Deux ans après la lecture des Disparus de la lande de
Charlotte Link, j'ai retrouvé le sergent détective Kate Linville dans
Les racines de la vengeance. Elle a quitté Scotland Yard pour revenir dans sa ville natale, s'installer dans sa maison de famille et surtout travailler sous les ordres de l'inspecteur Caleb Hale, qui a enquêté sur la mort de son père et qu'elle admire. Mais lorsqu'elle prend son poste, elle découvre de Hale a été mis à pied. Et qu'il déprime chez lui en buvant. Bon, voilà un problème qu'elle va devoir gérer. Pas question de ne pas travailler avec lui. Elle n'a pas abandonné Scotland Yard pour croiser de temps en temps un ancien flic alcoolo qui a arrêté de se laver.
Alors que Kate se trouvait dans le train pour Scarborough, elle sauve la vie d'une femme poursuivie par un tireur cinglé. Une autre femme est agressée, sans lien apparent… Sauf l'arme qui a servi dans les deux attaques. Lorsque l'une des jeunes femmes est enlevée, Kate Linville se lance dans une course contre la montre, dangereuse et elle va dégriser l'inspecteur Caleb Hale afin qu'il l'aide.
J'aime bien Kate Linville, cette flic courageuse qui manque de confiance en elle. On lui a assez dit qu'elle n'était pas franchement jolie pour qu'elle en soit persuadée. Alors elle tente simplement de ne pas souffrir en pensant qu'Hale ne voudra jamais d'elle.
Je n'ai toujours pas lu le premier titre de la série –
L'emprise du passé – et je pense quand même qu'il me manquera toujours quelque chose. Avec
Les disparues de la lande, j'ai pu découvrir les personnages et je suis certaine que je n'aurais rien compris si je n'avais lu que
Les racines de la vengeance.
Je vous déconseille ce roman si vous n'avez pas lu les précédents. Si vous les avez lus, je n'ai pas à vous convaincre, je sais que vous lirez
Les racines de la vengeance. Et si vous voulez faire connaissance avec une flic pleine de contradictions, pensez à cette trilogie signée d'une Allemande qui a tout d'une romancière anglaise (c'est un compliment étant donné que je n'aime pas la littérature allemande). Bref, en tout cas, il n'est pas exclu que je lise le premier
Charlotte Link un de ces quatre – et pourquoi pas d'enchaîner avec la relecture des deux suivants.
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