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sur 1676 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'irais tuer pour vous, après le choc Nous rêvions juste de liberté. Pas facile de passer après l'inoubliable Bohem lorsqu'on ouvre un roman du même auteur, même si chaque publication a sa propre identité. J'avais quelques appréhensions ...

... infondées. Changement de braquet, Henri Loevenbuck a un talent fou pour se réinventer dans un thriller quasi documentaire qui nous fait plonger dans toute la géopolitique officielle et officieuse des années 1985 – 1988 : affaires des otages au Liban, série d'attentats frappant Paris des Galeries Lafayette à la rue de Rennes, guerre des ambassades entre la France et l'Iran, naissance du terrorisme islamique né des guerres civiles libanaises, de l'Iran de Khomeini et du Hezbollah, rivalités politiques dans le cadre de la cohabitation Mitterrand – Chirac avec Pasqua comme ministre de l'Intérieur ...
L'intrigue est exigeante, passionnante , la maitrise de l'auteur est évidente pour restituer toute la lourdeur de cette époque à partir de la masse documentaire qu'il a forcément ingurgité pour parvenir à la condenser en une intrigue cohérente et fluide.
Le souffle romanesque est lui insufflé par la formidable personnalité du héros, Marc , recruté par la DGSE comme agent clandestin, comme assassin de la République lorsque la cause le dictera, pour nous protéger, pour protéger nos libertés. Il sera Hadès, un homme seul face aux secrets d'Etat. Un incroyable personnage, romantique comme l'était Bohem, prêt à ne rien sacrifier pour sa liberté, victime sacrificielle en puissance donc sur l'autel de la raison d'Etat.

Ma lecture a été lente pour pouvoir digérer toute la masse d'informations délivrée dans chaque chapitre, je m'y suis un peu perdue parfois par manque de pré-requis sur toute cette période du milieu des années 1980.

Nous rêvions juste de liberté m'avait bouleversé , secoué au point d'en pleurer en le refermant. Là, malgré les belles envolées introspectives lors des extraits des Carnets de Marc qui parsèment le récit - action, on est très clairement sur un autre registre qui sur moi, a eu pour effet de stimuler mon cerveau plus que mon coeur ( que j'aurais aimé voir s'emballer plus fort, j'aurais aimé vibré plus ).
Mais j'applaudis ce thriller qui rend intelligent, pousse à la réflexion en écho aux enjeux actuels qui secouent la France depuis les attentats de Charlie : sur qui compter pour défendre nos libertés ? Comment assurer notre sécurité sans basculer dans mettre à mal nos idéaux démocratiques qui sont le socle de notre société ? Jusqu'où aller ?

Un bel hommage de l'auteur à l'agent clandestin qui lui a confié sa vie et qui lui a inspiré le personnage de Hadès. Un " soutier de la gloire " pour reprendre la superbe expression de Pierre Brossolette.

Ma page FB https://www.facebook.com/1poulpedeslivres

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C’était il y a trois ans. Grâce à Babelio j’avais la chance de rencontrer Henri Loevenbruck pour de vrai, et de lui avouer (bredouillant comme une débutante) à quel point son dernier roman m’avait touchée ("Nous rêvions juste de liberté", à découvrir sans faute si ce n’est déjà fait).

Au fil de cette entrevue l’auteur avait évoqué le nouveau projet sur lequel il travaillait déjà.
« Ça s’appellera "J’irai tuer pour vous" », qu’il avait dit.
Une biographie inspirée de la vraie vie de l’un de ses amis, nom de code Hadès, agent clandestin pour la DGSE, ou tueur au service de la raison d’état, c’est vous qui voyez.

Autant préciser que je les attendais avec impatience, Henri et son nouveau bébé.

Enfin nous y voilà.
Et par une étrange coïncidence, ce nouveau récit entre en résonance avec ma lecture précédente, "Le Lambeau", témoignage post attentat-de-Charlie-Hebdo, drame à la suite duquel, selon Loevenbruck, son ami-espion se serait enfin décidé à lui confier l’histoire de sa vie.

La boucle est donc bouclée, et plus encore car dans ce livre aussi l’on subit la vague d’attaques terroristes à Paris, mais dans les années 80 cette fois, trente ans pile avant Charlie.

Attentats, Hezbollah, Iran, Syrie, otages français détenus au Liban, cohabitation Chirac-Mitterrand… pas toujours facile de m'y retrouver dans les enchevêtrements politiques et géopolitiques d’une actualité dont je me souviens mal. Et pourtant j’ai peu à peu été captivée par la destinée de ce jeune baroudeur paradoxal et déterminé, homme de l’ombre et de devoir plongé dans les méandres de l’Histoire.

Une immersion instructive et documentée dans la mécanique obscure des services du renseignement, au suspense haletant digne des meilleures fictions d’espionnage, mais aussi un hommage sensible et humaniste à ce personnage au tempérament exceptionnel, qui méritait sans aucun doute qu’on lui consacre un tel pavé.

Mission réussie, agent Loevenbruck.


Ҩ

Un grand merci à Babelio et aux éditions Flammarion d’avoir exaucé mon souhait quant à ce livre auquel je tenais en particulier.

Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Marc, en plus d'être jeune et beau gosse, possède la particularité notoire de tuer pour vous.
Le gendre idéal, en somme.
Un esprit légèrement frondeur et une aptitude au tir de précision frontal en feront, paradoxalement, une cible de choix pour la DGSE .
Il est désormais un barbouze, un invisible.
Un chien de la République prêt à mourir pour elle.

Ce bouquin aurait pu porté le titre du précédent opus tant il y est question, une fois encore, de liberté.
Liberté pour ces otages détenus au Liban.
Liberté d'aimer malgré un passé qui tutoyait rarement le bonheur et un léger problème de canalisation émotionnelle que même destop y s'trouva fort marri face à une telle problématique de colère mal contrôlée.
Liberté pour tout un chacun d'évoluer en une contrée sans redouter l'attentat désormais de saison.

Un peu lent à se mettre en branle, J'irai Tuer Pour Vous fait mieux que se rattraper une fois le cadre illégal posé.
Porté par un anti-héros attachant, il fait également la part belle à la géopolitique sans jamais être rasoir (d'Okham, hu, hu, hu).
S'inscrivant pleinement dans l'ère du temps, son large spectre informatif apparaît aussi documenté que crédible.
Où il y est question de traque, de politique politicienne faisant fi de toute considération humaniste à son seul profit, de tourtereaux ayant choisi de tenter le coup tout en appréhendant un mur de fort belle facture au loin, le tout si parfaitement amalgamé qu'il ferait presque passé ce 826 feuillets poche pour un 820. Pensez à un p'tit marque-ta-page, on sait jamais.

J'irai tuer pour vous est tellement plus que tout cela.
Il est finalement un énorme panard de lecture totalement différent de son prédécesseur en terme de sujet mais pas loin de l'égaler en terme de plaisir pur.

On vient d'enquiller direct sur Le Bureau des Légendes.
Hasard ? Coïncidence ? Je n'crois pas, non...
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Quel genre d'homme sont-ils, ces agents « alpha » rattachés aux services secrets français ? de quelles qualités faut-il disposer pour accepter, sans état d'âme, des missions officieuses de « neutralisation » discrète d'ennemis de la République, en général des assassins : des terroristes ou leurs commanditaires ?

Le romancier Henri Loevenbruck a croisé la route d'un tel homme et il est devenu son ami. Dans son dernier livre, J'irai tuer pour vous, l'écrivain, qui se plait à explorer avec succès diverses voies offertes par la littérature, a romancé l'histoire authentique de cet homme qui vécut pendant deux années une expérience de tueur au service de la France. Un homme au profil étonnant, marqué à jamais par l'épreuve, ancré dans des principes moraux auxquels il n'aura jamais dérogé, parce que sa seule motivation était la défense de la France, de ses valeurs et de son peuple. Prêt à aller tuer pour nous.

La bonne idée de l'auteur est d'avoir situé le parcours de son héros dans l'histoire de notre pays entre décembre 1985 et mai 1988. Une période marquée par des tensions conflictuelles très vives entre la France et la République islamique d'Iran, cette dernière se livrant à des chantages diplomatiques sans limites, soutenus par des actions terroristes menées par le Hezbollah et le Djihad islamique : attentats à la bombe à Paris, enlèvements et séquestration de diplomates, de journalistes et de chercheurs français au Liban. Celles et ceux de ma génération n'ont pas oublié leur calvaire.

Le livre montre les atermoiements de la diplomatie et des services secrets français, dans une période de forte concurrence politique entre la droite de Jacques Chirac et les soutiens du Président Mitterrand. Les hommes politiques et les principaux hauts fonctionnaires sont cités sous leur vrai nom, à l'exception d'un intermédiaire atypique, proche du ministre de l'Intérieur Charles Pasqua, d'origine corse comme lui, et que ceux qui se souviennent de l'affaire identifieront aisément. Les chausse-trappes volent bas, la liberté des otages et la sécurité de la population française semblant parfois moins compter que les enjeux électoraux.

La publication du livre revêt un éclairage tout particulier dans le contexte actuel d'escalade entre les États-Unis et l'Iran. Les méthodes de la République islamique n'ont pas changé en trente-cinq ans. Pourquoi faudrait-il que la tolérance et la patience soient toujours dans le même camp, face à la haine, à la surenchère et aux appels au meurtre des fous d'Allah ?

Je reste impressionné par le travail considérable que ce livre a exigé de son auteur : trois ans et demi pour écrire les 640 pages de l'ouvrage, composé de 200 chapitres très courts, qui sont autant de chroniques au jour le jour. Des petits chapitres qui donnent du rythme à la lecture. On passe de Paris à Beyrouth, ou, dans Paris, d'un lieu de pouvoir à l'autre. Une très intéressante reconstitution.

L'écriture est inégale. de très beaux passages, notamment des descriptions de paysages. Des chapitres romanesques émouvants, les agents secrets n'en étant pas moins des hommes. Des pages moins brillantes, dans le style de thrillers de bas étage, mais peut-être était-ce intentionnel de la part de l'auteur. Et puis quelques passages très détaillés, étirés en longueur, pour raconter les interventions-chocs de l'agent sur le terrain, une sorte de narration au ralenti ; en fait, un procédé littéraire un peu téléphoné, dont l'objet est d'intensifier l'intérêt du lecteur et de le mettre en suspens en le faisant attendre un prochain chapitre pour connaître l'issue de l'action en cours. Pas sûr que ça marche à tous les coups.

La vocation historique de l'ouvrage m'a passionné, mais sa partie romanesque a peiné à me séduire.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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♫ Got a licence to kill… Licence to kill ♪

Non, je ne vous parlerai pas de ce James Bond (Permis de tuer) que je n'ai d'ailleurs jamais vu pour cause de Timothy Dalton et en plus, je cite ce film juste pour le clin d'oeil au fameux "permis de tuer", car c'est un peu ce qu'on a donné à Marc Masson, mais sans les gadgets de James.

Assassin pour l'État… Mais sans contrat. On te vire quand on veut et si tu tombes, tu tomberas seul. Personne ne te tendra la main puisque tu as le statut d'un mercenaire/barbouze/fantôme (biffer la mention inutile) et que tu n'apparais sur aucun organigramme d'entreprise, que ce soit à la DGSE ou à la DST.

Pôle Emploi ne sera pas pour toi en cas de licenciement.

Voilà un thriller qui aura fait son boulot du début à la fin tant il m'a époustouflé et tenu en haleine, mêlant habillement la politique, l'espionnage, le terrorisme et la diplomatie, qu'elle soit en costard/cravate ou en treillis/AK-47.

Marc Masson… On devrait intenter un procès à ses parents pour cette répétition de Ma/Ma, mais bon sang, quel personnage hors-norme que ce type ayant déserté l'armée, s'étant fait mercenaire privé puis gardien pour des orpailleurs et assassin privé pour se venger avant de passer à assassin de la Cinquième (Ve) République.

Peu de temps mort dans ce roman ! D'ailleurs, tout en lisant, concentrée, je n'avais pas regardé le nombres de pages lues, quand mon regard est tombé en bas et que j'ai vu « 150 ». QUOI ?? Je n'étais même pas au quart du roman ?? Impossible, me suis-je dit, vu toutes les aventures que je venais déjà de vivre. Ben si !

On mélange des faits réels avec des fictifs, on nous fait voyager en Amérique Latine, en France, au Liban, on change un peu l'époque et on nous plonge dans les années 80, celles que j'adore parce que "Club Dorothée"… Oui, la politique, en ce temps-là, je m'en foutais royalement !

Le récit m'a entraîné dans les arcanes de la politique comme je me doutais qu'elles existaient, mais malgré tout, ça fait toujours froid dans le dos de les lire inscrites noir sur blanc.

C'était précis, vivant, réaliste, sans pour autant devenir gonflant. Durant tout son récit, l'auteur a su rester précis dans ses données sans pour autant nous gaver de politique. Captivée que j'étais par les chapitres rapides et aux divers intervenants, je n'ai pas vu le temps passer et ai terminé ce récit un peu sonnée, groggy, le coeur en vrac, mais pas au niveau des émotions de "Nous rêvions juste de liberté", ce qui est normal, les histoires ne sont pas la mêmes.

Malgré tout, le personnage de Marc Masson a su me toucher, m'émouvoir et c'est avec un sourire triste que j'ai refermé le roman, contente d'avoir lu cette histoire mais triste de le quitter, bien que la page tournée ne signifie pas qu'on oublie tout.

Un roman hautement addictif, un récit haletant, réaliste, basé sur des faits réels, avec des personnages ayant existé ou existant encore. Un thriller qui nous replonge dans les années 80 et croyez-moi, on est loin du Club Dorothée et de l'insouciance qui me caractérisait à l'époque.

Un thriller qu'on a du mal à lâcher et qui fait plus que de nous divertir : il nous instruit aussi !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je partage les excellentes critiques qui ont accompagné la parution de J'irai tuer pour vous. L'auteur situe son action dans les années 80 et s'appuie sur l'épisode des journalistes retenus en otage au Liban pour construire un récit solide, aux personnages d'une belle densité.
Loevenbruck fait preuve d'une rare pédagogie pour expliquer au lecteur les méandres politiques et économiques - tant nationaux qu'internationaux - de cette histoire dont tout le monde garde mémoire, notamment parce que les journaux télévisés de l'époque rappelaient chaque soir aux téléspectateurs les noms des otages et le nombre de jour de détention. Nous découvrons les dessous des tractations avec syriens, libanais et iraniens et les petites manoeuvres pas très nettes des clans de Chirac et Mitterrand qui utilisent l'affaire des otages pour, en période électorale, gagner des voix. Rien de nouveau, pas vraiment de scoop mais pour autant le récit est bien tissé et d'une grande clarté : les enjeux et stratégies deviennent limpides.
J'irai tuer pour vous - outre sa dimension historique et politique - est également un beau roman d'amour et d'amitié dont le personnage principal a suscité chez moi beaucoup d'affection. Marc Masson, l'agent qui oeuvre dans l'ombre de la DGCS, est un personnage inoubliable, incarnation du héros : cultivé, torturé, contenant mal sa violence, il est capable d'un incroyable dévouement pour le peuple français, n'hésitant pas à se sacrifier quand cela se présentera, sans état d'âme non plus quand il s'agit d'éliminer des terroristes. Bel amoureux aussi, sa passion pour Pauline apporte un peu de douceur à un récit qui est parfois assez violent.
Je ne découvre pas Loevenbruck, j'avais l'an dernier était totalement conquise par Ils rêvaient juste de liberté - énorme coup de coeur - et avais également beaucoup aimé le cycle de la Moira. J'apprécie son univers et son style parfaitement maîtrisé. C'est assez rare un auteur aussi éclectique qui passe d'un genre à l'autre, avec succès.
N'hésitez pas, la saison est à la lecture de pavés, bien au chaud, mettez vos pas dans ceux de Marc Masson.

Challenge PAVE 2019-2020 - 826 pages
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Mêlant des événements réels et des personnages fictifs, j'ai ressenti à la lecture de ce roman un sentiment de malaise alors que j'ai bien aimé ce nouveau livre .

Henri Loevenbruck situe son roman à partir de 1985 avec la prise des otages français au Liban , il y introduit un homme épris de justice et qui est recruté comme agent de l'ombre.
Ce malaise vient d'une part du fait du mélange des deux genres fiction-réalité car on a souvent du mal à trouver la frontière et le personnage principal , Marc Masson , a une vraie présence . D'autre part en découvrant (ou redécouvrant ) les négociations et les bidouillages entre les différents services de l'état ainsi qu'entre les hommes politiques des différents bords où les hommes en captivité ne sont que des enjeux pour les futures élections présidentielles ...

Je redoutais d'être déçue après mon coup de coeur pour le précédent roman : Nous rêvions juste de liberté mais cela n'a rien de comparable: c'est autre chose, avec pour moi , moins d'émotions mais il faut savoir segmenter et passer à autre chose .

Par contre, je me souviens bien des petits spots télévisés journaliers avec les noms et les photos des otages , dommage que les otages français actuels n'aient pas la même couverture médiatique !
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Je n'ai pas mis ce livre dans la catégorie coup de coeur, car il n'y a pas eu tout à fait la même alchimie que pour Nous rêvions juste de liberté. Mais il y a un gros point commun entre les deux : j'ai refermé le livre avec une boule dans la gorge et les larmes aux yeux. La différence est surtout dans le fait que je n'ai pas ressenti la même émotion tout au long de ma lecture. J'ai énormément apprécié, mais j'ai trouvé quelques longueurs qui ont un peu coupé l'élan du récit.
Malgré tout ça, je continue de classer cet auteur dans mes préférés. Il manie le thriller et le suspens avec brio, d'une plume simple et efficace. L'Histoire (pas si ancienne) et l'imagination s'allient pour emmener le lecteur très loin et plonger dans le monde secret de l'espionnage. Marc Masson prend tous les risques, aux dépens de sa propre vie personnelle, pour le bien de tous les autres, pour notre liberté à tous.
Une lecture complexe, foisonnante et émouvante.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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L'histoire d'une vie
Une histoire vraie, c'elle d'un homme de l'ombre au service de l'état, un agent secret si on veut, mais pas à la James Bond, non non, un vrai agent qui n'attend rien d'autre que d'accomplir ses missions au péril de sa vie, son adrénaline, sa raison de vivre.
Un homme qui indirectement nous protège nous, pour que nous puissions vivre libre.
Double identité, double vie, pour le compte des politiques de l'époque où les prémices du terrorisme islamique font rage, pour le compte de quelques fanatiques,
Marc Masson, personnage ambigu, plein de rage et de colère, mais débordant de compassion, ancien militaire, déserteur devenu baroudeur sera enrôlé par le gouvernement pour accomplir des missions plus ou moins dangereuses au moment où les attentats et les prises d'otages paralysent la France
Récupérer tantôt par le pouvoir en place tantôt par l'opposition, dans l'intérêt des français, mais surtout dans l'intérêt de ces politiques avides de pouvoir
Un pavé de plus de 800 pages avec quelques longueurs, mais 3 années d'écriture pour un ouvrage criant de vérité
Aux multiples récompenses méritées
L'intégration du journal intime de notre héros accroît la véracité de l'histoire et l'ensemble donne à réfléchir
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J'irais tuer pour vous | Henri Loevenbruck

Parmi les sujets qui me désintéressent totalement il y a la politique et tout ce qui touche à la religion.
Ici ce sont les deux thèmes qui habillent tout le récit. On peut donc dire que lire les 800 et quelques pages de ce livre tient du miracle pour moi...Et le pire dans tout ça c'est que j'y ai même pris du plaisir !

Le gros point fort, selon moi: les personnages.
Marc Masson, alias Hadès, est le principal atout de ce récit. À la fois fort et très humain, on se passionne pour sa carrière et son parcours de vie hors norme.

Le livre est palpitant, bourré de détails sans jamais être étouffant.
C'est aussi une mine d'infos sur des faits réels qui jalonnent cette période noire des attentats du milieu des années 80, j'ignorais beaucoup de choses sur ces événements et j'ai trouvé intéressant d'en savoir plus.

Sincèrement, même après avoir fini cette lecture je me demande encore comment l'auteur à réussi l'exploit de me faire aimer une telle histoire....le talent, forcément.
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