V pour Vendetta

Londres, dans un futur proche. Une femme ne veut rien oublier de l'homme qui lui a sauvé la vie et lui a permis de dominer ses peurs les plus lointaines. Mais il a été un temps où elle n'aspirait qu'à l'anonymat pour échapper à une police secrète omnipotente. Comme tous ses concitoyens, trop vite soumis, elle a accepté que son pays ait perdu son âme et se soit donné en masse à un tyran et à ses partisans. Une nuit, alors que deux "gardiens de l'ordre" s'apprêtaient à la violer dans une rue déserte, elle a vu surgir son libérateur. Et rien n'a plus été plus comme avant. Son apprentissage a commencé quelques semaines en compagnie de celui dont elle ne connaîtra jamais le nom ni le passé, et dont elle n'a jamais vu le visage. On se situe dans une Angleterre futuriste, seule nation a avoir échappé à une catastrophe nucléaire et où la dictature a remplacé la royauté.

V, personnage mystérieux, intelligent et extrêmement rapide s'attaque au système totalitaire anglais. V comme vif, dans ses gestes mais également dans ses paroles.

Ce comics, plus psychologique et profond qu'un comics classique, pourvu d'un dessin sombre et glauque, est divisé en plusieurs actes délivrant chacun un aspect de V et de sa vengeance. L'acte un est tout bonnement sublime avec une action soutenue, l'acte 2 est un peu plus lent et pourrait inciter à décrocher, mais c'est pour mieux finir en beauté !

Si ce fin justicier signe ses actes d'un V, ce chef-d'oeuvre est signé Alan Moore !
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Un justicier mystérieux

L'auteur de "V pour Vendetta" est Alan Moore. C'est un scénariste de BD et un écrivain britannique qui a reçu de nombreux prix pour des comics célèbres tels que "Watchem" (prix Hugo 1989), "From Hell" (prix de la critique à Angoulème 2001).
"V pour Vendetta" dont le dessinateur est David Lloyd (1995) fut récompensé par le prix du meilleur album étranger à Angoulème en 1990.

"V pour Vendetta" est une BD de science fiction. L'intrigue se déroule à Londres à la fin du XX ème siècle. A la suite d'une guerre mondiale, le parti fasciste qui a pris le pouvoir, instaure le contrôle et la terreur sur la population. C'est alors qu'en 1997, un anarchiste qui se fait appeler "V" se dresse contre le pouvoir et réclame vengeance. Il est vêtu d'une cape et masqué d'un éternel sourire qui le rend presque inhumain. Quelles seront ses actions? La première sera de dynamiter le Palais de Westminster où il sauvera "Evey" une jeune fille de 16 ans qui l'accompagnera jusqu'au final...

Ce livre m'a plu parce que le scénario est passionnant avec des rebondissements. le personnage principal "V" est captivant, il est vêtu comme un comédien et masqué avec son éternel sourire qui le rend presque effrayant. Ce qui m'a déplu par contre ce sont les dessins trop sombres avec des couleurs pâles qui rend l'ambiance assez glauque et le manque d'humour à mon goût.
L'intérêt de ce livre est qu'il est très facile à comprendre en même temps qu'il procure des émotions. Ce livre qui est une fiction fait réfléchir sur la société: un justicier qui se rebelle contre un gouvernement autoritaire et sauve les innocents. Aujourd'hui on peut retrouver ces idées avec les "Anonymous" qui ont repris le masque de "V".

Au final, c'est un très bon livre. Je le recommande à ceux qui aiment l'action.

Cette oeuvre est juste incroyable! Notre lecture ne peut pas nous laisser indifférent, un sursaut d'humanité nous agite lorsque l'on lit les pages de cette BD.
C'est une incroyable leçon de courage, de résistance à l'oppression et d'intégrité.
Le peuple peut changer le monde et Alan Moore a cette phrase qui résume ce que doit être un monde un peu plus équilibré:

Les citoyens ne devraient pas craindre leur gouvernement, c'est le gouvernement qui devrait craindre ses citoyens.

Angleterre, début du XXIe siècle. Une dictature fasciste écrase le pays, bride les mentalités, tue la culture et l'intelligence, exercent un contrôle total sur les médias. Un être étrange au visage couvert d'un masque va tenter de soulever le couvercle... Une magnifique histoire, politiquement engagée , dont le contexte évoque "1984". Les personnages sont formidablement plantés dans leur psychologie et leurs sentiments. Un pavé signé par le scénariste de Watchmen qui nous montre là encore son immense talent.

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Autant j'ai beaucoup aimé le film, autant je suis passé à côté du comic et ça m'a déçu. Je ne sais pas ce qui a cloché; c'est un des premiers que je lis, le dessin m'a décontenancé dans le mauvais sens. J'avais beaucoup de mal à reconnaître les personnages. Il faut quand même reconnaître que c'est original mais au final, je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Dommage...

je l'ai lu après avoir vu le film (que j'adore) et j'ai trouvée cette BD magnifique tant au niveau du graphisme qu'au niveau de l'histoire, j'ai beaucoup apprécier d'en apprendre un peu plus sur V.

Cet album réalisé par un des maître de la culture pop est absolument violent et passionnant. Sous ses airs de gourou illuminé, Alan Moore imagine une Angleterre prisonnière d'un régime fasciste. Avec ce récit politique, il fait le pont entre le pouvoir politique et ses travers dictatoriaux. L'ordre est un leitmotiv saupoudré de règles redoutables. Celui qui se rebelle transcende sa vengeance : morceau de bravoure mégalomane, salvateur et peuplé de références culturelles. Cette histoire est un modèle du genre. La quintessence de l'idéalisme évoluant dans un univers symbolique et héroïque.

Evey se regarde dans son miroir. Elle se prépare. Ce soir, elle franchi le pas qui doit la mener à la prostitution. C'est le seul moyen qu'elle a pour gagner suffisamment d'argent pour vivre. le travail à l'usine ne paie pas assez...
Dehors, elle va chercher son premier client. Manque de bol, il s'agit d'un membre du doigt. Et avec ses collègues, ils s'apprêtent à la coffret pour délit de classe H. Les ordres sont formels, ils font d'elle ce qu'ils veulent, et après ils la tuent. Mais c'est sans compter l'apparition d'un psychopathe se prenant pour un super-héros. Si son costume de carnaval fait qu'ils le prennent au départ pour un taré sorti de l'asile, ils désenchantent vite lorsqu'une explosion et un nuage de lacrymo plus loin, ne restent plus du doigts que deux membres sur cinq... et plus de traces ni de l'inconnu, ni de la fille.
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