Nous rêvions juste de liberté

Mon sentiment, ce que c'est le genre d'oeuvre écrite sur un sujet par une personne qui ne l'a pas expérimenté, pour des personnes qui ne l'ont pas expérimenté. On ressent un maque de réalisme, un perte de substance du vrai sujet. On flatte les clichés de l'auteur et du lecteur. En l'occurrence, il s'agit d'un roman sur la pauvreté dans un milieu ouvrier, les MC et la prison, accouché par et pour quelqu'un qui n'a pas connu les MC 1%, le système judiciaire ou carcéral. On se retrouve sur une caricature de ces sujets. le style parlé est un peu lourd, et potentiellement superflu : Bohem est un gamin issu d'un milieu populaire, certes, pas la peine de grossir le trait avec des tics de langage à la "ma parole" à tout bout de champ. le livre est loin d'être nul : il est moyen, sans plus. Il n'y pas vraiment de surprise scénaristique et il est un peu long (on pourrait facilement écrémer le livre d'un bon tiers). Au final, je me suis forcé à le terminer.

C'est un livre sur les mauvais garçons, un livre qui parle de motards (les vrai, pas les pedzouilles), un livre sur la fraternité et la trahison, et surtout un livre qui s'interroge sur la nature de la liberté dans le contexte de la société moderne. C'est un livre qui fleure bon les années 1970, quand les Rockers devienne Hippies. Comme il est dit plus haut, la fin est un uppercut qui fait chialer, et peut-être comprendre ce que l'auteur a voulu nous dire.