Voilà, la série régulière des "Doggybags" étant terminé même si il me reste des Hors-séries à lire, voici donc place aux "LowReader" dignes successeurs des "Doggybags".
Si le principe reste à peu près le même que pour celui de son aîné, dans la série des "LowReader" on a un thème principal pour chacune des trois histoires avec comme complément à la fin de chaque récit une morale portée par le corbeau.
Dans la première histoire qui graphiquement n'est non sans rappeler les bandes dessinées et Comics des années 80 avec ses couleurs flashy, un groupe de Heavy Metal se retrouve malgré eux à en venir pactiser avec le diable.
Pour la seconde histoire, direction le Japon. Mr.Sato employé d'une entreprise est harcelé par des voyous et se sent transparent aux yeux de la société nippone.
C'est une histoire qui est un prétexte pour évoquer la législation des armes au Japon qui est une des plus stricte au monde pour pouvoir détenir une arme à feu.
Pour la troisième histoire, c'est un mélange de deux récits que l'on a pu voir dans d'autres numéros de "Doggybags" mais resservi à une autre sauce. Pour moi, c'est la moins abouti des trois. Mais c'est une question de goûts.
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Il est tentant de vouloir comparer lowreader à doggybags. Comme pour ce dernier, on fonce tête baissée vers des récits grattent, ecorchent ou pent carrément. Les parties narratives viennent ralentir agréablement le rythme et apportent une touche de connaissances fort appréciable. Toutefois comme pour doggybags les récits et donc les plaisirs sont parfois inégaux... mais c'est ce qui fait le charme de ces albums, la diversité.
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Avec ce nouveau partenariat, le Label de Run prouve, si c'était encore nécessaire, qu'il reste l'un des creusets de nouveaux talents les plus intéressants du moment. Une nouvelle aventure commence sous nos yeux, et autant le dire tout de suite, ne loupez pas le coche…
Lire la critique sur le site : Sceneario
Lowreader s'adresse à un public précis et ne cherche visiblement pas à élargir sa base. Les anciens semblent y trouver leur compte et pour ceux qui seraient tentés, la seule réserve tient à la capacité à accrocher à une bande dessinée sans concessions dans son désir de délivrer un shot d'adrénaline. Le résultat est forcément inégal, mais réjouissant pour qui apprécie le plaisir des midnight movies.
Lire la critique sur le site : BDGest
Lowreader est la parfaite renaissance de Doggybags. [...] De l’exploitation assumée, une lecture décomplexée. Dans l’exercice pas toujours évident du récit court, c’est l’aperçu des talents du Label 619 et le ressenti d’un défouloir.
Lire la critique sur le site : LesComics
Low Reader - Trailer officiel