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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans un endroit reculé où la consanguinité n'a que la concurrence de l'obscurité d'un vallon abrité pour égayer le quotidien des autochtones, la famille Whateley suscite toutes les interrogations.
Lorsque Willbur nait, de suite le sentiment d'avoir affaire à un être particulier s'empare de la population.

Je m'aventure dans un genre quasi inconnu, l'horreur fantastique , et cette lecture m'a laissé plutôt mitigée.
Rien à dire sur la mise en scène de l'auteur . Les adjectifs sont aussi joyeux et colorés qu'une marche funèbre , le ciel pullulent d'engoulevents dont le plumage ne doit pas être plus chatoyant que ça et quand un nuage passe, tout s'obscurcit comme dans le plus profond des cauchemars. Je ne parle même pas des bruits qu'on ne doit pas oser diffuser dans un train fantôme...
Les Whateley sont gratinés, entre le vieux fou, la mère albinos et le fils mi bête mi démon... Et j'avais oublié l'odeur , bien comme il faut , vous vous en doutez!
Après il y a l'histoire , le grimoire , la montagne qui bouge , les formules incantatoires...
Mais bon 90 pages , on n'a pas trop le temps de se lasser, et on a juste le temps de se demander comment on peut arriver à une fin rationnelle ... Et finalement, on y arrive , avec toutes les précautions d'usage !
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Je m'attendais à être terrifiée, je me suis ennuyée. L'écriture de Lovecraft est lourde, les répétions sont nombreuses : « horreur », « terreur », « odeur », « engoulevents »… Pour le nombre de page de la nouvelle, ça fait beaucoup.

Ce qui se passe dans ce village est certes horrible, mais cela aurait mérité d'être mieux écrit ou quelques pages de plus. L'idée de départ était bonne mais je n'ai pas accroché. Je m'attendais à un récit plus riche, plus complexe.

Une déception.
Lien : http://chroniqueslitteraires..
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Qu'est-ce qui se trame dans la ferme perdue du vieux fou et de sa fille albinos? Quels sont ces bruits rauques et puissants? Pourquoi ces feux sur la colline? Et cette odeur pestilentielle...! Bienvenue à Dunwich, village pas très charmant d'une agarde campagne dans le Massachusetts, dignement habitée par des gueux péquenauds ! Dans ce contexte particulier, H.P.Lovecraft décide de donner vie à l'une de ses plus célèbres nouvelles : L'Horreur de Dunwich. Angoisse et frissons, bien que pas en finesse, sont garantis par ce classique de l'aube du genre Horror! La peur du différent (veiné d'un certain satanisme), engendre un monstre pieuvre/chèvre/serpent/humain mais invisible et évidemment... assoiffé de sang ! Plongez-y la tête la première, en prenant soin de bien vous boucher le nez !
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La phrase d'accroche de ce Folio en fait peut-être trop : « Verrouillez les portes, calfeutrez les fenêtres et allumez toutes les lumières avant d'ouvrir ce livre… » Une chose est sûre, une fois ce bouquin refermé, vous détesterez les engoulevents.

Tout commence à la naissance de Wilbur Whateley, dont le mauvais sort semble s'acharner sur sa famille – un peu atypique, certes. le village de Dunwich, niché dans les collines du Massachussets, est le théâtre d'évènements étranges et inquiétants. Des engoulevents qui chantent en cadence avec la fin d'une vie, la terre qui parle et gronde… Et ce n'est pas tout. Lovecraft sème des bouts d'horreur tout au long de ces 96 pages. Une nouvelle surprenante, un mystère qui s'épaissit, le tout sur fond de Necronomicon, le fameux livre maudit de l'arabe fou, créé de toutes pièces par Lovecraft lui-même. Un ouvrage de référence qui nourrit un univers mythologique, de mystère et d'épouvante.

Le cas Wilbur Whateley est particulièrement intriguant. L'auteur donne des indications au compte-gouttes, indices dont sont friands les fans de Lovecraft et, plus largement, les fans du genre. Les lecteurs ne devraient pas être déçus par ce petit bijou de littérature, malheureusement méconnu de son temps. Il est court, intense, se dévore en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Il nous entraîne au fin fond d'un village abhorré, évité. Il nous entraîne au bout de la terreur et prend un malin plaisir à nous balader de maison en maison. Les instincts maléfiques de Wilbur prend le dessus jusqu'à ce qu'il dérobe le fameux Necronomicon. La véritable horreur peut commencer… Affrontez-la avec des habitants terrorisés, essuyez les ravages qui troublent cette petite communauté tranquille. Partez au devant des mystères de la maison Whateley, en perpétuelle évolution, comme cette histoire frissonnante. Tremblez car vous ignorez ce qu'est vraiment l'horreur de Dunwich.
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L'horreur de Dunwich ne fait que 96 pages, une bonne nouvelle bien dodue qui introduit pas mal à l'univers de Lovecraft pour les p'tits nouveaux comme moi. Parce que oui, mes braves, ce petit roman signe ma première aventure en compagnie de cet auteur célèbre.

Écriture poétique et agréable dans son ensemble, vous découvrirez que les mots s'enchaînent avec justesse, de beaux sons sortent de ces pages. Un langage propre au fameux univers de Lovecraft, avec ses codes et ses mystères. J'avoue, allez, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour dire certaines formules, mais chut, n'en parlez pas autour de vous !

Moi qui n'aime d'ordinaire pas devoir lire tout un tas de descriptions, ce qui me coupe dans mes élans de fantasy par ailleurs, eh bien je n'ai pas été gênée par toutes ces descriptions que l'on trouve dans la nouvelle. En effet, Dunwich est décrit comme lugubre et sombre, des mystères planent au dessus de cet endroit reculé. En bref, une ambiance fascinante renforcée par toutes ces descriptions, rien que pour ça, la lecture vaut le détour, si si ! Sans compter que pour les plumes en devenir, ou les plumes tout court au final, lire certains extraits de Lovecraft est une source d'inspiration.

Rapide, se laisse lire facilement, en particulier pour les lecteurs qui ne sont pas encore familiers avec l'univers riche et fourni de Lovecraft, certaines notions nous sont introduites : le Necronomicon, ouvrage fictif au coeur du Mythe de Cthulhu, mais aussi Yog-Sothoth, la créature fantastique majeure des oeuvres de l'auteur. Bref, L'horreur de Dunwich introduit pas mal de concepts que l'on va retrouver plus tard. A noter quand même que c'est la seule fois où l'on retrouve Dunwich dans tout cet univers, hein !

Bon, puisque c'est une nouvelle, je vous le dis d'emblée : peu de profondeur accordée aux personnages, on n'en a pas vraiment le temps. le livre intrigue fortement, et surtout, il invite à se lancer dans les autres textes de Lovecraft. Vous avez bien envie de découvrir l'affreuse créature, non ?

Là où j'émettrai quelques réserves, c'est malheureusement sur le langage des habitants de Dunwich, un langage un peu paysan et haché qui a, pour ma part, rendu la lecture un peu plus dure. Avec toutes ces apostrophes, la traduction a sans doute fait ce qu'elle a pu, mais en ce qui me concerne, j'ai parfois eu du mal à m'accrocher sur ces paysages. Dur quand il s'agit de dialogue, et qu'il faut rester attentif ! Outre ceci, je vous parlerai bien de quelques répétitions de mots, quelques répétitions tout court, mais c'est les seuls points faibles qui me sautent à l'oeil, et je parle de points faibles, mais dans sa globalité, la lecture n'a pas été désagréable, je vais bien vous le dire, eheh !

A lire au moins une fois, c'est un format court, ça introduit bien à l'univers de la plume célèbre et ses créations.
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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Un petit retour sur mes lectures d'adolescent, histoire de me remettre dans le bain des légendaires lovecrafteries.
Une longue nouvelle (ou court roman ?) que l'on peut conseiller à celles et ceux qui souhaitent faire une incursion dans cet univers littéraire fondateur.
Tout le folklore de l'auteur y est condensé : village isolé et maudit, habitants qui vivent dans une crainte constante d'un voisinage porté sur d'indicibles psalmodies, collines et sous-sols où rampent et hurlent des entités indéfinissables.
Le décor et la situation sont plantés d'entrée de jeu, l'inquiétude monte, la folie et les monstruosités guettent, on sent que tout cela se terminera très mal ; on n'est pas là pour rigoler, Lovecraft auteur très premier degré croit dur comme fer à ce qu'il raconte et le lecteur qui veut bien le suivre, se délecte.
C'est à mon sens, efficace et rondement mené (même si parfois délicieusement suranné), mais suis-je objectif ?
Le lecteur actuel, coutumier de récits d'épouvante contemporains très graphiques et à la structure narrative cinématographique, peut-il accrocher à ce genre de récit qui prend son temps pour installer une atmosphère d'où émane une épouvante rampante et le plus souvent suggérée et implicite ?...
Grâce aux jeux vidéos et aux bandes-dessinées qui ne font pas mystère de l'héritage lovecraftien, cet auteur et sa mythologie restent toutefois connus du jeune public.
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Ayant entendu parler de Lovecraft, je me suis laissé tenter par cette nouvelle vendue à 3€, histoire de découvrir.
J'ai trouvé un lien de parenté entre ce que nous propose H.P Lovecraft et ce que propose habituellement S.King. Lovecraft a néanmoins une écriture moins "crasseuse" que King.
Je ne suis pas un habitué des romans d'horreur et ce n'est pas cette nouvelle qui va me donner l'envie d'en changer. J'ai réussi à m'ennuyer sur une histoire qui fait moins de 100 pages ! Je n'ai pas trouvé un grand intérêt, l'histoire manque de subtilité et rien ne m'a effrayé... Je ne suis pas vraiment entré dedans.
Je ne sais pas si cette oeuvre est représentative de l'auteur mais exit Lovecraft pour moi ! Il y a tant d'autres écrivains à découvrir !
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Résumé : Dunwich, une ville perdue au coeur des États-Unis est victime d'événements étranges. La raison ? Wilbur Whateley, un jeune garçon très précoce dans sa croissance. Bon globalement à seulement 3 mois, il a la taille et la morphologie d'un adulte. Un jour, il vole le Nécronomicon, un livre de sorcellerie qu'il ramène dans son village et depuis, le village est maudit.
Bon déjà, dès la page 3 on a un paragraphe très gênant sur les indigènes où globalement on nous dit je cite « qu'ils sont maintenant d'une débilité répugnante » bon comment dire, c'est pas très accueillant et pas cool du tout. Et ce n'est qu'un bout de phrase, ça dure presque une page complète. Heureusement, c'est le seul qui m'a vraiment gêné.
Ensuite, il ne se passe rien pendant 50 pages, en gros on nous présente le gamin et c'est tout. Et finalement, les passages de réelle horreur ne sont pas très présents, mais elle fonctionne, un peu.
Bon j'ai pas grand-chose à dire, à part les moments de racisme, l'écriture ne pas vraiment posé problème et je pense que juste, l'histoire n'est pas bien. Et très franchement, je me suis fait vraiment chier en le lisant. J'essaierai peut-être une autre, mais vraiment pas sûr.
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Je continue avec Lovecraft, en découvrant le petit village perdu de Dunwich. Loin d'un paysage champêtre idyllique, on est plongé une atmosphère étrange et inquiétante assaisonnée de magie noire et de morts toutes plus horribles les unes que les autres.

Cette nouvelle présente de nombreux points communs avec celles que j'avais déjà lu de l'auteur. On retrouve une narration proche de celle de la couleur venue d'ailleurs avec des personnages qui enquêtent sur des évènements ayants lieu dans un endroit très reculé et avec une population effrayée de parler de ce dont elle est témoin. En parallèle, la mythologie semble familière, car en lien avec celle qu'on retrouve dans L'appel de Cthulhu. J'ai d'ailleurs adoré en savoir plus sur ces divinités terrifiantes qui peuplent les récits de Lovecraft. À sans cesse étendre l'univers de ses histoires, je me demande comment il dormait la nuit … On finirait presque par y croire.

Toutefois, j'ai moins ressenti l'angoisse pesante caractéristique de ses écrits en lisant cette nouvelle-ci. Peut-être parce que je commence à me faire à l'ambiance de l'auteur, ou peut-être qu'elle était simplement moins inquiétante. Il faut dire que l'on est un peu moins dans la suggestion et à contrario, ça découpe beaucoup plus : c'est fou le nombre de victimes qui s'entassent à la fin de cette petite centaine de pages !

J'aurais aussi aimé avoir un peu plus de détails sur le Necronomicon. Il est surtout présent comme l'un des éléments horrifiques du décor, mais il ne joue pas un rôle particulier dans l'intrigue. Cela aurait presque pu être un autre livre. Il doit sans doute être plus approfondi dans une des autres oeuvres de l'auteur, mais je n'ai aucune idée de laquelle en particulier.

En soit, j'ai été conquise par l'univers particulièrement sombre qui se dégage des légendes et du cadre de l'histoire, mais elle avait un léger goût de connu puisqu'elle est très semblable à ce que je connais déjà de Lovecraft. Je ne sais pas si c'est une caractéristique de toute son oeuvre ou si je suis simplement tombée sur les nouvelles qui sont semblables. Mais je finirai par le découvrir : je compte bien continuer dans ma découverte de l'auteur !
Lien : https://ecla-temps.fr/lhorre..
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Encore un grand récit. le récit commence par la description plus qu'angoissante d'une région du Massachusetts et de ses habitants. Les thèmes sont familiers, d'aucuns pourraient dire répétitifs, mais cela reste encore du grand art. Lovecraft développe l'horreur comme il sait tant le faire.
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