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4,48

sur 4214 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman agréable à lire dans son ensemble, qui prend le temps de poser l'intrigue et de se dévoiler au fil des pages. C'est un sacré road trip que nos personnages vivent, mais surtout un veritable voyage iniatique où l'amitié, la fidélité et l'honneur sont mis à rude épreuve. Je n'ai pas réussi à m'attacher plus que ça aux personnages, sauf à Bohem durant la dernière partie et jusqu'à la fin...
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J'ai découvert ce roman car il était le choix de lecture commune de février de notre bookclub, sur le thème « l'amitié ». Malgré le succès qu'il a eu, je n'en avais jamais entendu parler, donc j'étais contente de découvrir ce roman, qui faisait apparemment l'unanimité. Malheureusement, mon avis est plutôt mitigé et il m'a fallu du temps pour mettre des mots sur mon ressenti car en finissant ma lecture, j'étais incapable de dire si je l'avais aimée ou non.

Nous rêvions juste de liberté, c'est un roman sur l'amitié, sur ces personnes que l'on choisit et qui deviennent des frères ou soeurs de coeur. C'est aussi un roman sur la liberté, la quête ultime de notre personnage principal, Bohem. Celui-ci découvre l'amitié et la liberté lors de sa rencontre avec Freddy, dans le nouveau lycée où Bohem atterrit après avoir été viré du précédent. Mais intégrer la bande de Freddy, ça se mérite. Et lorsque les épreuves ont été réussies, c'est « à la vie, à la mort », la loyauté entre frères avant tout. Mais à la suite d'un terrible événement, Bohem décide de tout quitter à bord de Lipstick, sa moto. Un voyage qui n'aura pas de fin et qui amènera Bohem à découvrir le monde des motards…

Nous sommes donc dans un roman initiatique, à suivre le parcours de Bohem. C'est d'ailleurs Bohem qui est le narrateur et l'auteur a essayé de se mettre à la place de son personnage pour rédiger son roman. le style est tantôt assez familier, tantôt assez travaillé. C'est un peu perturbant car ça donne l'impression que Bohem a deux personnalités. J'ai plutôt adhéré à ce style même si parfois, cette ambivalence entre grandes envolées lyriques et dialogues très vulgaires m'a perturbée.

Mais c'est sur l'intrigue que je suis la plus mitigée. Finalement, à partir du moment où les garçons quittent Providence à bord de leur moto… et bien il ne se passe pas grand-chose. Cela se résume principalement à rouler, voler de quoi manger, se battre avec d'autres clubs de motards, coucher, picoler et se droguer. Voilà à peu près la vie que mènent les Spitfire. Comme cela s'est répété, je me suis ennuyée un bon moment.

La fin a toutefois ravivé mon intérêt tant elle est brutale, surprenante et injuste. Finalement, j'ai refermé le roman en me disant que toutes ces histoires de loyauté et respect sont de belles conneries et qu'on ne peut compter que sur soi-même !
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Bon un peu déçu par ce roman, c'est de ma faute, j'en attendais un peu trop.

Ayant moi-même connu dans mes jeunes années « l'avènement » de cette folle époque.
La contraception, les drogues diverses et variées, la majorité à 18 ans (au lieu de 21) et l'immaturité qui allait avec, l'arrivée sur le marché de motos rutilantes importées du japon, les guitares électriques, le pop rock, puis punk rock etc… tout cela faisait une entrée fracassante, dans nos jeunes vies.

Certains partaient en Inde ou à Katmandou d'autres fonçaient sur des « bécanes » surpuissantes, chacun sa « fuite en avant », tous voulaient rêver leur vie, tous allaient y laisser « des plumes » …

C'est avec toute cette matière que se sont fabriquées les cisailles surpuissantes, qui ont rompus les chaines de l'ancien monde, appelé « bourgeois ou sclérosé » comme le cite si souvent le héros de ce livre.
Toutes les portes s'ouvraient, il fallait trouver la sienne et ne pas se perdre.

Je m'attendais à ressentir à travers ce roman, tant plébiscité, l'univers de ces années 70/80 où l'on se croyait les jeunes rois immortels d'un monde occidental en pleine métamorphose.
C'est certainement à cause de cela que je n'ai pas réussi à me laisser embarquer dans ce livre puissant certes, mais tellement fictionnel et légèrement caricatural.
La réalité beaucoup plus complexe de cette époque m'a empêché de faire le voyage avec Hugo, mais je comprends tout à fait l'engouement que suscite ce road trip.

Cependant ce roman est avant tout une belle histoire d'amitié, de fidélité et… de trahison.
Mais c'est aussi et surtout le récit d'une trajectoire inéluctable, à toute allure, de motards rêveurs, nomades, fonçant, cheveux au vent dans un fracas assourdissant sur des motos surpuissantes vers… le mur des réalités.
Pour tous ceux comme Hugo, qui ne veulent pas se servir de la pédale de frein ou changer de direction, la solitude sera leur compagne et le choc sera fatal….
Bonne lecture.


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J'étais très impatiente de connaître les aventures de Bohem (Hugo), c'est peut-être ce qui m'a fait paraître ce livre très long, surtout la première moitié. Ensuite je l'ai dévoré, je voulais savoir, vivre leurs aventures (de loin car je suis bien incapable de conduire une moto et me battre !), je voulais comprendre pourquoi de jeunes gens prenaient tant de plaisir à être libres mais aux aguets, libres mais violents, libres mais sans argent...
J'ai pleuré pour eux, eu peur pour eux, ri avec eux... et au final j'ai été triste et en colère pour Bohem.
Un livre pour ados mais qui m'a beaucoup émue malgré mes 51 ans 😔
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J'ai beaucoup aimé les deux cent premières pages de "nous rêvions juste de liberté". Ensuite, j'ai trouvé que ça devenait répétitif, ennuyeux et limite caricatural. C'est vraiment décevant parce que le pitch était sympa et l'écriture très agréable. Dommage !
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Je découvre la très bonne note et les très bonnes critiques en haut de la pile.
Je pense comprendre certaines critiques enthousiastes, notamment sur la fin qui m'a particulièrement émue. La fin relève le tout et je suis contente d'avoir lu le livre jusqu'au bout !
Mais sur le contenu global, c'est beaucoup de répétitions, et beaucoup d'incompréhensions de mon côté, sur pourquoi choisir cette vie.
L'auteur n'a pas su me convaincre.
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Assez mitigée, j'ai été tentée par l'histoire d'amitié et la quête identitaire et de ce point c'est plutôt réussi.
Par contre j'ai trouvé le style trop brut, j'aurai préféré une écriture plus fine, moins grossière et répétitive.
J'ai appris beaucoup sur les motards et leur monde par contre !
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Quelques formules chocs, dans cette ode à l'amitié.

« On peut être libre à plusieurs, j'ai dit. Moi, j'ai connu des solitudes qui ressemblaient vachement à des prisons ».

« Parce qu'en vrai Oscar avait raison, on nageait dans la merde depuis le jour de notre naissance, et il n'y avait pas un seul enfoiré pour nous jeter une bouée de sauvetage, et c'était fatigant, à force, de faire semblant de croire encore à quelque chose ».

« Et qu'on vienne pas me faire des beaux poèmes sur la solitude. Parce que la solitude, la vraie, ma parole, c'est une belle salope, et il arrive un moment où vous êtes arrivés au bout du bout de vos pensées solitaires et puis derrière il y a plus rien du tout, et même la mort je crois que c'est un peu moins chiant. »

* * *

Mais n'est pas Queneau qui veut, et ce style parlé, surtout dans la bouche d'un garçon de 17 -18 ans, lasse… Dans Zazie dans le métro, le perroquet lançait : «Tu causes, tu causes, c'est tout ce que tu sais faire. ». Dans ce road movie à moto, ils roulent, ils roulent c'est (presque) tout ce qu'ils savent faire… Vols, violences, drogues, amour libre, des thèmes vus et revus, égrenés et répétés pendant près de 500 pages.

C'est dommage, l'émotion pointe, souvent, la fin est marquante, mais dans l'ensemble, on tourne un peu en rond.


Commenter  J’apprécie          2010
LC en compagnie de Celise. J'ai récupéré ce roman uniquement cette année en boite à livres et pour une fois, il ne sera pas resté longtemps dans ma pal. À force de voir passer de bonnes critiques sur celui-ci, j'espère l'apprécier autant, surtout que je connais déjà l'auteur avec ses écrits policiers.

Le début est assez spécial à cause des erreurs de syntaxe du narrateur ou des expressions utilisées en dépit du bon sens. C'est à se demander quel âge à le narrateur. Comme je ne me souviens jamais des résumés, je ne savais pas trop où voulait nous amener l'auteur, même si le titre en est un indice. La fin du 1er carnet laisse pantois et désarçonné. Comment des parents inexistants peuvent renier à ce point leur enfant ? Ça se laisse écouter et même si je me suis prise d'amitié pour Bohem et Alex, l'histoire n'est pas plus transcendante que ça. le français de fond de basse-cour s'était un peu calmé à la fin de la 1ère partie mais ça a repris de plus belle avec la 2nde et le début de leur road-trip en bécanes (« comme un poisson dans l'eau de la rivière », « comme au bon vieux temps d'avant », …). Pour ma part, ça rendait juste lourdingue la narration et ça m'exaspérait de plus en plus. J'en finissais même par relever les perles pour les ressortir à mon compagnon… On finit par sentir venir une belle descente aux enfers surtout avec le 2nd carnet et leur envie de liberté. le moins que l'on puisse dire est que l'épilogue a bien failli me faire pleurer. Je ne m'attendais pas du tout à ça. Ah, ils sont beaux l'honneur et le respect dans une bande de motards. Faut croire que quand ils ne sont plus sur les routes, leurs cerveaux deviennent aussi étriqués que leurs libertés… Curieux roman et histoire située aux US avec des faux-airs de communautés hippies déguisées en motards où tout est permis, le pire comme le meilleur. Heureusement que je l'ai écouté sur un week-end en faisant autre chose car je n'étais pas sûre d'être allée au bout de cette histoire de motards sans cervelle (surtout Oscar, qui me faisait penser à un des personnages du film « Bande de sauvages »). En prime, je ne suis pas fan de la violence gratuite.

Comme vous l'aurez compris, ce roman aura été une bonne lecture pour ma part, mais sans plus. J'en retiendrais surtout la fin, sur la vacherie de la vie sur les libertés que certains ont voulu prendre… Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je préfère ses romans policiers.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Déçue
Il s'agit du journal intime d'un ado de 16 ans
Il le commence quand il fait la connaissance d'une bande d'amis au lycée avec qui il décide de partir vers une destination bien précise pour un but bien précis en moto
Le long du chemin c'est la déconne comme c'est écrit soit drogue vols et également rencontres surtout avec des bikers
Il arrive un évènement grave qui fait que le personnage principal se retrouve seul à voyager en moto
Puis vient l'épilogue qui est bouleversant
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