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3,63

sur 90 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Grande surprise et grand coup de coeur pour ce roman issu de l'Australie profonde (pour une fois) avec son histoire de colonisation sanglante, ses désastres sociétaux contemporains, sa nature belle et dangereuse et sa spiritualité ancrée dans les traditions et les liens familiaux au sens large - les cousinages remontant parfois à un colon propriétaire violeur ...
J'ai eu un peu de mal à adhérer à l'histoire au début, en particulier par un parti-pris de traduction, de non-traduction en fait, de termes aborigènes qui s'éclaircissent au fil du texte. Certains termes sont compréhensibles dès le début car ce sont des dérivé d'anglais "créolisé", d'autres ne le sont pas mais le contexte les éclaircit très bien.
La concentration qui nous est demandée sur langue oblige à être très attentif à l'histoire qui se déroule devant nous. D'une situation à un moment donné, l'histoire se déroule, en tricotant son fil vers le futur et le passé à la fois, d'une façon qui m'a beaucoup séduite et fait voyager le temps de la lecture.
L'histoire racontée ici est unique par son ancrage dans l'Histoire de l'Australie (traditions des Aborigènes et colonisation violente) mais universelle aussi par la présentation de drames humains qui se dénouent, tous les humains se retrouvant égaux quelle que soit leur origine.
Certains personnages ou situations pourraient sembler caricaturaux (le gentil Blanc si différent des autres) mais des éléments narratifs viennent tempérer ce jugement (les premiers colons australiens étaient eux-même des exilés) et rééquilibrent les différents personnages.
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Un roman nécessaire et bouleversant, d'une autrice australienne culte et enfin traduite en français (dans la collection Voix Autochtones des éditions seuil).

Une vraie claque, tant au niveau des sujets abordés (inceste, racisme, colonialisme, misère sociale) que de la plume, crue, poétique et impactante.

C'est une lecture dont on ne sort pas indemne ; on ne nous épargne rien, comme les personnages entre eux. Dans une famille, qui est la fois le radeau de sauvetage et le boulet qui traîne vers le fond, personne n'est pur, personne n'est supérieur, personne ne s'en sort indemne. Si l'intrigue est indolente comme une journée moite, j'ai dévoré ce roman et le conseille volontiers !

J'ai peut être une demie réserve sur la narration omnisciente qui reste parfois longtemps avec un personnage avant de sauter de la tête de l'un à l'autre, mais l'exercice est plus que réussi.
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J'aime déjà beaucoup cette collection toute nouvelle, que ce soit à cause des thèmes (les voix autochtones permettent de connaître une autre facette de l'histoire que celle racontée ordinairement) ou des couvertures que je trouve magnifiques. Quand j'ai vu cet ouvrage, j'ai pensé que c'était un auteur d'Europe de l'est et quand j'ai compris que c'était une auteur aborigène, dans un texte en plus traduit par David Fauquemberg (dont j'avais énormément apprécié le Nullarbor sur le même thème), je n'ai pas pu résisté plus longtemps et je me suis plongée dans l'histoire.

L'auteur bundjalung nous entraîne dans la petite ville (imaginaire) de Durrongo en Nouvelle Galles du sud et nous fait entrer de plein pied dans l'intimité de la famille Slater, famille aborigène où la violence règne en maître dans les relations familiales, violence du langage et violence physique. La langue exprime très bien cette colère qui semble inhérente aux protagonistes, que ce soit l'héroïne Kerry, son frère Ken ou tous les personnages qui gravitent autour d'eux et qui tient le pathos éloigné de l'intrigue.

Le but n'est pas de plaindre les personnages mais bien de montrer la résilience d'une culture anéantie par la colonisation qui a non seulement accaparé les terres, mais séparés les enfants des parents et chercher purement et simplement à anéantir la culture aborigène au nom de la civilisation. La phrase dite par Pretty Mary est emblématique de ce contexte : “Faudrait que vous leur appreniez cet aspect-la, Nunny. Comment envahir les pays des autres et les assassiner, en appelant ça la civilisation.”

Le rapport à la Terre et à la nature est aussi très bien décrit, les seuls moments de calme étant ceux passés sur l'île “sacrée”, île spectatrice des hauts faits de leur grand-mère Ava qui a permis au clan d'exister aujourd'hui. Permettant de démontrer l'antinomisme entre la propriété individuelle occidentale et lien spirituel à la terre des aborigènes, même pour une famille qui ne connaît plus vraiment sa culture..

La résilience passe par la communauté qui peut se moderniser (“Voici donc qu'un homme ouvertement gay se voyait désigné comme le successeur de Pop dans une ville poussiéreuse du bush dirigée par des péquenauds blancs corrompus”), s'ouvrir par la lutte militante (en particulier pour la récupération des droits fonciers), en dépassant et réinventant la tradition. C'est un livre qui appelle à vivre ensemble, sans oublier les souffrances et les injures, la colère et qui rappelle que les solutions trouvées par l'homme blanc ne sont pas transposables. La tout dans une langue très vive et colorée, tout sauf reposante à part dans les moments de grâce passés sur l'île.

L'important est bien la transmission et la ré-appropriation de leur culture par la famille Slater, seule réponse aux souffrances psychiques et au futur incertain : “Si mamie Ava avait encore été là, il aurait peut-être appris à appeler [les baleines] depuis quelque promontoire de la côte, songea Kerry. Il aurait peut-être appris leurs chants particuliers et tout ce qu'il fallait savoir sur elles, mais oncle Richard, qui vivait à Lismore, leur avait juste transmis l'existence de ce totem, et le nom tribal de l'animal. Il revenait à Donny de décider ce qu'il allait en faire au XXIème siècle. Car “Mamie Ava était le lien : la dernière païenne de la famille à parler couramment la langue, avant que l'Église ne débarque et n'enfonce à la place le Notre Père dans la bouche d'une mamie Ruth de douze ans.”

J'ai deux petits bémols: j'aurais aimé que la partie un peu “fantastique” soit plus développée, les membres du clan étant capable de parler à leurs animaux totémiques et que la résolution du conflit foncier prenne plus de place.

J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture.
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Merci à H pour ce conseil de lecture ! Une histoire très bien ficelée, un milieu très bien imaginé et qq personnages inattendus. Aborigènes et blancs , leurs failles, leurs points de vue irréconciliables, renvoyés dos à dos, Au début j'ai un peu douté de l'intérêt d'une enieme histoire d'oppression mais très vite, oui cette histoire est spéciale !
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J'ai tout de suite flashé sur la couverture de Celle qui parle aux corbeaux de Melissa Lukashenko et quand j'ai vu qu'il s'agissait d'un roman de la collection des Voix autochtones des éditions du Seuil, j'ai su qu'il me le fallait et qu'il n'allait pas rester longtemps dans ma Pile à Lire. D'ailleurs merci à NetGalley et à Seuil qui m'ont permis de le lire en numérique, ça m'a évité de l'emprunter à la bibliothèque.

J'aime beaucoup lire des romans amérindiens, mais je dois dire que jusqu'alors je n'avais pas eu l'occasion de creuser le sujet, puisque je n'avais lu que Je n'ai pas (encore) rencontré l'homme idéal d'Anita Heiss.
Celle qui parle aux corbeaux est le sixième roman de l'autrice bundjalung Melissa Lucashenko. J'ai découvert qu'elle était très active dans la défense des droits des aborigènes, cofondatrice d'une association qui vient en aide aux femmes incarcérées (dont il est un peu question dans son roman, la plupart des personnages du roman, les membres de la famille Salter, ont fait ou auraient pu faire de la prison).
Le personnage principal du roman est une jeune aborigène au casier chargé, qui vient de se faire larguer par sa copine qui est en prison. Elle revient dans sa famille pour voir son grand-père qui n'en a plus pour longtemps. Et évidemment, ça ne se passe pas super bien avec les autres Salter; Entre le grand frère alcoolique et violent, la mère qui se fait un peu d'argent et les autres aussi déglingués qu'elle, difficile de prévoir qui retournera en prison le premier. Et en parlant de prison, les Salter apprennent qu'une prison va être construite sur la terre sacrée de leurs ancêtres. Oubliant les querelles – enfin à peu près, la famille s'allie pour faire capoter ce projet.
L'histoire est assez manichéenne. D'un côté, il y a les Blackfellas – les Aborigènes – et de l'autre les Whitefellas – les blancs riches et méchants qui ont tout pris aux Aborigènes. Avec ce roman, on voit que le racisme anti-aborigène et anti-blanc est toujours très présent en Australie et que qu'il y a bien une frontière entre les deux population – autochtone et blanche.
J'ai été déçue et déçue d'être déçue. J'étais tellement contente de lire ce roman que vraiment ça m'a rendu presque triste. L'histoire est chouette en plus. C'est ça qui est naze. Mais les personnages qui jurent comme des charretiers dès qu'ils ouvrent la bouche et qui se battent à longueur de temps, je n'ai pas accroché.
Celle qui parle aux corbeaux aurait tellement pu me plaire. Il y avait tous les ingrédients. Une héroïne atypique, une famille en lutte pour ses droits, des traditions différentes des miennes. Et bof ! Trop de violence et de gros mots et le soufflé est retombé. On verra si un autre roman aborigène m'enthousiasme plus un de ces quatre.
Lien : http://mademoisellemaeve.wor..
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Voici mon retour de lecture sur Celle qui parle aux corbeaux de Melissa Lucashenko. Il fait partie de la collection Voix autochtones des éditions Seuil.
Kerry Salter a passé sa vie à esquiver deux choses : sa ville natale et la prison.
Sa dulcinée y croupit d'ailleurs depuis quelque temps. Armée de sa grande gueule et de sa rage, elle lutte contre les inepties du monde.
Alors que son père est sur le point de mourir, elle doit se rendre au plus vite à son chevet. Chevauchant sa Harley à travers le bush, elle revient dans le foyer familial et apprend que la terre de ses ancêtres est menacée par un projet de construction d'une prison.
Tandis que le combat s'intensifie pour arrêter le projet, de vieilles blessures s'ouvrent.
Celle qui parle aux corbeaux est un roman qui nous emmène dans le bush australien et dans la vie d'une famille : les Salter.
Il nous permet de découvrir l'Australie de nos jours, avec l'importance de la place occupée par les aborigènes. Ces derniers doivent encore et toujours lutter pour récupérer leur héritage perdu. Leur vie n'a jamais été facile et pour que cela change, il faut se battre, encore et encore..
J'ai aimé suivre cette famille animée par un besoin viscéral de faire la paix avec leur passé.
C'est un roman dur sur un peuple mal aimé, les aborigènes.
C'est le second roman que je lis de cette collection Voix autochtones et je suis ravie de la découverte.
J'avoue ne pas avoir envie d'en dire plus, c'est un ouvrage qui se lit plus qu'il ne se raconte.
Il m'a touché et j'ai adoré ma lecture. Je vous le recommande et le note cinq étoiles :)
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Quand j'ai lu que Seuil sortait une collection " voix autochtones " , je me suis tout de suite dit " oh c'est pour moi ça " .
Je suis toujours du côté des opprimés , je hais l'injustice et les préjugés raciaux
Et le livre de Melissa Lucashenko m'a beaucoup plu
D'une certaine manière cette histoire m' a fait pensé à Louise Erdrich
Beaucoup de similitudes entre les Native Americans et les aborigènes d'Australie
La même déchéance dans l'alcool , la même spoliation de leurs terres , le même homme blanc écrasant de suffisance et raciste
L'Australie est un pays qui m'a toujours attiré , ma soeur y étant allée j'ai vu des photos magnifiques et j'ai écouté ce qu'elle a vécu là bas .
Dernièrement je suis allée à l'expo sur l'art aborigène à Paris .
Magnifique , l'histoire de leurs croyances , les 7 soeurs à l'origine de tout , et ces peintures éblouissantes !
Donc celle qui parle aux corbeaux m'a réellement plu
Beaucoup de violence , de secrets de famille , de gens qui se trimballent des passés atroces
Mais aussi beaucoup de beauté , de magie , cet attachement à la terre et à tout ce qui y vit
Cette poésie de l'âme bouleversante
Ces "minorités " ethniques m'éblouissent
Pour finir regardez cette couverture somptueuse qui résume bien cette histoire
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Naitre dans la famille Slater n'est pas de tout repos : entre l'ainée alcoolique en besoin d'attention, la soeur disparue, le neveu anorexique, et la mère qui tire les cartes… et c'est pourtant là que, la fille, Kerry Salter vient se cacher après avoir commis un (énième) cambriolage. Elle chercher à fuir la prison, et c'est celle-ci qui vient presque à elle. Ainsi comme si cela ne suffisait pas, le maire de Durrongo veut vendre le terrain sacré de sa famille pour y construire… une prison.
Il est donc très difficile, pour Kerry, de se la jouer discrète ; Surtout lorsque l'on est aussi malchanceuse qu'elle, et que les embrouilles lui collent au train. Porté par des personnages très bourrus et drôle, ce roman nous plonge dans cette famille dysfonctionnelle du bush australien, tout en nous immergeant dans l'histoire des aborigènes. (FAUX SPOILER : Kerry parle aux corbeaux^^)
Ce roman s'ouvre sur la fable des origines de la famille Salter. Leur ancêtre s'est fait tirer dessus pour fuir les Blancs alors que celle-ci était enceinte de leur grand-mère. Et c'est en ayant ça en tête que Kerry semble en vouloir au monde entier (et surtout aux blancs ces « whitefellas » !) Sauf qu'elle semble avoir escamotée inconsciemment une partie de cette histoire… Au fur et à mesure des pages les secrets de famille se révèlent pour rétablir la paix et cicatriser les blessures.
Ce roman est aussi un témoignage des horreurs vécues par ces peuples, dans un système alimenté par le racisme. Un système qui répercute sa violence jusque dans les foyers, causant alcoolisme, pauvreté et violence physique.
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Les éditions du Seuil et leur collection, "Romans Voix autochtones" nous permettent de découvrir la littérature de ceux que nous appelons les autochtones. Après avoir lu et apprécié la lecture de cinq petits indiens (https://www.babelio.com/livres/Good-Cinq-petits-Indiens/1475992/critiques/3400652) et l'univers des pensionnats pour les autochtones canadiens.
Cette fois, nous allons découvrir l'Australie et la vie des autochtones.
L'auteure nous plonge au coeur du bush australien et nous allons rencontrer Kerry, qui va revenir dans sa ville natale, au bord de sa Harley. Dés les premières pages, elle va appréhender la nature et va écouter les chants et paroles des corbeaux. Elle a quitté sa ville natale, sa famille mais elle revient pour l'enterrement de son père et va retrouver sa famille : sa mére, tireuse de cartes, son frère aîné qui vivote, et reste plus souvent sur le canapé à ronger sa rage, son jeune fils, anorexique et lui qui préfère rester dans sa chambre et jouer à ses jeux vidéos, un autre frère, qui a mieux réussi et qui est fonctionnaire à Sydney. Plane aussi le fantôme de sa soeur aînée, disparue alors qu'elle avait 16 ans. Nous allons assister à une cérémonie funèbre avec les traditions mais sur cette île, propriété de la famille, le maire de la Ville y verrait bien la construction d'une prison : que nenni l'environnement, que nenni les traditions, cette prison donnerait du travail et lui permettrait à lui maire d'arrondir ses fins de mois (quelques pots de vin pour la construction !!).
La famille alors recomposée, malgré des désaccords, des disputes, va se ressouder et tenter de sauver leurs terres, leurs traditions.
Un texte traduit par David Fauquemberg qui va nous entraîner dans ce territoire, dans les sentiments de chacun et de belles pages sur la nature, sur les traditions, sur les ressentis, les espoirs, déceptions de chacun.
Ce texte parle de tradition, de famille, d'écologie, de la difficulté de trouver sa place, en tant qu'Indiens, de femmes dans une société brutale, impitoyable.
Ce texte crie, pulse mais il y a aussi des moments de poésie, de communion avec la nature, de sentiments entre êtres. Des pages terribles mais un cri d'espoir et le portrait d'une femme qui a décidé de rester debout malgré tous les aléas, les violences qu'elle croise : quelle belle image quand elle roule sur sa Harley, qu'elle se baigne pour rejoindre l'île de ses ancêtres.
Une collection avec de superbes couvertures, des titres poétiques et qui nous fait découvrir des mondes que nous devons préserver, en gardant les traditions mais en allant aussi de l'avant.
#Cellequiparleauxcorbeaux #NetGalleyFrance
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L'Australie m'a toujours fait rêver…. Aussi, quand je suis tombée sur ce roman de Melissa Lucashenko, je n'ai pas hésité….
Soyons francs… nous sommes loin des plages de Sydney, de son opéra spectaculaire, des barrières de corail et de la magie d'Ayers Rock. Quoique..
Faisons la connaissance de la jeune Kerry Salter, cherchant à échapper à la prison et faisant route au guidon de sa Harley vers Durrongo et la maison familiale. Ce n'est pas de gaité de coeur, mais son grand-père, patriarche vénéré, est mourant, et elle transporte un sac à dos avec un mystérieux contenu.
Elle y retrouve sa mère, tireuse de cartes, son frère, un géant alcoolique vivant à ses crochets, et le fils de ce dernier, adolescent mal dans sa peau. Son autre frère, Black Superman, vit à Sydney avec son compagnon, et sa petite soeur, Donna a mystérieusement disparu vingt ans plus tôt, dans des circonstances étranges.
La situation se complique lorsque le maire, Jim Buckley, édile largement corrompu, tente de faire main basse sur les terres sacrées des Salter pour y construire une prison. La famille va faire front pour lutter contre ce sacrilège.
Melissa Lucashenko nous fait partager des histoires familiales, les rancoeurs des aborigènes contre les blancs, les blackfellas ayant du mal à faire leur place dans un monde dominé par les whitefellas, et la difficulté de Kerry à assumer son attirance pour l'un d'entre eux.
Comme toujours, les « Voix autochtones » nous font découvrir un auteur à l'écriture puissante, et nous promène ici entre croyances ancestrales, personnages pris dans leur mal-être et modernité. Une vraie réussite.
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