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S'il est différent du film (l'un de mes films favoris), il est aussi beaucoup plus complet (normal, me direz-vous !) et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre !

C'est absolument G-E-N-I-A-L ! du vrai génie !
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Alan Moore est le meilleur scénariste de BD pour adultes depuis quarante ans, personne ne lui conteste cette place.

Cependant, certains fans (dont je fais partie) regrette son caractère pour le moins... particulier, son mépris du cinéma, et surtout ses choix graphiques, nombre de ses oeuvres étant illustrées par des dessinateurs au style... je dirais très particulier.

Si l'on peut accepter Dave Gibbons pour les Watchmen (et encore...), je n'hésite pas à dire que je n'aime pas du tout les graphismes d'Eddie Campbell pour From Hell, ni ceux d'Eddie Varley pour 300, ceux de Kevin O'Neill pour La ligue des gentlemen extraordinaires ou Loraine Darrow pour Sin City... et je ne parle même pas des mises en image effectuées par le maître en personne pour Batman.

J'espère qu'un jour, tous ses merveilleux scénaris seront repris par des dessinateurs plus lisibles, permettant de les rendre ainsi encore plus visibles.

Bref, tout cela pour vous expliquer que V pour Vendetta, une des oeuvres majeures du maître, pêche à nouveau par sa mise en image. Quel dommage !

L'histoire - une des premières grandes oeuvres de l'auteur, réalisée au début des années 80 - est tout simplement, dans ses thèmes et dans la qualité de ses développements, à placer à côté des formidables romans 1984, de Georges Orwell, ou Farenheit 451, de Ray Bardbury.

Lire la suite sur le site le Tourne Page
Lien : http://www.letournepage.com/..
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Je n'avais pas encore lu V pour Vendetta (preuve que toute ma culture comics reste à faire) et heureusement un collègue m'a sauvé de mon ignorance en me prêtant son intégrale. Bon, je connaissais l'histoire puisqu'elle est référencée un peu partout dans la culture populaire, et j'avais vu le film il y a quelque temps. J'avais beaucoup aimé donc je comptais bien lire le comics un jour, d'autant qu'on m'avait dit qu'il était bien meilleur…

Difficile de parler d'une oeuvre dont des centaines de personnes ont déjà parlé, qui a été analysée et décortiquée à maintes reprises, avec beaucoup plus de brio et d'intelligence que je pourrai jamais le faire dans une petite chronique. Mais ce qui m'a frappé finalement dans cette histoire, c'est à quel point elle est d'actualité. Elle l'était à sa création, elle l'était il y a dix ans et elle l'est toujours aujourd'hui, ce qui est tout à fait terrifiant. Lire V pour Vendetta où des homosexuels (et autres personnes non conformistes du point de vue de la sexualité et du genre, de leurs opinions politiques, etc.) sont internés et exterminé dans des camps, avec ce qui se passe en ce moment même en Tchétchénie… C'était assez horrifiant d'apprendre ce genre de nouvelle (et de voir que ça ne perturbe pas tant que cela les dirigeants d'autres pays…) mais la perspective amenée par ce comics donne encore plus de sueurs froides.

J'aime beaucoup le fait qu'on ne sache jamais à quoi ressemble le vrai visage de V. C'est finalement tout le but de la manoeuvre, effacer l'individu pour donner un peuple à craindre, qui puisse lutter contre l'oppression. Oppression qui peut peser sur les homosexuels comme toute autre communauté opprimée, le comics rend cela bien explicite avec les flashbacks sur les personnes racisées qui n'existent plus dans la ville de Londres, puisqu'elles ont été torturées et exterminées.

Au milieu de ce récit très sérieux sur l'anarchie, l'injustice, un état autoritaire et des citoyens endoctrinés, on s'amuse comme on peut et j'ai trouvé assez divertissant de chercher toutes les références à la lettre « V » ou au chiffre « 5 ». Il y en a pas mal finalement, ce qui fait sens.

Une très bonne lecture, on comprend immédiatement pourquoi c'est un comics classique, et pourquoi il le restera encore longtemps…
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Alan Moore mon chouchou, je dois dire que V est un de mes préférés. Je ne dirais rien de particulier, je ne suis pas (plus) objective en ce qui le concerne
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J'ai beaucoup aimé ce livre (comics), mon préféré du défi Babelio de cette année. L'histoire est superbe (et super bien écrite), les personnages eux son extraordinaires et dégagent pleins d'émotions, je ne sais pas si cette histoire est tirée de faits réels mais elle est magnifique. Je la conseille à tous.
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Cette BD raconte une histoire de vengeance dans une Angleterre dominée par le fascisme.
Nous suivons plusieurs personnages à travers ce récit. La principale s'articule autour de V. Celle qui m'a le plus marquée est la déchéance d'une veuve laissée à l'abandon une fois la mort de son mari, alors qu'il était membre du parti.
Les thèmes abordés sont lourds. La population est droguée à travers la télévision et la radio. Une partie du globe a disparu sous les guerres nucléaires. Ce parti fascite a su s'imposer de manière naturelle, ce qui est assez effrayant. le lavage de cerveau s'est révélé très efficace.
V réussira, par ses attentats, à réveiller les foules, notamment l'inspecteur qui enquêtait sur lui. Cependant, pas d'héroïsme. Son masque, symbole de révolution, servira de première pierre mais il ne se revendiquera pas, même à travers la mort.
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Passionnant et splendide. Encore meilleur que Watchmen, qui mettait déjà la barre très haut.

Je n'ai pas vu le film, et je n'ai aucune envie de le voir, tellement le livre est formidable. Je l'ai relu aussitôt terminé, ce qui ne m'arrive pas souvent.

Si vous n'avez jamais lu de "graphic novel", commencez par celui là, vous ne le regretterez pas.
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Après avoir subi une guerre obscure en 1997, l'Angleterre post-apocalyptique subit un gouvernement fasciste et totalitaire. le concept de libertés individuelles a été rayé du vocabulaire et des esprits. Les hommes au pouvoir ont transformé le peuple en moutons de porcelaine. Tout le monde file droit, sans rêve, sans passion, sans dérapage, de peur des représailles, sans cesse observé par des caméras indescentes. le Système imposé n'est jamais contrarié, malgré la répression et les humiliations quotidiennes. Les homosexuels, les gens de couleur et les idéalistes ont été gazés ou ont enduré des expériences scientifiques sordides. Personne ne bronche. Jusqu'à l'arrivée de V.
Evey Hammond a 16 ans. Elle est perdue, et c'est le premier soir où elle se contraint à la prostitution pour pouvoir manger. Manque de chance. Son premier client est un membre de la Milice. Ses collègues le rejoignent. Evey va sans doute connaître le pire. Mais c'est sans compter sur V. La théâtralité du personnage prend toute son ampleur et le carnage commence. La Vendetta est amorcée. D'attentats à la bombe stratégiques en meutres de tortionnaires, cet anonyme masqué tourmente le Pouvoir et réveille petit à petit le peuple. Mais qui est V? On ne connait pas son visage, son attitude est comparable à celle d'un clown déclamant du Shakespeare sous LSD. Il est imprévisible. Il est l'Anarchie, le détonnateur mettant le feu aux consciences éteintes, le sauveur délirant et le bras d'une vengeance personnelle. Personnelle? Peut-être. Peut-être que ça va plus loin. Et c'est avec Evey à son côté qu'il poursuit sa marche contre l'ordre établi.

L'ambiance générale de V pour Vendetta est celle des années 50, malgré l'anticipation qui y est décrite. Les costumes, les couleurs sépia et pastel pourraient être ceux de la Prohibition aux USA, tandis que le mode opératoire du Pouvoir rappelle la psychose paranoïde de 1984 de George Orwell. La psychologie des personnages est d'une finesse géniale, comme toujours avec Moore. le scénario nous embarque, nous criblant d'interrogations et de réflexions. On ne peut s'empécher de comparer notre vie en 2006 avec cette fresque dramatique. On se demande si l'obscurantisme ambiant d'aujourd'hui, les moralisations incidieuses et les discours sécuritaires et conservatistes ne pourraient pas nous plonger dans un univers hyper-surveillé qui briderait nos libertés et nos différences. Pour ça, V pour Vendetta est un comics actuel (même s'il a presque 20 ans), lourd de sens et d'appréhensions. Alan Moore signe encore là une oeuvre intemporelle et de grande qualité, (mal) adaptée au cinéma par les frères Wachowski.
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Référence absolue en terme de bande dessinée américaine, cette oeuvre d'Alan Moore est une réussite tranchée reflétant bien les qualités et les thématiques que son auteur porte à coeur.

Un visuel froid et minimaliste qui dépeins à la perfection cette dystopie au sein de laquelle évolue un héros charismatique qui symbolise la rébellion.

Véritable hommage et réflexion sur l'anarchie, cette BD riche a grandement participé à la renommée de son auteur et mérite son statut d'oeuvre culte.
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Après que la Troisième Guerre mondiale est éclatée à la fin des années 80, l'Angleterre a sombré dans le chaos ; puis un régime totalitaire, contrôlant tout, a pris le contrôle de la vie des citoyens anglais. Les homosexuels, les noirs, les inaptes ont été tout simplement éliminés. C'est dans ce contexte qu'un étrange personnage, V, apparaît et commence à semer le trouble en s'opposant au gouvernement anglais…
J'ai un avis assez mitigé sur ce Comics qui présente des passages passionnants et des parties trop confuses pour moi. Au fil des pages, mon intérêt a décliné avec des passages déroutants ou trop énigmatiques à mon goût. La seconde moitié de l'ouvrage manque de liant je trouve que l'on se perd vite dans le cours du récit. Les dessins n'aident pas non plus avec des tons noirs, bleu et jaune pastels qui ne facilitent pas la lecture.
Je reconnais la qualité du récit mais je crois que le style d'écriture n'est pas pour moi.
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