteuse fragile sont de superbes personnages. C'est là que réside une des principales réussites de "la mort peut danser". Ces personnages sont très intenses, aussi attachantes l'une que l'autre.

L'autre point fort du roman, c'est la plongée dans la culture celtique. le roman est très documenté sans que cette érudition ne prenne le pas sur le divertissement. "La mort peut danser" évoque la fin d'une civilisation, la mort de la culture du peuple des Gaëls. Pour autant, le roman de Ligny, s'il est émouvant, n'est jamais déprimant. Il n'est pas dénué d'espoir.

Le roman n'est pas exempt de défauts. Il n'est pas totalement équilibré. Certains passages tirent un peu en longueur tandis que d'autres passent trop vite et auraient mérité d'être approfondis. La partie actuelle se révèle un peu mois prenante que la partie moyen-âgeuse.

Ces menus défauts ne viennent pas gâcher le plaisir de lecture. Il s'agit là d'un bien joli roman qui m'a permis de découvrir Jean-Marc Ligny. Je suis d'ailleurs bien contente que d'autres titres de l'auteur m'attendent dans ma PAL.
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Dead Can Dance, c'est le groupe que j'écoute toujours en octobre et en novembre de chaque année. Pourquoi ? Et bien parce que leurs sonorités me font penser à Halloween et à cette période de l'année si propice au mysticisme. Dead Can Dance se caractérise par une musique d'un autre temps presque d'outre tombe, les sonorités médiévales se marient à merveille à la voix envoûtante de Lisa Gerrard (chanteuse du titre Now We Are Free rendu célèbre grâce au film Gladiator).
Jean Marc Ligny a su très bien retranscrire l'aura irréelle et mystique qui se dégage de leurs albums. Celui intitulé The serpent's egg est certainement celui que j'ai le plus écouté. (Aaah le morceau The Host of Seraphim me donne des frissons à chaque fois !). L'auteur d'ailleurs, ne se contente pas de rendre un brillant hommage au groupe à travers son roman, il propose même sa propre interprétation de l'origine mystérieuse de cet album.

Ce livre nous transporte à travers deux époques différentes. Nous suivons la jeune Forgaill au XIIème durant son apprentissage en tant que banfile, ou prophétesse. Elle a pour maître le druide Corann, qui va lui enseigner les rituels et les croyances ancestrales. Une belle complicité unit ces deux personnages. Si j'étais persuadée d'adorer les passages nous contant cette Irlande légendaire, j'étais en revanche plus sceptique sur l'autre aspect du roman. Finalement, j'ai beaucoup apprécié suivre les dérives artistiques de ce groupe de rock à la fin des années 80. Groupe qui se veut être, bien sûr, le pendant direct de Dead Can Dance, puisque les leaders ressemblent à s'y méprendre à Lisa et à Brendan, qui sont les voix du groupe originel.

Tout le long du texte, Jean Marc Ligny nous plonge dans cette Irlande mystérieuse et nous fait découvrir ses légendes les plus célèbres. le XIIème -l'époque de Forgaill- s'égrène au rythme des sabbats et des célébrations païennes. Mais ce côté poétique et romanesque est troublé par les guerres. L'Irlande est à feu et à sang. Si les vikings ont mené des raids contre les monastères pour piller leurs richesses, les Anglais, à cette époque désignés sous le terme d'Anglo-Normands, eux, saccagent les villages et les fermes, font fi des anciennes traditions au nom du Dieu unique et tyrannisent la population. Que représente donc une frêle jeune femme avec son tympanon face à des hordes de guerriers sanguinaires et face à un peuple qui renie ses origines ? Mais Forgaill la prophétesse, n'a pas dit son dernier mot. Si la destinée lui a insufflé un pouvoir si spécial, c'est parce qu'elle représente l'espoir, sûrement le tout dernier espoir d'une contrée sur le point de sombrer dans les ténèbres profondes.

Au XXème, c'est une toute autre préoccupation qui bouleverse les deux musiciens. Peinant à rencontrer le succès en Australie, c'est sur une intuition d'Alyz qu'ils partent s'installer en Irlande. Commence alors pour la chanteuse une période sombre et étrange où elle va vivre des expériences inexplicables. Ce manoir plongé au coeur de la nature sauvage devient le théâtre de phénomènes surnaturels qui surprennent, intriguent et inquiètent l'entourage de la jeune femme. L'atmosphère devient mélancolique, lugubre et teinte ce roman d'un romantisme sombre qui rappelle la littérature gothique.

Finalement et contre toute attente, les deux parties du roman, que ce soit le destin de Forgaill ou les contrariétés du groupe La mort peut danser, m'ont toutes deux intéressée à part égale. Les moments s'alternent et se complètent vraiment bien. C'est sans surprise que les légendes celtiques irlandaises m'ont envoûtée et fait voyager. J'ai vraiment bien aimé cette intrusion dans le monde de la musique, auquel je m'intéresse de loin. Les deux héros -Bran et Alyz- ne tombent pas dans les clichés habituels des artistes drogués et capricieux. Ils sont rendus attachants par l'affection qui les lie l'un à l'autre, mais aussi par leur intérêt pour les instruments du Moyen-Âge et leur musique d'un genre nouveau.

C'est donc une très belle découverte, à la fois de l'auteur -dont j'ai adoré la plume- et du roman. Jean-Marc Ligny met en lumière deux époques complètement opposées et arrive à les harmoniser de la meilleure manière qui soit. Il sait nous intéresser, nous divertir, en proposant des chronologies totalement chamboulées. Il nous raconte la vie de Forgaill dans le désordre, ce qui est légèrement déstabilisant au début mais qui au fur et à mesure prend tout son sens. J'émets un tout petit bémol sur la toute fin (Ivy) j'ai trouvé ça assez malvenu, mais c'est bien le seul reproche que j'aurais à faire.

Je suis surprise par le peu de critiques et de lecteurs que compte ce livre. Pourtant, il mérite largement d'être connu !
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Hommage au groupe Dead Can Dance, La Mort peut danser - traduction littérale du nom du groupe - est non seulement un bel hommage au groupe composé de Lisa Gerrard et Brendan Perry et un honnête livre sur les thèmes de la musique et de la possession.

Au XIIème siècle, Forgaill, accusée de sorcellerie, est brûlée vive. Au XXème siècle, Bran (Brendan Perry) et Alyz (Lisa Gerrard) forment le groupe La Mort peut danser (Dead Can Dance). de concerts en concerts, le groupe rencontre un succès important, notamment à cause de la voix particulière d'Alyz - une voix comme possédée par une puissance venant d'ailleurs, venant du passé.

Alternant les deux fils temporels, comme le fera un Valerio Evangelisti dans son cycle Nicolas Eymerich, inquisiteur, pour finalement les faire se rejoindre et mobilisant les légendes celtes, Jean-Marc Ligny propose un solide divertissement initialement publié dans la collection Présence du futur - ici, c‘est plutôt une présence du passé qui est mobilisée. On peut d'ailleurs l'apprécier sans connaître pour autant la musique de Dead Can Dance - tous les titres de chapitres et de parties sont des traductions en français de titres de Dead Can Dance -, ce qui pour paraphraser le Nietzsche du Crépuscule des idoles ou Comment on philosophe avec un marteau « serait une erreur » néanmoins.

Ici, Jean-Marc Ligny décide de mettre clairement l'accent sur le duo Alyz-Lisa Gerrard délaissant quelque peu le duo Bran-Brendan Perry. Certes, la voix de Lisa Gerrard est très particulière - pour la sortie du dernier album du groupe, en 2012, elle racontait à un magazine musical que « J'étais assise dans un café parisien avec un ami quand toute une équipe de foot a fait irruption pour fêter bruyamment sa victoire. Comme il devenait impossible de poursuivre la conversation en raison du chahut, je me suis mise à chanter a cappella et là, miracle, le silence est revenu. Subitement. J'en ai vu certains m'écouter les larmes aux yeux »* - et davantage atypique que celle de Brendan Perry. Pour autant, j'ai toujours trouvé que la dynamique de Dead Can Dance venait de l'alternance de chansons chantées par Lisa Gerrard ou Brendan Perry et du mélange de leurs deux voix sur certains titres - par exemple, des titres comme «  Rakim » et « American Dreaming » où Brendan Perry est la voix principale ou certains des titres de ses albums solos sont aussi puissants et envoûtants que ceux chantés par Lisa Gerrard. C'est bien une des petites faiblesses de ce roman de mon point de vue mais qui tient plus d'un point de vue alternatif sur la musique de Dead Can Dance que sur le livre La Mort peut danser

* https://www.lesinrocks.com/musique/critique-album/dead-can-dance-la-voix-des-cieux/
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A vrai dire, je ne suis pas une grande fan de Dead Can Dance. Non pas parce que je n'aime pas (parce que des trucs un peu "bizarres", j'en écoute, donc ça ne me fait pas peur... je pense que Daemonia Nymphe gagne la palme du groupe mystique) mais tout simplement parce que je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de me pencher véritablement sur la question. Mais il faudrait que je creuse puisque les quelques morceaux écoutés m'ont intriguée et qu'ils semblent parfaitement entrer dans mes habitudes musicales.
En tout cas, si l'un des buts de Jean-Marc Ligny était de pousser le lecteur à la (re)découverte de Dead Can Dance, c'est réussi ! D'ailleurs, quelques vidéos tournent en ce moment-même sur mon ordinateur, histoire de me mettre dans l'ambiance et de m'inspirer. L'inspiration (divine ?) et la musique, voilà de quoi cause La Mort peut danser. Et en plus ça se passe en Irlande. C'était fait pour moi, non ?

Jean-Marc Ligny a choisi de construire son histoire à partir de deux axes qui semblent ne pas avoir grand chose à voir l'un avec l'autre, en tout cas au départ, mais ils se révèlent bien vite liés. Ces deux "intrigues" sont matérialisées dans deux groupes de chapitres différents car traitent de deux époques éloignées l'une de l'autre par 800 années. le lecteur passe ainsi régulièrement des années 1980 à la deuxième moitié du XIIe siècle (entre 1160 et 1185 environ).
Les bonds peuvent déstabiliser au départ mais l'on s'y fait finalement assez vite et l'on sent facilement la différence contextuelle - quoiqu'un manoir perdu sur la cote ouest irlandaise au XXe siècle n'est peut-être pas si éloigné de ce qu'il était huit siècles plus tôt ?

Je n'ai pas compté le nombre de chapitres dédiés à chacune des intrigues mais il m'a semblé - en tout cas c'est le ressenti qu'il me reste - que l'on passe plus de temps auprès de Forgaill au XIIe siècle. Ce n'est pas désagréable, loin de là, mais c'est assez dépaysant. Il n'est pas forcément aisé de s'attacher - et encore moins de s'identifier - à une poétesse/prophétesse de l'Irlande médiévale, encore proche de ses traditions druidiques et gaéliques. Malgré tout, malgré son essence divine qui devrait la rendre intouchable, la jeune femme est finalement bien ancrée dans son univers, sur cette terre irlandaise balayée par les vents et envahie par les Normands.
Bizarrement, alors qu'elle est plus proche de nous par l'époque (les années 80) et par sa vie moderne, Alyz semble au contraire, complètement sur une autre planète, complètement ailleurs et donc totalement inadaptée à notre vie quotidienne. Ses transes régulières la rendent encore plus intouchable et incompréhensible, trop proche du mystique pour les humains lambda que nous sommes.

Difficile donc de trouver sa place, en tant que lecteurs, auprès de ses deux femmes liées par le chant, par cette voix étrange venue d'ailleurs. On ne peut que rester spectateurs, envoûtés par ce qui se joue sous nos yeux mais gardant toujours une certaine distance.
Je ne me suis donc pas attachée aux personnages, ni à Forgaill, ni à Alyz, ni même à Bran le compagnon de cette dernière. En revanche, j'ai voyagé en Irlande, sur les cotes du Burren, là où vous pouvez voir les célèbres falaises - Cliffs - de Moher, la très célèbre petite ville de Doolin qui est connue pour être celle qui abrite le plus de musiciens d'Irlande ou encore la petite ville de Lisdoonvarna qui accueille chaque année un festival de célibataires (Matchmaking Festival). Bref, vous le savez, l'Irlande c'est mon pays de coeur (et un tout petit peu de sang) alors c'est toujours un immense plaisir d'y remettre les pieds grâce à l'imagination fertile des auteurs.

Et plus que le contexte géographique, je trouve que Jean-Marc Ligny a assez bien retranscrit toute cette atmosphère un peu particulière, propre à l'Irlande. Un peu mystique oui. Un peu à l'image de Dead Can Dance d'ailleurs. Les deux se marient donc forcément à merveille. J'ai aimé retrouvé de nombreuses notions empruntées à la matière celtique (le druidisme notamment) et surtout, de nombreux mots de vocabulaire gaéliques qui apparaissent non traduits dans le texte (il y a un lexique à la fin de l'ouvrage si vous souhaitez jeter un oeil et apprendre quelques mots).
Il manque juste, en notes de bas de page, quelques indications sur la prononciation de ces mots particuliers parce qu'évidemment, le gaélique irlandais n'a absolument RIEN à voir avec son orthographe, en tout cas pour les petits français que nous sommes (l'exemple que j'aime bien donner est sans doute celui qui m'a le plus marquée : la première fois que je suis allée en Irlande, j'ai été accueillie par une adorable famille dont l'une des petites filles s'appelle Niamh que, dans ma tête, je prononçais "Niame" mais lorsque le Papa me l'a présentée en chair et en os le premier jour, il l'a appelée "Nive"... il m'a fallu un certain temps pour comprendre que Niamh = [Nive] !).

Finalement, on comprend bien vite (plus vite qu'Alyz !) ce qui lie les deux jeunes femmes pourtant si éloignées sur la ligne du temps... mais ce "mystère" n'est pas vraiment ce qui fait l'intérêt de ce roman, à mon avis. J'ai préféré reconstituer petit à petit le puzzle pour comprendre ce qu'il était arrivé à Forgaill, de sa petite enfance dans les années 1160 au jour de sa mort, brûlée sur le bûcher pour sorcellerie dans les années 1180 et donc saisir comment (et pourquoi) sa voix s'exprime dans le corps d'Alyz huit siècles plus tard.
Jean-Marc Ligny traite les deux époques - et donc les deux axes - de manières radicalement différentes puisque, s'il raconte l'aventure d'Alyz et Bran de façon tout à fait linéaire (plus les pages se tournent plus les mois passent) ; il a choisi d'éclater et de mélanger tout le passé de Forgaill. le lecteur la découvre pour la première fois le jour de sa mort puis ensuite, complètement "aléatoirement" adolescente, enfant, pré-adolescente, femme... les dates semblent avoir été tirées au sort au hasard mais l'auteur a au contraire bien joué son coup puisque chaque morceau du puzzle apparaît dans un ordre finalement bien précis et le lecteur ne s'y perd nullement. Il parvient au contraire avec facilité - ce qui prouve la maîtrise narrative de Jean-Marc Ligny - à replacer chaque élément à sa place et à reconstituer la toile complète. J'ai particulièrement apprécié cette construction et ce qu'elle implique.

Entre les traditions et les paysages irlandais, et le groupe Dead Can Dance, Jean-Marc Ligny ne pouvait que nous proposer une histoire où musique et mysticisme ne font qu'un. J'ai été emportée dans l'ancienne Eire assiégée et en ressors avec la farouche envie, non seulement d'y retourner encore bien des fois, avec du Dead can dance dans les oreilles bien sûr !
Lien : http://bazardelalitterature...
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On alterne entre les années 80 et l'émergence d'un nouveau groupe de musique dont la chanteuse a une voix proprement surnaturelle, et le Moyen-Age dans une Irlande occupée par les Normands qui traquent sans relâche une poétesse et prophétesse accusée d'être une sorcière.
Histoire de possession à travers les âges, de magie et de légendes celtes ; de musique aussi, très librement inspirée du groupe Dead Can Dance et de leurs titres. Pas de frissons mais je m'y attendais, j'ai en revanche beaucoup aimé les parties au Moyen-Age, avec cette ambiance mystique un peu mystérieuse, l'apprentissage de arcanes de la magie par Forgaill, ces paysages désolés et brumeux (que la brume soit d'origine naturelle ou magique), et cette occupation terrible des Normands. Par certains côtés, ça me rappelait les Descendants de Merlin (de Radford) ou Rigante (de Gemmell), en moins dense et moins réussi certes.
Par contre j'ai un peu moins aimé les chapitres dans les années 80, notamment à cause du personnage principal qui s'avère distante et passive, même si c'est compréhensible vu l'histoire.
Et surtout, j'aurais aimé l'entendre plus, cette musique, ressentir plus son côté surnaturel.
Sans qu'elle soit magique ou transcendante, La Mort peut danser reste une lecture sympathique dans son ensemble.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ivy raccroche violemment le téléphone, se renverse en soupirant dans son fauteuil directorial.
" Problèmes ? " s'enquiert Xav. Elle lui lance un regard aussi noir que ses lèvres et ses ongles.
" Toujours le même : ce putain de groupe. Le jour où j'ai tiré cette Ophélie de ses vapes, j'aurais mieux fait de me casser la jambe ! "
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Ça et là sur les pentes, dans les vallons herbus, les taches blanches et ouatées des moutons, seule forme de vie apparente au sein de cette rocaille. Un paysage aux antipodes (pas seulement géographiques) de la terre rouge et du ciel bleu électrique d'Australie.
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Ce n'est pas par amour romantique - quel amour peut s'épanouir dans la folie ? Ce n'est pas non plus pour préserver le voix d'Alyz : il préférerait qu'elle possède une voix ordinaire mais soit avec lui, dans la réalité, plutôt que perdue dans ses rêves...
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Vidéo de Jean-Marc Ligny
Désormais l'eau de pluie est devenue impropre à la consommation humaine, polluée par les particules chimiques éternelles jusque dans les endroits les plus reculés du globe, tandis que la fonte des glaciers compromet l'abondance ou la régularité des précipitations. Nous atteignons la limite de l'eau. Bientôt, sinon dès aujourd'hui, les réfugiés de la soif se masseront aux frontières des nations épargnées alors que nous peinons à recycler nos eaux usées. L'or bleu est déjà coté en bourse et les multinationales tentent de se l'approprier au détriment des populations. L'eau, bien matériel de l'humanité ?
Avec : Jérôme Harmand, Jean-Marc Ligny, Marguerite Imbert Modération : Nicolas Martin
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