Les chiens de Détroit

C'est le premier roman de Jérôme Loubry, mais j'ai déjà lu les romans suivants de cet auteur. Donc je m'attendais à un denouement que je n'aurais pas deviné, qui fait froid dans le dos et j'ai été un peu déçu.
J'ai apprécié l'histoire mais cela ne restera pas mon roman préféré de cet auteur.

L'histoire est celle d'une disparition d'enfants, on suit la première enquête en 1998 menée par Stan sur le géant de brumes qui aurait tué plusieurs enfants et en 2013 on suit Sarah et Stan qui reprennent l'enquête car d'autres enfants ont disparu.

J'avais deviné une partie de la fin et je trouve que les personnages sont moins approfondis que dans les autres romans de cet auteur.

Pour un premier livre Jérôme Loubry nous régale
Avec cette histoire d'enfants kidnappés
Stan et Sarah tout deux policiers de Détroit vont associer leur forces pour tenter de retrouver les enfants disparus
J'ai bien aimé l'ambiguïté des deux personnages torturés à outrance dont le mal être transpire.
Détroit se meurt et la ville n'ai plus que l'ombre d'elle même, apportant une ambiance un peu pesante et totalement réaliste
Même si j'ai toujours un peu de mal avec les histoires qui traitent de ce sujet délicat l'auteur s'en sort relativement bien en alternant dans ses chapitres, flashbacks, enquête présente ou passée et moments de vie des enfants pour donner ainsi l'engouement nécessaire à une lecture rapide
Quelques longueurs tout de même qui ne nuisent toutefois pas au récit
Et un magnifique final, car même si une partie devient évidente dans les cinquante dernières pages on est loin de pouvoir imaginer le dénouement renversant imaginez par l'auteur
Alors n'hésitez plus et rendez-vous à Détroit

J'ai complété ma découverte de Jérôme Loubry avec son premier roman.

Et franchement ? Tous les ingrédients sont là, même si on pressent une partie du dénouement, l'histoire est machiavélique !

Ça prend aux tripes, surtout que l'intrigue porte sur des crimes perpétrés sur des enfants. Un tueur en série nargue la police depuis 15 ans, sans qu'il ait pu être arrêté.

Jérôme Loubry est un champion côté psychologie des personnages, et son histoire façon toile d'araignée...magnifiquement tissée.

J'ai passé un excellent moment !

Premier roman de cet auteur...Coup d'essai, coup de maître ?
Je ne suis pas un lecteur habituel de polars, mais l'été, la plage, le besoin de s'évader...pourquoi pas.
Hasard des "rencontres littéraires" sur un présentoir : il faut être un peu fou pour vouloir s'évader depuis la plage et son soleil vers Détroit, ville au passé industriel florissant, ville aujourd'hui en déclin que les entreprises désertent, ville qui connut des émeutes noires meurtrières, et qui a enregistré une baisse importante de sa population. Les maisons à l'abandon sont nombreuses et resteront invendues, la ville est en faillite, à la suite de la crise des subprimes.
Bref une ville triste, noire, un cadre violent tout à fait adapté à un polar parfaitement décrit par Jérôme Loubry
Un gamin est enlevé en 2013 mais on ne retrouve aucune trace, aucun corps. La police encercle une maison, un homme est arrêté sans violence, il ne veut parler qu'à l'inspectrice Sarah Berkhamp.
Une femme déglinguée par la vie....elle enquête sur des disparitions
Qui donc s'en prend à eux ?
Déjà en 1998 des gamins avaient été enlevés. On avait retrouvé leur corps, mais jamais le meurtrier ne fut retrouve par l'inspecteur Stan Mitchell, surnommé molosse, inspecteur qui, comme il se doit est violent et alcoolique. Une banalité dans de nombreux polars.
En 2013, un suspect est arrêté. Il demande à parler à l'inspectrice Sarah Berkhamp..
Les deux flics aussi amochés l'un que l'autre par la vie vont s'épauler... les affaires sont elles liées ?
Bref tous les ingrédients du polar classique sont là...
Mais Jérome Loubry saura nous promener, nous désorienter, nous surprendre, nous faire vivre cette atmosphère pesante et anxiogène, propre à la ville et à l'action.
Lien : https://mesbelleslectures.co..

Bon polar avec un tres bon rebondissement final
Le livre commence a Détroit en 2013 par l'arrestation d'un suspect qui aurait enlevé des enfants
Puis nous avons des flashs back dans les années 90 ou des enfants étaient retrouvés étranglés dans la même ville
Stan le policier qui a débuté l'affaire en 90 veut la reprendre en 2013
Son supérieur lui adjoint Sarah une policière particulière qui entend des voix depuis l'enfance
L'enquête qui commence de façon banale finit en apothéose

Détroit ville de désolation, un homme va être arrêté pour l'enlèvement de plusieurs enfants. Ainsi débute ce livre.

Nous sommes vite pris dans l'histoire, nous passons de 2013 à 1998 et ainsi de suite. Treize années où une personne insaisissable s'en prend aux enfants de cette ville d'une tristesse sans nom !
Nous allons suivre Sarah et Stan qui vont mené cette enquête sur "le Géant des Brumes ".
Des personnages plutôt attachants, une certaine fluidité dans le texte. Un moment agréable mais je n'est pas trouvé cela plus transcendant que ça !
Ce livre est court et il vaut quand même le coup d'être lu 😉

Pauvre Détroit qui fût une des plus riches villes des Etats-Unis. « La belle, l'irrésistible, la prometteuse » Motor City n'est plus aujourd'hui que l'ombre d'elle-même, au point d'être surnommée Destroy City.
Avec ce polar de Jérôme LOUBRY, nous pénétrons dans cette ville-fantôme avec consternation et une ambiance de désolation nous saisit dès les premières pages.
Dans la fin des années 90, c'est ici que sévit le Géant de brume, enlevant et tuant 7 enfants, sans que l'équipe de police du 12ème District ne découvre la moindre piste.
L'inspecteur Stan MITCHELL était en charge des investigations à l'époque et ne s'est jamais vraiment remis de son échec. Alors, lorsque 13 ans plus tard de nouveaux enfants disparaissent, il reprend tout à zéro, accompagné de la jeune recrue Sarah BERKHAMP, bien décidé à arrêter ce Géant des brumes, probablement de retour.
J'ai adoré cette ville terrifiante que l'auteur sait si bien nous décrire et je me suis autant passionnée par son apogée que par son inéluctable déclin.
Les personnages sont profonds et attachants et ils traînent derrière eux de lourds traumatismes. le côté psychologique que Jérôme LOUBRY saura si bien exploiter dans Les refuges, commence à percer dans ce roman, avec le mystérieux passé de Sarah.
Par contre il y a, à mon avis, quelques trous dans l'histoire et la fin, un peu précipitée, m'a parue décevante. Mais pour un galop d'essai, ce premier roman se classe déjà dans la cour des grands.

« Les chiens de Détroit », un livre acheté (et dédicacé par son auteur) lors de la récente édition du Livre sur la Place à Nancy, le plus beau salon littéraire (en toute objectivité bien entendu)…

Voici un thriller prenant, efficace, angoissant aussi. Certes, l'histoire n'est pas forcément d'une grande originalité, de même que les personnages (le flic hanté par une affaire non résolue, la partenaire minée par des problèmes personnels,…). Certes, la fin est un peu en retrait par rapport au reste de l'intrigue. En outre, l'histoire se base sur un thème (l'enlèvement et le meurtre d'enfants) que j'évite en général. Il n'empêche que j'ai bien aimé ce roman (le premier de son auteur) pour sa construction façon puzzle (au moins dans la première partie), qui donne du rythme au récit, mais également pour son atmosphère générale. Et pourtant celle-ci n'est guère réjouissante, le cadre étant une ville autrefois florissante (Détroit, surnommée « Motor City »), désormais en totale déliquescence, abandonnée par ses habitants, ses employeurs, ses services publics. Une cité grise et pluvieuse. Preuve de mon intérêt pour l'histoire, j'ai achevé le roman en deux jours…

En 2013 de nouveaux enlèvements d'enfants recommencent à Détroit. Cette fois ils arrêtent un homme, Simon Duggan qui ne souhaite parler qu'à Sarah la jeune inspectrice et lui dit « Aidez-moi. Vous êtes ma rédemption » S'agit-il du « Géant de brume » qui avait sévi il y a 15 ans ? L'inspecteur Mitchell va-t-il réussir cette fois à boucler cette enquête et sauver les enfants qui n'ont pas été retrouvé ?
L'alternance passé (1998) et présent (2013) dynamise bien l'intrigue. On entre immédiatement dans l'atmosphère du livre avec l'arrestation du coupable et de sa phrase mystérieuse. L'auteur nous mène en bateau et j'ai adoré ! J'ai bien aimé son style d'écriture, sa façon de construire l'intrigue et une fin parfaite. Je suis ravie d'avoir découvert cet auteur pour qui ce livre est son premier roman.

Stan s'est frotté au Géant de brume. Il a échoué. Son dossier a été repris par le FBI qui n'a pas fait mieux mais c'est lui qui traîne ce fantôme comme un boulet depuis des années. Stan s'est retrouvé remisé dans un petit placard mais il n'a jamais oublié! 
Et quand le Géant de brume reprend du service, on le dépoussière pour prêter main forte à Sarah, qui ne voulait absolument de ce brûlot!

Une enquête difficile démarre pour ces deux inspecteurs dont les démons sont alertes et bien décidés à les faire trébucher... ou réussir!
Alors là! Bluffée sur ce coup, ou plutôt ce premier roman. Car oui, c'est un premier roman! 

Les deux personnages principaux, Sarah et Stan sont attachants! Leur vie privée est en pièces, Stan se noie dans l'alcool quand Sarah est aux prises, depuis toute jeune, à une voix qui l'accompagne. Mais ces deux là vont se trouver et se toucher car l'enquête criminelle touche des enfants et va s'avérer beaucoup plus personnelle que la profession de flic l'exige. Pour Sarah, qui ne peut avoir d'enfant, c'est une torture de travailler sur ce cas quand elle essaye dans le même temps de résoudre ses blocages et pour Stan, c'est l'échec d'une vie qui le hante dans les débris de son existence personnelle alors qu'il n'a que peu de contact avec son fils qu'il aime tant.

Quand les victimes sont des enfants, le lecteur ne peut être que sensibilisé... à moins d'être soi-même un psychopathe. On comprend dès lors la colère qui anime les enquêtes alors qu'ils se doivent de rester professionnels. Difficile de se distancier de tels crimes. La frustration est extrême quand le tueur est une anguille qui tue, tue et tue encore sans que quiconque puisse l'identifier et l'arrêter. 
Les flashbacks du roman expriment très bien, et cette colère, et cette frustration. Consulter et relire les mêmes dossiers, ne pas voir le détail qui donnerait une piste fiable... et pourtant...
Le diable est dans les détails et la persévérance de nos deux enquêteurs va porter ses fruits sur une révélation fracassante... mais là, chut!

Et si cette lecture regroupe tous les "codes" classiques du pur polar, même avec ces clichés un peu trop redondants du flic borderline, torturé, fatalement divorcé et porté sur la bouteille, Jérôme Loubry a également eu le talent de brosser un portrait particulièrement sombre de la société américaine! Roman noir et polar et le résultat est de toute (sombre) beauté!

J'ai particulièrement adoré la personnification des lieux. Ils respirent, ils ont une âme, une mémoire et le lecteur assiste à l'agonie de toute une ville, qu'elle soit générale avec le climat économique en déliquescence sur fond de crise des subprimes ou bien particulières avec la banqueroute de familles modestes et désespérées, tombées aux mains de banquiers avides et plus qu'indélicats, ayant cru, à tort, au rêve américain alors que le capitalisme est roi! 
Une critique sociale et économique qui crée une ambiance de ville fantôme et une vision quasi post-apocalyptique d'une déchéance annoncée.
Histoire d'une ville très connue, entre émeutes raciales et crise économique, mais symbole de toute une société.
Toute une cité qui se meurt et chaque maison qui pleure...
Tous les ingrédients d'un excellent polar avec une intrigue pas évidente du tout, des personnalités torturées et touchantes et une critique sociétale sombre offrent donc des émotions livresques riches et percutantes. Les chiens de Détroit est un gros coup de coeur et je suis très curieuse de lire le prochain roman de cet auteur car la barre a, d'ores et déjà, été placée très haut!
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