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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un petit bijou apocalyptique. On ne peut que s'attacher au personnage principal. Face à la sauvagerie de la nouvelle génération et plusieurs années de solitude, il garde sa mémoire des belles années où la société prospéré, et ne se laisse pas sombrer dans la folie. On ne s'ennuie quasiment pas, la lecture est fluide. Certains passages ne manquent pas d'humour et d'autres passages sont galvanisés par les émotions.
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Nous sommes en 2073. Une maladie, la peste écarlate, a décimé presque tous les humains. Un vieil homme se souvient et raconte à ses petits enfants son monde disparu. Mais ces petits-enfants n'ont que faire des radotages d'un vieil homme. Ils vivent dans un monde nouveau qui n'a plus rien à voir avec ce qui a existé. Mais l'humanité n'a rien appris de ses erreurs. Tout cela fait écho à l'épidémie du COVID que l'on a vécu et qui aurait pu tout bouleversé en peu de temps. Jack London , un visionnaire ...
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Ce recueil regroupe un roman (qui lui donne son titre) et deux nouvelles :
*La peste écarlate est un roman très court aux airs de fable ou de conte post-apocalyptique. Un vieil homme et ses trois petits-fils cheminent sur un sentier. Nous sommes en 2073, 60 ans après l'épidémie qui a bien failli éliminer toute l'humanité. A l'Est de ce qui était les Etats-Unis ils ne sont plus qu'une poignée. Probablement n'y a-t-il guère ailleurs que quelques autres poignées disséminées sur toute la surface de la Terre. L'humanité a régressé à un niveau antérieur à l'invention de l'écriture, et l'écroulement a été brutal et rapide. le vieillard raconte au coin du feu, il tente de prévenir ce qui risque d'advenir quand l'homme repeuplera la Terre, mais qu'il est difficile de raconter ce qui n'existe plus à de jeunes sauvageons du néolithique ! Ce récit date de 1912 et on y retrouve bien des thèmes développés ultérieurement par des maîtres de la Science-fiction. Il est en effet difficile de ne pas songer à «La route», «Je suis une légende» ou «Un cantique pour Leibowitz», avec en prime la patte de Jack London dans la peinture des lieux, d'une nature réensauvagée.
* Construire un feu est une nouvelle dramatique où, dans un froid extrême, il est question d'instinct de survie : l'homme redevient animal. le lecteur ne sait pas grand chose de cet homme, si ce n'est qu'il est simple, terre à terre et expérimenté, mais aussi un peu trop sûr de lui, manquant d'humilité face à une nature hostile. Cette nouvelle est un petit bijou, Jack London a ciselé un petit chef d'oeuvre et fait monter la tension avec un talent fou (il semble qu'il y a aussi une deuxième version de la même histoire, mais qui finit bien !). L'environnement est si bien décrit qu'il n'est pas difficile de s'imaginer cheminer, tel un homo sapiens lors de la dernière glaciation !
* Comment disparut Marc O'Brien termine ce recueil par une note inattendue, humoristique et alcoolisée. Marc O'Brien est chercheur d'or et aussi, dans le camp, juge. La sentence pour vol ou meurtre est toujours la même : on met le condamné dans un bateau avec quelques vivres, ou pas, et advienne que pourra… Un soir de beuverie, ses compagnons lui font une farce : ils l'embarquent ivre-mort sur un bateau, en se disant qu'il allait revenir à pied et furieux quelques jours plus tard.
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Une soixantaine d'années après une épidémie fulgurante de peste écarlate survenue en 2013, un vieillard raconte à ses petits-enfants comment était la civilisation à cette époque et tout ce qu'ils devront reconstruire pour sortir l'humanité de l'état sauvage dans lequel elle est retombée et revenir à nouveau à la civilisation. J'ai souri de voir comment l'auteur imaginait le monde de 2013 avec ses dirigeables et ses télégrammes, en revanche le vieillard, ancien professeur d'université, se désole de la civilisation perdue, stocke des livres, mais n'essaie même pas d'apprendre à lire à ses petits-enfants. L'avenir qu'il leur annonce est particulièrement sombre, il n'attend que guerres, tromperies et violence de la part des générations d'humains qui se succèderont.
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Roman d'anticipation post-apocalyptique dont l'action se déroule en 2093, écrit en 1912 par Jack London. Cette lecture résonne étrangement après la pandémie de Covid que nous avons vécue et interroge notre rapport au monde et aux autres. Une lecture très intéressante que je recommande !
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Décidément, Jack London me surprendra toujours.
Après la ruée vers l'or avec "L'appel de la forêt" ou "Crocs blancs", la vie préhistorique avec "Avant Adam", cette fois ci, il décide de m'emporter en 2073. L'apocalypse a eu lieu, le monde est presque dépeuplé et les hommes survivent tant bien que mal en s'adaptant à leur nouvel environnement.
Encore une fois, je me suis laissée embarquer avec plaisir par cette fable visionnaire (eh oui, c'est un virus qui décime l'humanité) et l'écriture de l'auteur.
Un livre qui pourrait donner à réfléchir sur notre avenir.
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Dans un temps futur, en l'occurrence en 2073, un récit d'anticipation conçu par " Jack London " qui exprime avec noirceur, ses craintes pour notre humanité. En effet, il envisage des visions d'apocalypses qui sera le nôtre sans réaction de notre part.

2073, un vieillard dont un début de paralysie faisait trembler ses membres, explique à ses petits-enfants, qu'un triste sort de l'humanité, soixante années auparavant, a conduit au retour de " la barbarie des premiers âges du monde ". Car la Mort Écarlate fit son apparition et a pratiquement éradiqué la présence de l'être humain sur la terre. Et devant cette pandémie : " Partout régnaient le meurtre, le vol et l'ivresse. ".

Un écrit de 1912, publié peu avant sa mort en 1916 et la folie des hommes avec la Grande Guerre ; une vision éminemment puissante et prémonitoire du chaos qui allait envahir le monde, et qui reste toujours d'actualité ! Il note avec quelle facilité l'homme succombe à ses envies guerrières et les aléas morbides de la vie ; " le travail de l'homme est éphémère et s'évanouit comme l'écume de la mer ".

Un autre de ses livres : "La Force des forts " se rapproche, de cette intuition sur la survie humaine, où l'homme doit faire le choix de surmonter et enrayer son égoïsme et son individualisme, afin d'imposer un avenir d'existence plus soucieux de son environnement et ainsi pérenniser sa civilisation.

Un roman humaniste que " Jack London " répète dans ces différents romans, la difficile possibilité offerte aux plus démunis pour accéder à plus de joie dans l'existence. Que ce soit dans ses périples maritimes, de chercheur d'or, toujours se besoin de croquer la vie mais aussi de la restituer à travers les situations qu'il rencontre.

Ce roman ne donne pas de leçons de morale, mais un aperçu de la destinée de notre civilisation si la conscience humaine continue à vénérer la possession et non l'altérité.

Lien : https://bookslaurent.home.bl..
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2073, soixante ans après la pandémie de la peste écarlate. L'Aïeul, dernier survivant de cette maladie foudroyante, au temps d'incubation de quelques jours mais à l'évolution des symptômes de quelques heures, toujours mortels, qui a annihilé quasi toute la population mondiale en quelques semaines, raconte cette fatidique année 2013 à ses petits-enfants. En même temps que le passé qui nous est raconté, le présent nous est décrit, celui d'une civilisation qui s'est effondrée, qui est retournée à l'état primal, qui se reconstruit difficilement de sa chute.

Moi qui ne connaissais, pour l'instant, que la veine « réaliste » de Jack London, je le découvre avec plaisir, ici, dans le genre de l'anticipation, particulièrement bien servi par la précision chirurgicale dont l'auteur est capable pour décrire les faits les plus banals comme les plus exceptionnels. Ainsi, présent, passé, et futur se mêlent avec brio dans un récit bref mais riche, troublant tant il paraît vraisemblable, annonciateur de nombre autres récits post-apocalyptiques qui le suivront.
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L'humanité tient à un fil. Si nous persistons dans nos modes de vie, nos civilisations sont vouées à disparaître. Chaque année nous avons des alertes à la grippe aviaire, un des nombreux méfaits de l'élevage intensif. Comme l'être humain peut-il encore se regarder quand nous voyons les conditions atroces réservées aux animaux. L'extinction de la race humaine ne sera peut-être pas bactériologique, ni virale, mais climatique. Nos très chers agriculteurs ont détruit les haies bocagères et détruit tout une biodiversité, provocant les inondations, rafales, tornades et sécheresses. Ou bien, la surpopulation (L'Asie représente près de la moitié à elle toute seule), qui engendra des famines, des guerres ou bien encore des maladies.

Il est intéressant de constater que tout bon écrivain s'est une fois essayé au récit post-apocalyptique. Jack London ne fait pas exception avec « La peste écarlate ». Il nous offre un récit plein d'espoir, de nostalgie et de bienveillance. L'histoire se déroule bien après la pandémie où un homme âgé – un des derniers survivants au monde moderne que nous connaissons – essaye d'éduquer ses trois petits-enfants. Les thèmes évoqués sont larges, notamment les violences conjugales, rappelons qu'à l'heure actuelle ce sont 31 femmes qui ont perdu la vie (rien qu'en 3 mois!!!), tuées par leur compagnon.

Le vieillard revit avec mélancolie et tristesse, le temps où l'être humain vivait dans l'opulence où tout était à porter de main, que ce soit de la nourriture, aux mets d'exceptions, ou bien de l'hygiène. Et puis, nous en savons davantage sur la pandémie, comment l'ancien, alors jeunot, a réussi à survivre. C'est peut-être la partie que j'ai le moins aimé. Ceci dit Jack London est un auteur talentueux et il arrive a décrire avec brio une histoire d'anticipation. Même si le texte peut avoir mal vieillit, il ne faut pas oublier que ce court roman (ou longue nouvelle) a plus d'un siècle.
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Dans ce monde post-apocalyptique, Jack London dresse un portrait négatif de la nature humaine, cruelle et égoïste, qui persiste toujours plus ou moins malgré le progrès, de l'agriculture notamment, l'évolution du savoir et de la société, qui subsiste malgré tout en « l'homme civilisé » d'aujourd'hui.

En outre, il met en avant la vie cyclique de la civilisation, qui est vouée tantôt à s'anéantir à cause de l'avidité et la nature même de l'homme, et à réduire l'homme à son état naturel de sauvagerie dissimulé par la civilisation, tantôt à renaître de ses cendres et être rebâtie par l'homme qui va alors aspirer de nouveau au progrès technique, au développement culturel et moral, à la construction de la civilisation.
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