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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Mon premier Lovecraft ! Petit livre court et rapide. Une histoire bien amenée, ficelée et intrigante. Un style fluide, une lecture agréable. Ce premier livre ne me fera pas faire de cauchemars mais il me donne envie d'en découvrir plus de Lovecraft !
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Je dois vous l'avouer, j'ai lu très peu de livres d'horreur. Dans ma jeunesse, grâce à Stephen King, j'en avais découvert quelques-uns que j'avais beaucoup aimés, mais je n'ai jamais vraiment renouvelé l'expérience. La réédition par la maison Bragelonne de textes de HP Lovecraft, l'écrivain considéré comme un maître de ce genre, était donc une belle opportunité que je ne pouvais pas manquer.

J'ai donc commencé mon exploration avec deux nouvelles, complètement différentes. La première « L'appel de Cthulhu » raconte l'enquête menée par un chercheur sur des évènements extraordinaires, qui se sont déroulés à divers endroits du globe. Ses investigations vont le lancer sur les traces d'une légende occulte. Dans cette aventure, le mystique met à l'épreuve le scientifique. L'auteur nous dévoile l'ampleur des forces inconnues qui dépassent les connaissances humaines et menacent sa survie. Il crée alors le grand Cthulhu, entité cosmique dont le mythe va lui survivre.

« L'horreur à Dunwich », la seconde nouvelle est plus traditionnelle. Elle nous narre l'apparition d'une forme de vie hybride et les ravages qu'elle va occasionner au sein d'une petite communauté. Grâce à un écriture soignée mais accessible, cette aventure fantastique met en lumière le génie de l'écrivain pour les descriptions et les ambiances terrifiantes.

HP Lovecraft n'a jamais écrit de romans, uniquement des nouvelles et son talent n'a pas été reconnu de son vivant. Pourtant, lorsque l'on voit qu'il était capable d'écrire de telles histoires au début du vingtième siècle, on s'étonne de cette anomalie. Il était un homme aux idées novatrices. Il fait partie des précurseurs et a été l'inspiration de beaucoup des horribles histoires que l'on a inventées ensuite. Même si je ne suis pas un spécialiste du genre, j'ai passé un excellent moment au contact de son univers horrifique. Je complèterai donc avec joie ma collection de ses écrits.
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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Lovecraft, un auteur que je connaissais de nom, que j'avais envie de lire, et qui finalement a toujours été mis de côté. Pendant le confinement, nous avons redécouvert les jeux de société. Aussi, un nouveau jeu (entre autres!) s'est ajouté à la collection: Horreur à Arkham. Il s'agit d'un jeu de cartes, évolutif et coopératif. Ce jeu est fondé sur les intrigues et l'univers de Lovecraft. Je ne cache pas que j'étais un peu sceptique au début, mais le jeu m'a conquise. La première extension est l'Héritage de Dunwich. J'ai donc voulu en savoir plus sur cet univers, et c'est pourquoi j'ai commandé l'Horreur à Dunwich.

Wilbur Whateley est un garçon pas comme les autres. D'une taille disproportionnée à un comportement des plus étranges, les habitants ont un regard méfiant sur lui. Même les animaux en ont peur. Son grand-père lui a souvent conté des histoires de rituels de sorcellerie. C'est pour cette raison que le garçon se lance à la recherche du célèbre manuscrit, le Nécronomicon. le trouvera-t-il ? Que deviendra ce livre s'il tombe entre les mains de ce drôle de garçon ?

Un univers vraiment particulier et propre à Lovecraft. Une tension permanente et un regard contemplatif sur un monde des plus étranges. Un monde dérangeant parfois, mais qui garde des codes sociétaux que nous connaissons. Ce roman présente une certaine sombreur accompagnée d'un mysticisme où même derrière les pages, les frissons vous traversent. le jeu est fidèle à l'univers de Lovecraft, et je ne saurai que vous conseiller le livre et le jeu !

A lire en plein jour si vous voulez découvrir Lovecraft tranquillement, sinon, privilégiez la lecture à la bougie pour plus de sensations !
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Premier livre ou plutôt nouvelle que je lis de l'auteur et j'ai été agréablement surprise.

J'ai eu l'impression de lire un conte d'horreur plus qu'un extrait. Dès les premières lignes, l'auteur nous plonge dans ce village grisâtre et aux maisons mal entretenues. Comme dans tous les village , il y a des commérages sur telle ou telle famille. Mais ici les rumeurs ont de quoi être prises pour du tangible.
J'ai bien aimé la plume de l'auteur, les descriptions qu'il fait sont détaillées sans que l'on se noie dessous et n’alourdit le texte. Tout au long de ma lecture , j'ai bien ressentie l'univers gothique/horreur qu'il se dégageait du texte.
Pour finir, une nouvelle dans un style que je lis peu et qui a réussi son job.
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Des engoulevents emportant les âmes des défunts, une colline chantant de sombres présages. le village reculé de Dunwich est en proie depuis toujours à des phénomènes inexplicables. Les habitants du coin suspectent les Whateley et l'étrange rejeton Wilbur Whateley de sacrifier le bétail à d'obscures fins sataniques.
Les Whateley sont connus pour leurs étranges comportements, des sorciers pratiquant des rites maléfiques et appelants par leurs nombreuses psalmodies des forces ténébreuses.
Wilbur, gosse affreux, d'une croissance spectaculaire, va s'abreuver de sciences occultes, faisant fi de sa nouvelle connaissance pour déployer une créature monstrueuse sur ce triste village lugubre.
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Bon, voilà, c'est fait.
Après quatre essais infructueux, enfin, j'accroche à une nouvelle de Lovecraft. J'avoue que je commençais à désespérer que ça arrive un jour.
À quoi ça tient ?
Peut-être à ce qu'il permet enfin à quelques-uns de ses personnages (ces pécores vaguement dégénérés du fin fond de la Nouvelle-Angleterre) de s'exprimer en style direct, même s'il n'y a toujours pas vraiment de dialogue, et que ce phrasé paysan (à la traduction sympatoche... un peu ch'ti, mais j'aime bien) varie enfin un peu le ton et sort des longues descriptions ampoulées auquel le "maître de Providence" nous a habitués.
Ces descriptions existent toujours, certes, mais sont moins pompeuses, moins "suradjectivées" (même s'il a tendance à retomber dans ce travers dans le dernier quart, où l'auteur a, de plus, tendance à se répéter pas mal).
Du coup, moins gêné par ces obstacles de forme, j'ai été plus à même d'apprécier pleinement le fond qui est, en effet, bien flippant, à mi-chemin entre "La Mouche" de Cronenberg et les mutations chaotiques de Warhammer.
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Dunwich est un petit village entouré des collines du Massachusetts, avec des maisons délabrées, des ravins, une végétation sauvage et des habitants consanguins, superstitieux, misérables et d'une moyenne intelligence. Pas le village qui donne envie de s'y arrêter... Et puis vient au monde Wilbur Whateley. Il aurait pu être se fondre dans la masse insignifiante des villageois... Sauf que sa famille est déjà honnie par le reste de sa communauté, avec une réputation horrible et flirtant -il parait- avec les sciences occultes... Devenu grand après une croissance anormale, il tente d'emprunter dans l'université de Miskatonic, le Necromicon mais est empêché par le professeur Armitage. Ce dernier ne se doute pas que en faisant cela, il fera la rencontre de l'horreur suprême et d'un projet monstrueux...
L'horreur de Dunwich est un des récits s'intégrant parfaitement aux Mythes de Cthulhu. C'est aussi une excellente longue nouvelle de notre cher Lovecraft.
Toujours par son écriture agréablement archaïque, il décrit la peur, l'étrange, la folie venant de choses inconcevables pour l'esprit humain.
Plantant son décor dans un village lugubre, un village qui ne sera utilisé qu'une fois dans ce récit et ne sera plus jamais évoqué dans les autres écrits (contrairement à la Providence, Arkham...), il nous montre surtout la curieuse famille que sont les Whateley. En effet, très bizarre, avec un vieil homme fou, une femme laide et albinos, et son gamin qui grandit trop rapidement, avec des événements très... perturbants autour. Encore une fois, le poids de l'hérédité est évoqué dans ce récit.
L'univers de Lovecraft est tout aussi présent : le fameux Necromicon est bien important et c'est aussi une des premières nouvelles où est évoqué le fameux Yog-Sototh (déjà mentionné dans le fabuleux Affaire de Charles Dexter War) où il se manifeste et où on peut l'imaginer atroce...
L'horreur plane sur Dunwich mais aussi autour de la région, frappant le valeureux Armitage qui va tout faire pour lutter contre l'horreur.
Quand à la fameuse horreur... Délicieusement effrayant, épouvantable... Mais qu'est-ce ? Et qui est le père de Wilbur ?
L'horreur de Dunwich : une somptueuse nouvelle de Lovecraft nous emportant dans ses mythes. Malgré quelques longueurs, de répétitions de mots, c'est une excellente réussite qui vous fera frissonner...
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Un court récit qui se dévore d'une traite, et après, on laisse les lumières allumées pour dormir !!!

Lovecraft commence par une description de la "charmante" petite bourgade de Dunwich... et en plante le malaise en même temps que le décor - ça va avec !

Et puis on fait la connaissance de cette étrange famille, le vieux Whateley, qu'on disait volontiers sorcier dans sa jeunesse, qui vit avec sa fille, Lavinnia, qui ne serait pas forcément très attirante même si elle n'était pas albinos... Et puis voilà que Lavinnia met au monde un petit garçon, qui va grandir à une vitesse défiant toutes les lois de la précocité.

Et le fait d'avoir un petit-fils à ses côtés va motiver le vieux sorcier à entreprendre tout un tas de travaux dans sa propriété... Tout un tas de travaux étranges... Et à acheter du bétail, beaucoup de bétail...

Et puis la situation va déraper quand le petit-fils, Wilbur, va vouloir consulter un étrange grimoire, et mettre ainsi la puce à l'oreille du vieil universitaire, Armitage, qui va ainsi entreprendre la quête la plus dangereuse de sa vie, car il a compris de quoi il retourne vraiment, à Dunwich !

J'ai beaucoup aimé ce récit où on retrouve bien le talent de Lovecraft pour nous faire glisser subrepticement du réel vers le fantastique le plus échevelé en restant parfaitement crédible ! Et pourtant, il y va fort !!!

Une petite pépite.
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Je vous fais un mini retour sur une nouvelle de H.P.Lovecraft que j'ai lu aujourd'hui, il s'agit de l'horreur de Dunwich. C'est une petite nouvelle de 93 pages, aussitôt achetée, aussitôt lue. Les textes de Lovecraft fonctionnent avec moi mais à petite dose, donc une nouvelle est parfaite pour continuer ma découverte de l'auteur. Les points forts du récit sont clairement les descriptions fantastiques/horrifiques ainsi que l'ambiance cosmique et singulière. J'ai parfaitement imaginé les bruits, les odeurs et les situations grâce à la richesse des descriptions.
Ce n'était pas le grand frisson mais c'était très sympa à découvrir et assez addictif.
En résumé une très bonne découverte que je suis contente d'avoir lu néanmoins pas un coup de coeur.
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En principe pas ma tasse de thé, mais je dois dire que ce court roman (nouvelle ?) est hyper bien foutu. L'horreur est amenée subtilement mais sûrement, et l'apothéose est à la fois grandiose et habile.
Une belle découverte pour moi qui ne connaissais Lovecraft que de réputation.
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