AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,32

sur 834 notes
5
51 avis
4
21 avis
3
6 avis
2
2 avis
1
0 avis
V pour Vendetta est un chef d'oeuvre de la BD, sans doute l'un des comics les plus importants de ces 25 dernières années (avec Mauss de d'Art Spiegelman et Watchmen... d'Alan Moore). Comme son nom l'indique, V pour Vendetta est une histoire de vengeance... Mais très vite, elle dépasse ce postulat de départ et deviens une bande dessinée politique, engagée, au message prenant une importance considérable quand on sait qu'elle a été écrite au milieu de la période Thatcher (du coup on lit la première partie avec un autre oeil).
Et puis, il y a ces personnages : V au masque de théâtre, au sourire figé, un étrange pantin manipulateur de ficelles armé d'une volonté extraordinaire, prêt à tout pour ouvrir les yeux d'un peuple engourdi par la peur. Est-il un fou ? Un terroriste ? Peut-on tuer pour l'idéal de liberté ? Doit-on tout
accepter pour pouvoir être libre ? Malgré le temps cette question est toujours au centre des préoccupations contemporaines. Décidément, le temps n'a pas d'emprise sur les chefs d'oeuvre. Mais n'oublions pas Evey, cette jeune femme condamnée à se prostituer pour survivre, est le petit mouton perdu. Plus qu'une faire-valoir, elle est à elle seule, le symbole d'une liberté bafoué, puis retrouvé au contact du héros.
Lien : http://wp.me/p10UK2-GF
Commenter  J’apprécie          50
Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore V pour Vendetta, il s'agit d'une dystopie uchronique imaginant un Royaume-Uni plongé dans une société fasciste contrôlant et surveillant tous les faits et gestes de ses citoyens et annihilant toutes populations différentes, que ce soit en termes de couleur de peau, de pensée politique ou d'orientation sexuelle. Au coeur de ce Londres totalitaire, une figure s'élève, masquée, et cherchent à changer les choses en réveillant la population et en lui donnant les clés de leur destin et de sa liberté: V. Là où le film de James McTeigue est plutôt limpide, se concentrant vraiment sur cet aspect de révolte et de liberté, l'oeuvre originale d'Alan Moore prend plus de détours en développant aussi de nombreuses sous-intrigues [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
Commenter  J’apprécie          41
Londres, fin du vingtième siècle, après une troisième guerre mondiale et nucléaire un gouvernement fasciste a pris le pouvoir. Tout est sous contrôle de l'Etat, les caméras assurent la sécurité, la police est omniprésente, la propagande diffuse l'unique émission de radio, les livres n'existent plus et toute culture est abolie. Mais, un homme surgit dans la nuit pour changer tout ça. Son nom, il le taggue à la bombe d'un V pour Vendetta.
V est un personnage inspiré des super-héros américains, en particulier de Batman, mais un Batman à l'envers, qui se bat contre la justice. Il est très ambigu et a un côté Joker très prononcé, comme le laisse deviner la couverture. C'est un personnage assez complexe, difficilement résumable (disons, égoïste et manipulateur), tout comme le personnage féminin qui l'accompagne, Evey. le scénario est impeccable, impossible de lâcher cette BD, même si j'ai trouvé la fin un peu longue (mais c'est peut-être dû au fait que j'avais déjà vu le film – médiocre par rapport à la BD, d'ailleurs – et connaissais le déroulement).
Le graphisme est superbe. Il rappelle les polars des années 40-50 avec des dessins moins léchés que les comics contemporains, on peut encore voir quelques coups de pinceaux volontaires. Et les couleurs en lavis sont très particulières, elles paraissent indissociables du dessin.
Les références sont assez nombreuses, on peut citer Orwell, bien sûr, mais aussi Aldous Huxley ou Fahrenheit 451. Tout ça dans une ambiance théâtrale, en évoquant les attentats anarchistes de la fin du dix-neuvième siècle ou les camps de concentrations nazis. En résumé, bien que cette BD s'inscrive tout à fait dans les codes de la culture pop, elle n'est pas sans ambition. Et puis, ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion de lire une BD où l'on trouve des citations de Shakespeare, Yeats ou Thomas Pynchon. Culte !
Commenter  J’apprécie          40
Un grand roman graphique... Bien plus complexe que le film (très bon au demeurant) que l'on en a tiré... de plus, il donne une vision si pessimiste d'une Angleterre fasciste que l'on ne peut qu'adhérer...
Commenter  J’apprécie          40
Dessin clairement daté mais même si l'on n'accroche pas à ce style de dessin, l'histoire vous happe totalement. V pour Vendetta est un vrai chef d'oeuvre
Commenter  J’apprécie          40
V pour Vendetta fait sans conteste parti de ces classiques de la bande dessinée. Adapté il y a quelques années à l'écran par James McTeigue (avec Natalie Portman et Hugo Weaving), l'histoire et les personnages sont devenus des symboles.

V pour Vendetta, c'est un monde écrasé par une dictature, acceptée silencieusement par le peuple qui a peur. C'est une organisation implacable et extrêmement contrôlée. C'est, et surtout, l'histoire de ce V. un homme masqué, dont l'identité est inconnu, et qui pourrait, finalement, être n'importe qui.

Incroyable récit, non seulement bien dessiné mais également très bien écrit, avec d'incroyables tirades.
Commenter  J’apprécie          40
Une BD culte par son message! j'aurais préféré avec le recul le découvrir par le moyen du roman (même si le film est plutôt pas mal), car j'ai eu du mal avec le graphisme de la BD qui ne m'a pas convenu, et même un peu rebutée.
Commenter  J’apprécie          40
Et encore une BD au menu du jour, ou plutôt, comme se plait à les qualifier leur auteur, un roman graphique. Comme toujours avec Alan Moore c'est du lourd et du bon, du très bon même !
Le scénario tient la route, les personnages (dont celui de V bien entendu) sont mitonnés aux petits oignons. J'ai juste eu un peu de mal avec le dessin mais on finit par s'y habituer une fois happé par l'intrigue.
A noter que le film de James McTeigue, sorti en 2006, prend quelques libertés par rapport à la BD ; s'attirant ainsi, comme d'hab dirons nous, les foudres d'Alan Moore.
Notez que le masque de V a été rendu célèbre par le groupe de hackers Anonymous puisqu'il est leur principal symbole.
Commenter  J’apprécie          40
Je l'avais acheté il y a des années et je devais avoir un mauvais pressentiment.
Quelle déception.
Je lis les critiques sur Babelio et je ne vois que des éloges.
Je me suis forcé de lire jusqu'au bout pour voir si je ratais quelque chose.
Pourtant le dessin est difficilement lisible avec beaucoup de protagonistes, une longue histoire qui ne mène pas à grand chose, une traduction que je trouve calamiteuse.
À part le design du masque qui est rentré dans la légende, ce fut long, très long.
Commenter  J’apprécie          31
J'avais envie depuis longtemps de lire de classique de la BD (que je croyais américaine, je ne sais pas pourquoi !) qu'est "V pour Vendetta". Je me suis donc procuré cette intégrale car autant lire les six albums à la suite.
Et malheureusement j'ai été déçu. Je vois que sur Babelio cette intégrale a une note supérieure à 4 étoiles, donc suis-je passé à côté de quelque chose ?

Déjà, je vais m'attaquer à la forme. Pour moi, et c'est rédhibitoire pour une oeuvre graphique, "V pour Vendetta" est très mal dessiné. Les traits sont trop imprécis rendant la reconnaissance des personnages impossible. Quand il faut lire les phylactères pour savoir quels sont les personnages présents dans la case car leurs visages sont tellement vagues qu'ils se ressemblent tous, il y a problème. Et que dire de la colorisation ! Tout est dans les tons très sombres compliquant ou enlaidissant les dessins.

Concernant le scénario, on est devant une banale histoire de vengeance dans un monde dystopique.
La troisième guerre mondiale a eu lieu à la fin des années 80 et, comme les bombes atomiques ont été employées, il ne reste apparemment plus sur Terre que l'île de la Grande-Bretagne. Nous sommes maintenant en 1997 et un parti fasciste a pris le pouvoir. Il a banni toute culture (musique, film, livre) et a exilé dans des camps de concentration tous ceux qu'il jugeait impurs (étrangers, homosexuel(le)s...). Un homme, le Commandeur, dirige le pays aidé par une intelligence artificielle (le Destin) qu'Alan Moore n'a pas trop explicitée. Comme dans toute bonne société orwellienne, le peuple est surveillé en permanence (caméras et micros dans les domiciles et les rues) et une police, plus ou moins corrompue, fait régner l'ordre.
Le 5 novembre 1997, date anniversaire de la Conspiration des Poudres (attentat manqué en 1605 contre le roi Jacques Ier par des complotistes catholiques dont Guy Fawkes) fêtée depuis en Angleterre, un justicier masqué, appelé V, se dresse contre le pouvoir et réussit à faire sauter le palais de Westminster. Petit à petit, il infiltre et pirate les rouages du parti unique faisant tomber le pays dans l'anarchie dans le but qu'un ordre nouveau naisse ensuite.
Le lecteur s'aperçoit également que les actions de V sont motivées par un désir de vengeance par rapport aux sévices qu'il a subis dans un camp de concentration, le forçant à porter un masque (réplique du visage de Guy Fawkes).

J'aurais sûrement été plus enthousiaste si David Lloyd avait réussi à retranscrire de manière plus agréable le scénario d'Alan Moore, et si ce dernier avait coupé quelques passages inutiles pour la compréhension de son oeuvre.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (1944) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4884 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}