Entre les mains du chevalier

Je continue mon périple dans la saga avec ce tome 9. Où l'on rencontre Cressida dite L'Archer et le chevalier Eldric.
Ce qui m'a plu dans ce tome est l'arrivée du dénouement d'un événement qui s'est déroulé au début de la série et qui restait depuis en suspend. Les détails se recoupent entre eux et l'on connaît enfin le nom de celui qui est responsable de nombreux malheurs depuis plusieurs mois au sein du clan Colqhoun et de ses alliés.
Il y a cependant un petit bémol du côté du couple principal. Eldric est un homme grand et fort, un chevalier loyal et résistant mais parfois avec Cressida, j'ai l'impression d'avoir lu le comportement d'un personnage autre. Toutefois, cela reste correct par rapport à Cressida qui quant à elle m'a horripilé par son comportement. Elle est jeune certes, mais avec tout ce qu'elle a vécu, on aurait dit une gamine immature en plus d'être une très mauvaise menteuse.
Concernant l'histoire en elle-même, j'ai apprécié que l'auteure montre ce que produit le formatage des gens par d'autres. L'emprise que peut avoir une personne d'autorité sur celles qu'il a façonnées et qu'il utilise suivant son bon vouloir jusqu'à l'éliminer si la dite personne ne la satisfait plus.
Pour conclure, ce tome se lit simplement mais je lui préfère l'opus précédent, plus intrigant. Par contre, il a le mérite de faire avancer le fil conducteur de cette série et cela fait du bien. Je suis curieuse de lire le prochain tome et de voir où cela nous mène.
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J'ai beaucoup aimé la force de l'héroïne, ses atouts d'assassin habile et furtive. Hélas, quel manque de cohérence quand ensuite, elle se révèle si faible face au viril chevalier qui la fait prisonnière. Son histoire est intéressante. On la sent sous l'emprise de son horrible père, mais justement, ce père est tellement caricatural dans sa méchanceté et sa noirceur qu'on ne comprend pas qu'il puisse rester une once d'attachement de sa fille pour lui. Il y a de beaux passages où on se laisse prendre par l'action, mais ils ne font pas oublier les défauts du récit.