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4,1

sur 1410 notes
Un polar historique qui se déroule au moyen-âge, basé sur de fortes connaissances de cette période.
Nous suivons Andréa Saint-Loup, apothicaire de son état, dans sa quête.
Il va croiser de forts vilains ennemis, la torture, la mort, la violence et la trahison.
Il va surtout aussi rencontrer sur sa route de solides amitiés, le dévouement des plus jeunes, des sacrifices et du courage.
Les personnages sont haut en couleurs et attachants ; surtout les femmes fortes, libres et courageuses.
Les quelques jours d'Aalis dans la chèvrerie est mon passage préféré ; un peu de bienveillance lors de cette expédition sanglante.
Les dialogues sont savoureux et pince-sans-rire.
800 pages trépidantes.
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Un très fin coup de cœur! Les personnages sont taillés avec beaucoup de subtilité, l'auteur se sert d'une espèce de conflit de génération pour prémunir d'équilibre dans les relations entre les personnages, et pourquoi pas exalter un peu plus l'atmosphère. L'intrigue, astucieusement cousue, nous offre un voyage émouvant où se conjuguent histoire, ésotérisme, politique et suspens dans un langage assez singulier, avenant et très travaillé mêlant du désuet et de l'imaginatif. Tous les ingrédients s'agencent merveilleusement pour tenir en haleine du début jusqu'à la fin. L'auteur va jusqu'à pousser le bouchon aussi loin que parvenir à faire chuter la pression s'avère un exercice Gargantuesque, si bien qu'il en arrive à dénouer les choses tout en les nouant à nouveau, la fin ne fait que nous ramener à un éternel recommencement, une réponse engendre d'autres questions...
Excellent travail d'auteur! Avec une intrigue aussi complexe, il s'en est sorti avec prouesse!
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Autant de pages pour nous parler de "La plus grande énigme du Moyen Age" mais quelle énigme?
Je me doutais bien qu'à chaque fois qu'on voit une phrase de ce type sur les couvertures de livres il y a de quoi douter fort...
Ce roman ne sera pas un coup de coeur pour moi, tout d'abord car l'intrigue est vraiment trop longue pour le résultat qu'on lit à la fin, trop de descriptions à caractère religieux m'ont fait lâcher le fil de l'histoire et trop de digressions qui allongent l'histoire sans qu'il en fut nécessaire à mon avis.
J'ai trouvé par contre que l'écriture était incontestable et j'ai particulièrement apprécié le fait que le narrateur s'adresse au lecteur.
Cela dit plusieurs fois Mr Loevenbruck a avoué ne pas vouloir trop s'étaler sur l'histoire au risque d'ennuyer le lecteur et rentrer dans des explications trop lourdes voire trop indigestes eh bien je confirme ses dires et le félicite d'y avoir songé plus d'une fois. Il avait bien raison.
Bref, presque 800 pages c'est un peu trop pour une intrigue mêlée d'une touche ésotérique moyennageuse.
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Ne tentez même pas de prendre ce livre à doses homéopathiques, car le breuvage est doté d'un pouvoir d'accoutumance rapide et définitif.

Loevenbruck sculpte ses textes pour mieux nous émouvoir, en alliant histoire, polar, conte initiatique et philosophie. Le style est drôle, spirituel et narquois…

Le roman construit à la Ken Follett ou Christian Jacq nous gagne à sa cause par les aventures et le rythme effréné des courses poursuites. Deux destins se dévoileront à tour de rôle, aux senteurs d'Inquisition, de rivalités et de trahisons sur fonds de commerce de services et des faveurs.

Entre bonheur et mystère, jeunesse et histoire, le choc est violent et le lecteur se retrouve prisonnier d'un univers où fable et histoire se mélangent dans une décoction parfaite.

Haut risque d'empoisonnement !!!

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Lorgnant depuis quelques temps sur son cycle de la Moïra, c'est pourtant avec L'Apothicaire que je découvre Loevenbruck. Et, à mon avis, on va être amené à se recroiser lui et moi.
Ce roman nous immerge dans la France du XIVe siècle, plus précisément à Paris et en Occitanie, dans un premier temps. le lecteur y fera la rencontre d'Andréas Saint-Loup, notre apothicaire, et Aalis, une jeune Biterroise.

L'un, jouissant d'une éminente réputation dans son métier, voit sa vie subitement se draper de mystères, et se transformer en une quête fascinante qui lui feront parcourir les routes de France et de Navarre - et bien plus encore - à la recherche de pans de sa vie dont toute trace a inexpliquablement disparu.
L'autre, étouffant dans une triste vie de fille de drapier qui ne lui convient guère, perd subitement le contrôle des événements, après que son confident et seul ami, Zacharias, un vieux juif vivant reclus à l'extérieur de la ville, se fasse sauvagement assassiné.
Leur chemins se croiseront bientôt, Aalis fuyant ses démons, Andréas pourchassant les siens.

Baignant dans une atmosphère mystique et religieuse, ce roman, classé thriller historique, ne nous ménage que très rarement. Très rythmé, mené de bout en bout par une intrigue passionnante, difficile d'en décoller une fois le nez dedans.
Une quête haletante qui se transformera rapidement en traque, où se mèleront complots, machinations et moultes énigmes, et dans laquelle nous rencontrerons des personnages assez incroyables, souvent attachants, parfois répugnants, mais toujours d'une justesse remarquable.

Loevenbruck nous gratifie d'une plume très agréable, d'un humour bien dosé et d'une histoire richement documenté, où de nombreux personnages historiques viendront y trouver un rôle plus qu'intéressant.
Un vrai coup de coeur en ce qui me concerne, le peu de points négatifs que je pourrai trouver serait pur pinaillage de ma part, je vous en fais donc grâce. Foncez.
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Je ne souhaite surtout pas décourager les lecteurs qui ont envie de s'y plonger mais j'ai trouvé ce pavé à la sauce Eco beaucoup trop "copieux".....avec un air de déjà-vu, de déjà lu. Gavée à mi-chemin, j'ai quand même poursuivi, l'enthousiasme du début s'effilochant au fur et à mesure. Je suis restée émotionnellement en retrait devant toutes ces pérégrinations contées dans un style inégal, ponctuées de tournures moyenâgeuses pas très heureuses, une interpellation du lecteur plutôt dérangeante, et, au final, pas mal de lourdeurs ( voir extrait). Mais je souligne l'érudition de l'auteur, tout en déplorant son "tartinage".
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J'ai découvert cet auteur avec "Nous rêvions juste de liberté " , qui a été un coup de coeur. J'avais un peu peur que le reste de ses romans ne confirme pas le talent de l'auteur mais heureusement,t ,il n'en est rien ! Dans un tout autre registre ,puisque l'on se retrouve à la fin du Moyen-âge ,sous les Capétiens ,c'est avec un grand plaisir que je retrouve la plume de l'auteur . C'est un livre de plus de 700 pages ,et pourtant ,on ne tourne les pages que trop vite ! Très bien documenté sur le règne de Philippe le Bel et sur l'Inquisition ,on est complètement immergé dans le récit . On suit Andreas ,un apothicaire parisien ,en quête de réponses après la découverte d'événements mystérieux autour de lui . Cette quête sera ,de bien entendu ,semée d'embûches car il est pourchassé par l'Inquisition . Il a de fidèles compagnons de route qui sont des personnages tout aussi intéressants que lui . Excepté un passage qui m'a semblé peu vraisemblable par rapport à Aalis et au prévôt , j'ai trouvé ce roman assez exceptionnel car ,en plus d'être bien écrit ,il nous tient complètement en haleine ,tout en nous documentant sur bien des choses de l'époque ...Encore une fois ,bravo mr Loevenbruck !
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251 critiques publiées, l'essentiel a déjà été écrit. Ainsi,  je ferai court en taisant volontairement certains aspects…

À la fois thriller historique, roman d'aventures, récit initiatique et conte philosophique, le tout agrémenté d'une petite touche de fantastique, ce livre mêle brillamment les genres. Henri Loevenbruck, écrivain français que je découvre ici, a concocté pour ses lecteurs un breuvage littéraire hautement addictif. Y goûter,  c'est prendre le risque de ne plus pouvoir s'arrêter…

*

Direction le Paris médiéval du XIVème Siècle, rue Saint-Denis, où réside Andreas Saint-Loup - maître apothicaire de renom. Un matin,  en descendant les escaliers de chez lui,  son regard s'arrête sur une porte qui jusque-là avait échappé à sa conscience. En l'ouvrant, il découvre une pièce vide, semblant être là depuis toujours et pourtant oubliée de tous y compris de ses serviteurs. Il ne tarde pas à s'apercevoir également que le personnage d'un tableau trônant au-dessus de sa cheminée a disparu, comme si quelqu'un l'avait effacé. Comment cela est-il possible? 

"On ne peut croire ce qu'on ne comprend pas." (Extrait du Dialectica d'Abélard) 

Pour notre protagoniste, un homme de science et de raison dont la soif de savoir confine  à l'obsession, ces deux énigmes ne peuvent rester sans réponse. Contraint par la force des évènements à fuir la ville, pourchassé par le Grand Inquisiteur de France et de mystérieux cavaliers noirs, il prendra la route avec son apprenti à la recherche de sens, d'un passé évanoui des mémoires.

*

De la capitale au Mont Sinaï en passant par Saint-Jacques-de-Compostelle, nous les suivrons dans cette quête périlleuse teintée d'ésotérisme et de mysticisme. Les huit cents pages affichées en format poche pourraient laisser craindre quelques longueurs voire poindre l'ennui mais il n'en est rien. Menée tambour battant, riche en surprises et rebondissements, l'intrigue se révèle de bout en bout captivante.

L'auteur a effectué en amont un travail de recherche colossal et cela se ressent jusque dans le moindre détail. Contexte historique, us et coutumes de l'époque, sites parcourus, religion, médecine, philosophie, etc, les descriptions et références érudites foisonnent. Si je déplore quelques facilités (heureuses coïncidences) et émets une réserve  quant à la fin, il n'en demeure pas moins que j'ai passé un très agréable moment de lecture où mystères à éclaircir, personnages attachants, connaissances, réflexions, humour et émotions étaient au rendez-vous. 

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Un pavé qui mélange l'histoire et le fantastique.

Templiers, intrigues de cour et quête mystique, le parcours d'un apothicaire poursuivi par les puissants. Andreas de St-Loup découvre un jour une pièce vide dans sa maison, une chambre qu'il avait complètement oubliée. Et quand il observe aussi qu'une partie d'un tableau s'est effacée, il se demande s'il est en train de perdre la raison. C'est un peu le début de sa quête qui le mènera sur le chemin de Compostelle et jusqu'au mont Sinaï.

Si le roman se situe dans un contexte historique avec le roi Philippe le Bel et sa cour, l'ouvrage donne aussi dans le fantastique. En plus de l'énigme de cette pièce oubliée de sa maison, on aura des cavaliers noirs qui tenteront de le tuer, un livre qui n'existe pas, une discussion avec un fantôme et même la combustion spontanée d'un ennemi!

Un livre intéressant par son décor historique et ses réflexions sur la religion et la philosophie (et un petit plus pour l'émotion positive quand le grand maître de l'inquisition se fait occire à son tour…)

Mais un avis tout de même mitigé, car le personnage principal ne m'a pas été vraiment sympathique avec son ton pédant de donneur de leçons. Quant aux autres protagonistes, leur personnalité m'a semblé un peu mince.

J'ai trouvé l'ensemble trop long, des descriptions qui s'étirent, comme si parfois il s'agissait d'étaler l'érudition plutôt que de faire avancer une histoire. Dans le même sens, je n'ai pas aimé les interventions de l'auteur qui interrompt l'action pour s'adresser au lecteur :
« Le lecteur, comme il a voulu bien le faire plus tôt, nous pardonnera ici d'accélérer un instant la narration des événements que nous voulons porter à sa connaissance car, pour dire vrai, il serait fastidieux et inutile que de raconter en détail les quatre jours qu'il a fallu à Aalis pour aller de Pau à Bayonne, et notre histoire étant déjà un peu longue, nous ne voudrions perdre quiconque en chemin par d'inutiles détours. » (p.354)

Pour moi, ce genre de paragraphe est un inutile détour qui me donne justement envie d'abandonner…
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Andreas Saint-Loup alias l'Apothicaire est comme son patronyme nous l'indique maître apothicaire à Paris. Très réputé dans le quartier, cartésien et grande gueule c'est un iconoclaste au sens mélioratif du terme.

Un jour de l'année 1313, l'histoire se déroulant donc au Moyen-Âge, notre apothicaire remarque à mi-étage de son apothicairerie une pièce. Une pièce qu'il avait oubliée mais pourtant devant laquelle il passe chaque jour. Cette pièce est vide et toute propre et son personnel se souvient vaguement de cette pièce mais rien de plus. Eux-non plus n'y faisaient pas plus attention. Va découdre de cette petite chose étrange à l'esprit d'Andreas, ainsi qu'un tableau à moitié vide sur lequel il apparaît, tout une histoire énigmatique qui va le mener à travers les royaumes de France et de Navarre et plus.


Plus au sud, Aalis est une adolescente vivant chez ses parents, drapiers, à Béziers. Elle s'est liée d'amitié avec un juif qui loge dans une petite capitelle traditionnelle à l'extérieur de la ville, l'accès lui étant refusé. Cette amitié sera un élément capital de son avenir.

Henri Loevenbruck mène très habilement cette quête, mélangeant Histoire avec les personnages historiques de cette époque, anecdotes sur la société d'antan et malice dans l'écriture.

Il m'est dur d'écrire cette chronique sans trop en dévoiler mais j'espère suffisamment pour tenter le lecteur curieux, car une nouvelle fois l'auteur nous tient en haleine avec une intrigue singulière et des personnages hauts en couleur.

C'est le troisième roman que je lis d'Henri Loevenbruck (après Nous rêvions juste de liberté et J'irai tuer pour vous) et c'est dans un registre encore différent qu'il nous plonge avec une grande réussite, signe supplémentaire s'il en fallait un que c'est un romancier de talent et assurément à suivre.
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