AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782845383784
140 pages
Panini France (01/09/2004)
3.62/5   17 notes
Résumé :
La vie de Bruce Banner bascule le jour où il est victime de l'explosion dune bombe gamma. Il se transforme alors en une redoutable créature : Hulk. Retour sur les origines du colosse avec la révélation d'un secret qui va changer à jamais votre vision du héros.
Que lire après Hulk : GrisVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le tandem Jeph Loeb + Tim Sale s'est rendu célèbre pour avoir réalisé de mémorables histoires de Batman (par exemple Batman Dark Victory). Après ces histoires chez DC, ils viennent mettre en oeuvre leur magie chez Marvel. Cela donnera 3 histoires : Daredevil jaune (en 2001), Spider-Man bleu (en 2002) et celle-ci de Hulk (en 2003).

Une nuit plus dure que les autres, Bruce Banner demande à Leonard Samson de le recevoir dans son cabinet de consultation psychologique. Banner a besoin de parler, d'être écouté, d'être entendu et d'être gentiment contredit. Il revient sur la journée où il a été irradié par les rayons gamma et sa rencontre avec Rick Jones. Il raconte avec le recul du temps passé les 2 ou 3 premières journées à partir desquelles la personnalité de Hulk s'est manifestée. Il explore la naissance de Hulk en tant qu'individu, sa relation haineuse avec le général Ross, sa relation compliquée avec Betty Ross, et l'usage de sa force incommensurable. Jeph Loeb dévoile même que pendant ces 3 jours Hulk a été confronté à un superhéros.

Les 3 récits "couleur" (jaune, bleu et gris) de Loeb & Sale sont l'occasion pour les auteurs d'éclairer d'un jour différent la relation originelle entre le héros et sa dulcinée (réelle, future ou potentielle). Jeph Loeb a vraiment choisi de se concentrer sur les premières heures d'existence de Hulk, racontées rétrospectivement par Banner, plusieurs années après. Loeb enchevêtre la narration des tribulations de Hulk qui développent les situations décrites dans le premier épisode de la série paru en mai 1962, avec les réflexions de Banner qui analyse les événements pour leur trouver un sens ou une interprétation. Loeb évite de verser dans un jargon psychanalytique, même s'il évoque la culpabilité, les pulsions suicidaires, la peur de l'arbitraire, les 5 étapes du deuil d'Elizabeth Kubler-Ross, etc. Pour ce qui est des actions de Hulk, le lecteur familier avec le premier épisode de 1962 retrouvera les éléments les plus marquants tels que le sauvetage de Rick Jones, l'hostilité immédiate du général Thaddeus Ross envers Hulk, et la cellule providentielle dans laquelle Hulk passe une nuit. Loeb & Sale respectent bien sûrs la couleur originelle du monstre : gris. Loeb se permet également de rajouter une scène ou deux qui avaient été classées secret défense, dont un combat d'un superhéros contre Hulk. Mais à la lecture il s'avère que les 2 narrations (les premiers pas de Hulk en images et par les dialogues, et les réflexions de Banner et Samson) ont du mal à coexister, le lecteur devant faire l'effort délicat de passer de l'une à l'autre tout en conservant la continuité des 2 fils, ce qui demande une forte attention.

Dans les notes en fin de volume, Tim Sale explique qu'il a défini l'apparence de Hulk à partir des premiers épisodes dessinés par Jack Kirby et d'une parodie dessinée par Marie Severin. Son Hulk dispose d'énormes sourcils broussailleux perchés sur de grosses arcades sourcilières proéminentes, avec une tête pratiquement enfoncée dans les épaules, sans cou. L'un des objectifs graphiques était de marier la monstruosité de Hulk, avec une exagération comique, pour placer le personnage à mi-chemin entre l'abomination contre nature et la vision d'artiste bénéficiant de la licence artistique. le ton dramatique du récit fait bien sûr pencher la balance du coté de l'horreur, l'aspect comique contrebalançant les passages les plus noirs. Cela donne des séquences inoubliables dans lesquelles le lecteur prend conscience que Hulk est vraiment comme un enfant qui vient de naître, il a à peine 24 heures d'existence (je pense en particulier à la scène où Hulk examine un lapin).

Tim Sale reste un conteur graphique hors pair dans ces pages. Il utilise une mise en page aérée dans laquelle Hulk a bien du mal à tenir complètement dans les cases (le général Ross également). Sa maîtrise de l'encrage lui permet de rendre compte des épaisseurs et des volumes, mais aussi des ambiances, et de l'ambivalence du comportement de certains personnages (à commencer par le général Ross). le tête-à-tête entre Betty Ross et Hulk est une leçon de mise en scène, d'expressions complexes des visages et de langage corporel. le combat entre Hulk et le superhéros met en évidence la brutalité des coups, l'ineptie inhérente à cet affrontement, le manque d'expérience des 2 combattants, l'inanité du conflit. La présence physique de Hulk dégage une force inéluctable qui en impose au lecteur. L'acharnement déraisonné du général Ross s'affiche sur son visage grâce à un style qui rappelle Jack Kirby. Rick Jones ressemble vraiment à un grand adolescent rebelle qui évoque la fragilité de James Dean. Bien sûr, Tim Sale joue également avec les proportions pour amplifier les sensations. Il sait aussi réduire à sa plus simple expression quelques moments pour les rendre d'autant plus efficaces (l'oeil de Hulk au judas de la porte d'entrée du foyer des Ross).

De prime abord, ce récit semble diverger du cadre établi par Yellow et Blue, mais il s'agit bien de voir sous un nouvel éclairage la relation amoureuse naissante qui unissait Betty Ross à Bruce Banner. Jeph Loeb fait une fois de plus preuve d'une grande perspicacité pour mettre à jour ces sentiments et leur fondation. Tim Sale délivre des planches magnifiques de bout en bout, qui proposent une vision artistique spécifique au personnage de Hulk, tout en restant dans le style graphique habituel de cet artiste. Ce récit souffre malgré tout du trop grand décalage qui existe entre les commentaires à posteriori de Banner et l'histoire de Hulk.
Commenter  J’apprécie          60
Le tandem Jeph Loeb + Tim Sale s'est rendu célèbre pour avoir réalisé de mémorables histoires de Batman (par exemple Batman Batman : Un long Halloween). Après ces histoires chez DC, ils viennent mettre en oeuvre leur magie chez Marvel. Cela donnera 3 histoires : Daredevil jaune (en 2001), Spider-Man bleu (en 2002) et celle-ci de Hulk (en 2003).

Une nuit plus dure que les autres, Bruce Banner demande à Leonard Samson de le recevoir dans son cabinet de consultation psychologique. Banner a besoin de parler, d'être écouté, d'être entendu et d'être gentiment contredit. Il revient sur la journée où il a été irradié par les rayons gamma et sa rencontre avec Rick Jones. Il raconte avec le recul du temps passé les 2 ou 3 premières journées à partir desquelles la personnalité de Hulk s'est manifestée. Il explore la naissance de Hulk en tant qu'individu, sa relation haineuse avec le général Ross, sa relation compliquée avec Betty Ross, et l'usage de sa force incommensurable. Jeph Loeb dévoile même que pendant ces 3 jours Hulk a été confronté à un superhéros.

Les 3 récits "couleur" (jaune, bleu et gris) de Loeb & Sale sont l'occasion pour les auteurs d'éclairer d'un jour différent la relation originelle entre le héros et sa dulcinée (réelle, future ou potentielle). Jeph Loeb a vraiment choisi de se concentrer sur les premières heures d'existence de Hulk, racontées rétrospectivement par Banner, plusieurs années après. Loeb enchevêtre la narration des tribulations de Hulk qui développent les situations décrites dans le premier épisode de la série paru en mai 1962, avec les réflexions de Banner qui analyse les événements pour leur trouver un sens ou une interprétation. Loeb évite de verser dans un jargon psychanalytique, même s'il évoque la culpabilité, les pulsions suicidaires, la peur de l'arbitraire, les 5 étapes du deuil d'Elizabeth Kubler-Ross, etc. Pour ce qui est des actions de Hulk, le lecteur familier avec le premier épisode de 1962 retrouvera les éléments les plus marquants tels que le sauvetage de Rick Jones, l'hostilité immédiate du général Thaddeus Ross envers Hulk, et la cellule providentielle dans laquelle Hulk passe une nuit. Loeb & Sale respectent bien sûrs la couleur originelle du monstre : gris. Loeb se permet également de rajouter une scène ou deux qui avaient été classées secret défense, dont un combat d'un superhéros contre Hulk. Mais à la lecture il s'avère que les 2 narrations (les premiers pas de Hulk en images et par les dialogues, et les réflexions de Banner et Samson) ont du mal à coexister, le lecteur devant faire l'effort délicat de passer de l'une à l'autre tout en conservant la continuité des 2 fils, ce qui demande une forte attention.

Dans les notes en fin de volume, Tim Sale explique qu'il a défini l'apparence de Hulk à partir des premiers épisodes dessinés par Jack Kirby et d'une parodie dessinée par Marie Severin. Son Hulk dispose d'énormes sourcils broussailleux perchés sur de grosses arcades sourcilières proéminentes, avec une tête pratiquement enfoncée dans les épaules, sans cou. L'un des objectifs graphiques était de marier la monstruosité de Hulk, avec une exagération comique, pour placer le personnage à mi-chemin entre l'abomination contre nature et la vision d'artiste bénéficiant de la licence artistique. le ton dramatique du récit fait bien sûr pencher la balance du coté de l'horreur, l'aspect comique contrebalançant les passages les plus noirs. Cela donne des séquences inoubliables dans lesquelles le lecteur prend conscience que Hulk est vraiment comme un enfant qui vient de naître, il a à peine 24 heures d'existence (je pense en particulier à la scène où Hulk examine un lapin).

Tim Sale reste un conteur graphique hors pair dans ces pages. Il utilise une mise en page aérée dans laquelle Hulk a bien du mal à tenir complètement dans les cases (le général Ross également). Sa maîtrise de l'encrage lui permet de rendre compte des épaisseurs et des volumes, mais aussi des ambiances, et de l'ambivalence du comportement de certains personnages (à commencer par le général Ross). le tête-à-tête entre Betty Ross et Hulk est une leçon de mise en scène, d'expressions complexes des visages et de langage corporel. le combat entre Hulk et le superhéros met en évidence la brutalité des coups, l'ineptie inhérente à cet affrontement, le manque d'expérience des 2 combattants, l'inanité du conflit. La présence physique de Hulk dégage une force inéluctable qui en impose au lecteur. L'acharnement déraisonné du général Ross s'affiche sur son visage grâce à un style qui rappelle Jack Kirby. Rick Jones ressemble vraiment à un grand adolescent rebelle qui évoque la fragilité de James Dean. Bien sûr, Tim Sale joue également avec les proportions pour amplifier les sensations. Il sait aussi réduire à sa plus simple expression quelques moments pour les rendre d'autant plus efficaces (l'oeil de Hulk au judas de la porte d'entrée du foyer des Ross).

De prime abord, ce récit semble diverger du cadre établi par Yellow et Blue, mais il s'agit bien de voir sous un nouvel éclairage la relation amoureuse naissante qui unissait Betty Ross à Bruce Banner. Jeph Loeb fait une fois de plus preuve d'une grande perspicacité pour mettre à jour ces sentiments et leur fondation. Tim Sale délivre des planches magnifiques de bout en bout, qui proposent une vision artistique spécifique au personnage de Hulk, tout en restant dans le style graphique habituel de cet artiste. Ce récit souffre malgré tout du trop grand décalage qui existe entre les commentaires à posteriori de Banner et l'histoire de Hulk.
Commenter  J’apprécie          20
A l'instar des deux autres volets, "Daredevil - Jaune" et "Spiderman - Blue", Jeph Loeb et Tim Sale revisitent ici un moment clé de la vie d'un super-héros, en l'occurrence Hulk.

A l'origine, dans Hulk #1, Stan Lee avait imaginé son héros en gris, mais, pour des raisons d'impression et sans aucune explication, il passa au vert lors de Hulk #2. Jeph Loeb et Tim Sale ("Daredevil (100% Marvel)", "Hulk (100% Marvel)", "Catwoman", "Superman - For All Seasons", "Batman - Un Long Halloween", "Batman - Dark Victory") racontent ce qui s'est passé entre le passage du Hulk gris au Hulk vert et achèvent leur trilogie (jaune/bleu/gris) souvenir.

Tout comme dans "Daredevil - Jaune", où la couleur référait à la couleur initiale qu'arborait le démon d'Hells Kitchen en hommage à son père, le gris fait ici allusion à la couleur de peau initiale de ce mastodonte que tout le monde connaît en vert.

Dans "Daredevil - Jaune" les auteurs utilisent une lettre posthume de l'homme sans peur à sa bien-aimée Karen. Dans "Spiderman - Blue" c'était Peter Parker qui conversait avec la défunte Gwen Stacy via un magnétophone. Ici, c'est une conversation entre Bruce Banner et son ami psychiatre, Léonard Samson, qui rythme l'histoire et permet de revenir sur les premiers instants de Hulk. le concept des trois miniséries est donc similaire, avec une narration en voix-off qui accompagne les pensées du héros et un récit qui baigne dans de nombreux sentiments à l'égard d'un amour perdu.

Le grand problème avec Hulk est cependant de réussir à construire un scénario intéressant car il faut avouer que ce personnage vert à l'intelligence et l'élocution fortement limitée ne s'y prête pas facilement. Ce récit a également du mal à se soustraire aux limites du personnage. Heureusement que le graphisme stylé et élégant de Tim Sale compense légèrement cette lacune.
Commenter  J’apprécie          10
Bleu, jaune et maintenant gris. Je boucle cette trilogie « Souvenir » de Loeb & Sale par le personnage que j'apprécie le moins. Libre inspiration du Jekyll & Hyde de Louis Stevenson, Hulk retrouve ici son gris initial le temps d'une séance chez le psy.

Le personnage ne m'emballe pas mais les codes qui m'ont séduits dans les deux tomes précédents fonctionnent. Ce Hulk est volontairement suranné, dans une Amérique qui subsiste uniquement dans les films, rappelant les premières publications d'un anti-héros à l'anger management aussi subtil que volatile.

Certainement pas mon préféré, mais s'intègre parfaitement dans une trilogie qui aurait pu s'étoffer de quelques tomes supplémentaires, pour un plaisir égoïste…
Commenter  J’apprécie          00
📚Bruce Banner est le brillant scientifique à l'initiative de la bombe Gamma.
Alors qu'il s'apprête à la tester pour l'armée, il remarque la présence d'un jeune gamin sur la zone d'essai.
Sans aucune hésitation, il se jette à la poursuite du jeune Rick Jones, réussissant à le pousser hors de portée juste avant l'explosion de la bombe.
Malheureusement pour le scientifique, l'impact le frappe en plein corps.
Extirpé par Rick, il sent que quelque chose a changé en lui.
Lors d'un accès de colère, il se transforme pour le première fois en une imposante créature grise.
On lui trouve très vite un surnom : Hulk.


🖊Hulk : Gris est réécriture psychanalytique des origines du colosse vert qui offre une porte d'entrée accessible aux futurs lecteurs.


Moderne, tout en étant respectueuse de la création de Stan Lee et Jack Kirby, ce Hulk nous régale notamment grâce au travail de Tim Sale qui, pour l'occasion, propose une vision personnelle et graphique de ce Hulk gris.


🧔chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/hulk-gr..
Commenter  J’apprécie          10


critiques presse (2)
CNLJ
24 avril 2023
Réédition d'une mini-série incontournable datant de 2003-2004 et consacrée aux débuts de l'Incroyable Hulk, alors que celui-ci avait encore la peau grise.
Lire la critique sur le site : CNLJ
Sceneario
17 janvier 2018
Le travail de Tim Sale est juste fabuleux, enluminé par les couleurs inspirées de Matt Hollingsworth. Une histoire à redécouvrir, qui mérite une belle place dans votre collection comics.
Lire la critique sur le site : Sceneario

Lire un extrait
Videos de Jeph Loeb (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jeph Loeb
À l'occasion de ses 60 ans, l'Homme sans peur dévoile tous ses secrets à Aurélien & Émile dans ce nouvel épisode du Panini Cast !
Titres abordés :
Je suis Daredevil - Edition 60ème anniversaire (Marvel Anthologie) - Collectif
Les épisodes de Daredevil avant Miller sont à retrouver dans la collection intégrale
Daredevil par Frank Miller (Marvel Omnibus) - Frank Miller, David Michelinie, Roger McKenzie
Daredevil par Frank Miller : Companion (Marvel Omnibus) - Frank Miller, Bill Sienkiewicz, David Mazzucchelli & John Romita Jr.
Daredevil : En disgrâce (Marvel Epic Collection) - Collectif
Daredevil Jaune (Marvel Hors collection) - Jeph Loeb & Tim Sale
Tout Daredevil par Brian Michael Bendis & Alex Maleev est disponible en 4 volumes dans la collection Marvel Deluxe
Tout Daredevil par Ed Brubaker est disponible en 3 volumes dans la collection Marvel Deluxe
Tout Daredevil par Mark Waid est disponible en 2 volumes dans la collection Marvel Omnibus
Daredevil T01 : Connaître la peur (Marvel Deluxe) - Chip Zdarsky & Marco Checchetto
Daredevil T01 (Marvel 100%) - Saladin Ahmed & Aaron Kuder
LE titre par lequel débuter selon nous : Aurélien : Daredevil : Sous l'aile du Diable (Marvel Must-have) de Kevin Smith & Joe Quesada Emile : Daredevil : Renaissance (Marvel Must-have) de Frank Miller & David Mazzucchelli
Notre histoire préférée : Aurélien : Daredevil : L'homme sans peur (Marvel Must-have) de Frank Miller & John Romita Jr. Emile : le Décalogue (histoire disponible dans le 4ème et dernier tome du Daredevil de Brian M. Bendis)
Merci à Emmanuel pour le montage et ClemB pour l'habillage sonore.
+ Lire la suite
autres livres classés : comicsVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (35) Voir plus



Quiz Voir plus

Comics : Les héros de Marvel

Elle peut se dématérialiser, et ainsi traverser les objets solides, les murs, les plafonds ... Il s'agit bien sûr de ...

Kate Winslet
Kitty Pryde
Hello Kitty
Katy Perry

10 questions
242 lecteurs ont répondu
Thèmes : comics , super-hérosCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..