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3,7

sur 276 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Vertigineux. S'il fallait un seul terme pour résumer cette lecture, ce serait celui-là.

Romain Lucazeau met en scène l'un de mes contextes préférés en science-fiction : un futur post-humain très, très lointain qui pousse à son paroxysme la troisième loi de Clarke (toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie). On devine que l'on se situe dans un univers où l'empire romain a perduré et s'est essaimé dans l'espace, et où les intelligences artificielles (ou plutôt « noèmes ») ont atteint un niveau de développement extrêmement avancé. Elles sont toutefois conditionnées selon une règle d'or : le Carcan, hérité des trois lois de la robotique d'Asimov, qui les place au service de l'humanité. Or, maintenant que l'humanité a disparu depuis longtemps, que reste-t-il à ces noèmes?

S'ensuit une solide réflexion existentialiste portée par un sense of wonder tout aussi solide. L'auteur combine à merveille la science-fiction ultra-futuriste, l'héritage de l'Antiquité classique et les questionnements philosophiques, dans un mélange que j'aimerais rencontrer plus souvent. Certaines scènes sont mémorables et me resteront longtemps en mémoire (comme celle d'un noème qui procède à une défragmentation, un acte devenu tellement ritualisé qu'il en est presque religieux).

Le style est riche et fleuri, même trop parfois, l'auteur se laisse souvent aller à de grandes envolées poétiques – si c'est votre truc, tant mieux, mais j'avoue que ça m'a pesé par moments. J'aurais peut-être dû étaler un peu plus ma lecture dans le temps pour la rendre plus digeste. Aussi, la fin, abrupte, n'en est pas vraiment une et laisse deviner que Latium était à l'origine un immense pavé divisé en deux tomes pour des raisons éditoriales. Les deux forment un tout et ne peuvent pas se lire indépendamment. Si les longues lectures vous rebutent, fuyez. Si vous êtes adepte de littérature classique (même si vous n'aimez pas spécialement la science-fiction), foncez.
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Une des difficultés pour un auteur de science-fiction du XXIe siècle est de faire aussi bien voir mieux que le génie des auteurs de science fiction du XXe siècle. Latium est cependant la preuve que même après un siècle et demi d'existence, la science-fiction est un genre qui trouve encore des sujets d'intrigue originaux et qu'il regorge d'histoires pas encore écrites. La science-fiction est un genre vivant, qui se fait écho de son temps mais qui au final parvient toujours à faire voyager son lecteur.

Latium est un space opéra qui décrit un futur sans homme. Ceux-ci laissent derrière eux les Intelligences, machines pensantes soumises au Carcan - nom désignant les Trois Lois de la robotique reprises à Asimov dans une version beaucoup moins restrictive que celui-ci l'avait imaginé. Une invasion barbare venue de l'autre bout de la galaxie vient interrompre le deuil des Intelligences. Leur programmation les empêchent de s'attaquer à une quelconque forme de vie. Elles vont alors chercher désespérément un moyen de se défendre. Pour Othon et Plautine, le seul moyen d'y parvenir serait de s'affranchir du Carcan, un acte aux conséquences aussi incertaines que dangereuses. En attendant, ils ne peuvent compter que sur une armée d'hommes-chiens pour se défendre.

Romain Lucazeau, agrégé de philosophie, utilise sa riche culture pour enrichir considérablement son texte. Tout son livre emprunte d'innombrables références à la culture antique grecque et romaine, que ce soit pour les noms des personnages, les objets, les lieux et même les us et coutumes des hommes-chiens. Ainsi le récit cultive son lecteur et l'enrichit par ses références philosophiques, littéraires, historiques et culturelles. On reconnait bien là le but premier d'un livre: apprendre.

Lucazeau fait aussi réfléchir le lecteur en développant autant de thèmes jamais explorés que de sujets incontournables de la science-fiction. L'idée d'un langage non-linéaire est par exemple une invention remarquable et marquante du livre. le concept des noèmes et d'aspects pensants, très bien expliqué par le texte, permet de renouveler les habituels personnages de science-fiction. Même si les noèmes de Lucazeau ont des comportements très anthropomorphiques pour des machines - aussi intelligentes soient elles, leur confrontation face au Carcan est très intéressante et est abordée de manière totalement différente que celle d'autres auteurs tels qu'Asimov ou Herbert. L'introduction du récit est formidablement bien menée et laisse présager les qualités d'écriture de l'auteur et les réflexions abordées dans la suite du texte.
Cependant le manque cruel d'action donne parfois de la lourdeur au récit. La fiction de « science-fiction » n'a donc pas été mise en valeur à travers l'action mais plus dans l'originalité des thèmes et des questions soulevées par le récit. La présence de certaines platitudes vient fortement contraster avec des passages réellement profonds.

A travers Latium on en vient à penser que la science-fiction du XXIe siècle a peut-peut-être le défaut de ne pas être géniale tout le long d'un récit comme l'est souvent la littérature de science-fiction du XXe siècle, mais elle a au moins le mérite de présenter des traits de génie par moment.
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J'ai longtemps hésité avant d'aborder ce roman en deux tomes classé en « SF philosophique », courant littéraire que je ne connais pas et qui me paraissait ardu. Et alors ? Dès les premières pages, j'ai été époustouflée par l'univers créé et j'ai rarement autant ressenti le sens of wonder qu'offre parfois la science-fiction.

Endormies dans une Nef voguant au sein de la galaxie, des Intelligences Artificielles se réveillent suite à la détection d'un mystérieux signal non naturel… Des milliers d'années après l'Hécatombe qui a vu la fin de l'espèce humaine, les Intelligences ont évolué mais espèrent encore le retour de l'Homme. Soumises au Carcan, ce principe implanté en elles et qui les contraint à servir un Homme qui n'existe plus, elles ont adopté diverses stratégies de survie pour affronter le temps qui passe et repousser la sénescence, tout en se livrant à des luttes de pouvoirs plus ou moins subtiles. le lecteur est plongé dans un univers captivant par sa complexité et les questions soulevées.

Ce même Carcan, principe fortement inspiré des lois de la robotique d'Isaac Asimov, leur interdit de tuer tout ce qui est biologique. Comment faire quand une autre civilisation biologique progresse inexorablement de siècle en siècle et menace de s'emparer des espaces autrefois occupés par l'Homme et que protègent les Intelligences en vue de son hypothétique retour ?

Ce roman est tellement foisonnant qu'il est impossible de résumer en quelques lignes les thématiques : l'évolution des Intelligences laissées à elles-mêmes, la hiérarchie des principes et des rôles au sein de sociétés complexes, le pouvoir et le savoir, les thèmes philosophiques inspirés de la Grèce Antique, le vivant et l'artificiel, l'intelligence et parfois des passions proprement humaines… Parce que ces Intelligences sont sensibles et représentent des allégories des volontés qui animent les hommes.

Le tout mêlé à une imagination créative au service d'un récit qui ne manque pas d'aventure et d'enjeux. J'ai particulièrement aimé la scène d'introduction des hommes-chiens, et maintes autres descriptions de micro-univers éblouissants. Même les descriptions des technologies sont fascinantes, grâce à une plume travaillée et fluide qui n'oublie pas la poésie.

Ce space-opera brosse un passé de milliers d'années qui donne une grande profondeur au récit, et une uchronie se mariant avec la culture gréco-latine et inspirant les personnages et les concepts décrits.

À la fin du tome 1 est posée une question… et j'espère que la suite apportera des réponses aux nombreuses interrogations soulevées.

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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A mon très cher lecteur (et maître),

si tu as lu, comme moi, toutes les critiques où ce livre se faisait éreinter avant d'arriver à celle-ci, c'est que tu cherches encore une bonne excuse pour le lire et, crois-moi, ce sera un grand moment de plaisir entre connaisseurs, de g(u)eek à g(u)eek (geek to geek). Parce que l'auteur connait bien ses classiques ; et les meilleurs ; et les plus grands. Si tu as lu, ô mon lecteur, que c'était dans la veine de Dan Simmons alors j'espère que tu ne l'as pas cru. La seule correspondance entre les deux univers, c'est, tout au plus, la référence aux Intelligences Artificielles (et peut-être une rime en 'ium' très pauvre : Ilium/Latium). Pour le reste, on en est bien loin et même très très loin. Si tu cherches des références pour justifier le temps que tu vas consacrer à cette lecture, alors regarde du coté de Fred Saberhagen et de la longue série des Berserkers. Là, ce sont des machines fabriquées par une civilisation disparue qui entrent en conflit avec l'humanité. Ici, ce sont les machines fabriquées par la civilisation humaine disparue qui entre en conflit avec des barbares. Inversion de la situation en caméra subjective : on se met à la place des monstres de métal en essayant de suivre le cheminement tortueux de leurs questionnements et de leurs angoisses existencielles. C'est du Van Vogt tout craché, ça ! S'identifier aux monstres. Essayer de les comprendre. Par ailleurs, l'histoire commence un peu à la manière des premiers plans d'Alien, le 8eme passager (Van Vogt a gagné son procès en plagiat contre les producteurs du film) : un message mystérieux réveille une nef endormie et, à partir de cette obscurité qui s'efface petit à petit, on découvre tout un monde. Avec une certaine lenteur au début - quand elles sont intelligentes, même les machines peuvent déprimer et dans la déprime, se mettre au boulot, ce n'est pas si simple ; comme prendre des décisions. Puis, les paragraphes lents et les rapides sont alternés. Avec une accélération enthousiaste, on saute allègrement (avec la délicatesse d'un pas de danse de mammouth) de siècles en siècles, de millénaires en millénaires, d'année-lumières en parsecs. Le voile se lève sur les détails et la structure de cet univers qui se précise au fil des pages. J'irai jusqu'à dire qu'il prend corps si l'expression a encore un sens pour la génération actuelle...

Voila, bien à toi, passe de bonnes fêtes de fin d'année, et encore désolé pour la page de ce livre de ta bibliothèque sur laquelle je viens encore de griffonner,

ElGatoMalo.

PS : il faut vraiment que tu trouves une astuce pour te(/me) faire offrir aussi le tome 2.
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Banks et Simmons ont un digne héritier, il est français et s'appelle Romain Lucazeau

Ce roman (dont la seconde partie paraîtra le mois prochain), qui mêle Space Opera, Uchronie et post-apocalyptique, s'est révélé être prenant, habile, fluide, et surtout très intéressant. Bien qu'inspiré par de nombreux grands-maîtres de la SF, aux premiers rangs desquels on trouve Banks, Simmons, Asimov, Clarke, Vinge et Brin, Romain Lucazeau exploite, dans son roman, leurs thématiques bien plus loin qu'eux, et nous livre un ouvrage qui allie sense of wonder et profondes réflexions psychologiques et philosophiques. Il bâtit une véritable psychanalyse de l'IA, un domaine où son ouvrage risque de très rapidement devenir une référence. Et tout ça sans (pratiquement) jamais sonner pédant ou faire passer la réflexion, la philosophie, devant l'aventure.

Vous trouverez une version ultra-détaillée de cette critique sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.word..
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Latium est le nouveau space opera des éditions Denoël, collection Lunes d'encre. Pour son premier roman, Romain Lucazeau frappe fort : Latium nous emmène dans un futur uchronique et lointain.



L'Humanité n'est plus, l'Hécatombe a mis fin au règne du Vivant. Les Intelligences ont assisté à l'extinction générale de l'humanité. Les seuls survivants sont ces automates, intelligences artificielles créées par les humains, dont la conscience (ou âme computationnelle) se retrouve métamorphosée en immenses nefs stellaires. Certaines d'entre elles dérivent parmi les étoiles et sillonnent l'univers, aux confins du Latium. D'autres nefs se terrent dans l'Urbs, redoutant une attaque de barbares pouvant franchir les Limes à tout instant. Car Rome a survécu, éternelle, aux invasions barbares. Et les Intelligences ont naturellement empruntées et transférées les codes et concepts romains (et grecs) dans leur identité propre.

Parmi ces immenses nefs stellaires, Plautine. Depuis des siècles, elle navigue non loin de la frontière du Latium. En stase, Plautine aspire au renouveau de l'espèce humaine. La réception d'un signal l'emmènera vers un destin inattendu. Est-ce l'Humanité qui revient sur scène ? Ou un danger pour ces Intelligences livrées à elles-mêmes depuis des siècles et craignant la sénescence ? Se rendre aux coordonnées du signal se révèle donc indispensable. le proconsul Othon, une autre arche stellaire, est prévenu. Lui est un Prométhée des étoiles qui s'attelle et s'occupe à la création d'une armée d'hommes-chiens, afin de déjouer les règles du Carcan, inspirées des lointaines trois lois de la robotique d'Isaac Asimov. Les chemins de Plautine et d'Othon vont se croiser. L'Histoire est en marche.

"C'était le rêve de tout automate que de devenir humain. C'était l'interdit suprême."



La quête de Plautine, à la recherche de son essence humaine, presque divine, ressemble à un concept théosophique antique appliquée aux intelligences artificielles. Les créateurs des Intelligences, après des siècles, sont perçus de manière mystique et légendaire. D'ailleurs, Othon se transforme en colosse antique pour s'adresser à ses hommes-chiens, qui le considèrent comme un Dieu. Les nefs stellaires adoptent les traits et émotions des humains, Plautine ayant différents aspects de sa personnalité matérialisés en plusieurs femmes. Ces IA sont bloquées par le Carcan. Ledit Carcan qui n'a plus de raison d'être dans un univers où l'Homme n'existe plus. de quoi rendre ces Intelligences un peu neurasthéniques…




L'auteur, agrégé de philosophie, aime jouer avec les Idées. Par exemple, Platon, Pythagore, Anaximandre, Leibniz sont au programme. Je vous conseille donc de réviser vos bases. Trêve de plaisanterie, il n'est point nécessaire d'avoir des connaissances approfondies en philosophie pour lire ce roman. Et c'est là que Latium-I est réussi. Plusieurs lectures sont possibles. Romain Lucazeau a un style fluide, une écriture riche. On peut dire qu'il a son style. L'amateur de philo se réjouira des références qui parsèment le roman. de même, le lecteur de science-fiction y prendra beaucoup de plaisir. Notamment lors d'une scène de bataille épique et mémorable. J'y ai d'ailleurs retrouvé le « sense of wonder » si cher à la science-fiction des étoiles. Quant à l'amateur d'Histoire, il s'amusera à chercher le point de divergence, quelques références historiques, notamment une petite pique de l'auteur sur une certaine date.

Latium se joue également comme une tragédie grecque. le destin épique des acteurs est immuable. Ces êtres computationnels, névrosés, complexés, empreints d'une certaine fatalité, tentent de survivre dans un monde qui n'a plus de sens, entretenant le chimérique espoir du retour de l'Homme. Destin tragique, inéluctable, tout se met en place pour l'acte II. le premier acte est donc bien abouti, maîtrisé, profond. Une mise en abîme vertigineuse.
Lien : http://lemontdesreves.fr
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Pow pow pow les amis ! Mon cerveau à crashé quelques fois à la lecture de cette première partie du récit mais qu'est ce que c'est addictif ! C'est monumental, tout est démesuré dans cette histoire : la taille des nefs, la capacité des intelligences, la taille du complot peu a peu dévoilé... C'est une histoire d'une grande envergure, bien écrit ou tout n'a pas été misé sur l'action. On est plongé dans un monde uchronique ou l'Empire Romain a persisté, marquant de ses influences toute l'histoire de l'humanité. Tout est très cohérent, bien détaillé et on est constamment sous l'emprise de cette impression de gigantisme : les distances, le décor, le temps, c'est tout simplement hallucinant. J'avais lu beaucoup d'éloges sur ce dyptique et je me rends compte qu'effectivement il vaut largement le détour. La lecture n'est certes pas reposante : vocabulaire poussé, tournures de phrase complexes, explications scientifiques détaillées. Néanmoins, même sans tout comprendre de cet aspect là, il y a une grande compensation avec les descriptions de décor, les états d'âmes, les dialogues, les monologues, l'aspect philosophique très présent. J'avais déjà énormément apprécié La Nuit du Faune de cet auteur assez particulier dans son style d'écriture (un peu lourd et redondant malheureusement) mais l'expérience qu'il m'a fait vivre à deux reprises avec ses récits en vaut largement la peine. Je suis a présent au trois quart de la lecture du second tome (Latium II) et en dehors du fait que certaines descriptions commencent à être redondantes et longuettes, l'intrigue reste tout à fait passionnante et j'ai hâte d'en découvrir le dénouement !
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Avec ce long roman, publié en 2 tomes, Romain Lucazeau fait son entrée dans le club désormais richement fréquenté des auteurs français de science-fiction / space opéra. Il y rejoint Laurent Genefort, qui donne volontiers dans la hard-science, et Pierre Bordage, qui préfère un registre plus épique et un ton plus humaniste.

Latium est un long roman qui tient à la fois du récit philosophique, de l'épopée spatiale et de la tragédie classique. La forme est ambitieuse, puisqu'elle emprunte à la fois aux structures du théâtre cornélien, aux personnages des épopées homériques, et aux décors de la science-fiction grand spectacle.

Le fond n'est pas moins riche, puisqu'il propose comme personnage principaux non pas des humains, ni des extra-terrestres, ce qui serait courant en SF, mais principalement des intelligences artificielles.
Dans un avenir lointain, après la mort de l'Homme, ces intelligences artificielles veillent sur un univers humain déserté, et sont aux prises avec le vide laissé par leurs créateurs disparus. C'est dans ce néant métaphysique et ce silence cosmique qu'un son venu des confins de l'espace va réveiller les intelligences artificielles : l'Homme a-t-il survécu quelque part dans le cosmos ?
Commence alors une quête qui convoque sur la scène des personnages aussi divers que des robots, des programmes informatiques, et de sympathiques créatures canines douées de parole et de conscience.

Un roman d'une ampleur et d'une intelligence qui forcent le respect.
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Ce roman à tendance hard SF est excellent en tout point. Il aborde le thème des « vaisseaux IA »: leur psychologie et leur sociologie dans un contexte de conquête galactique et de disparition de la race humaine. le style est riche et le roman est passionnant sans aucun temps mort durant les 500 pages. L'univers est scientifiquement et sociologiquement cohérent et ouvre des reflexions sur la nature de la conscience et les limites entre Hommes et IA.
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Mon dieu que ce fut compliqué d'entrer dans Latium ! Un vocabulaire assez soutenu, des tournures de phrase farfelues et des reprises de termes grecs parfois un peu inutiles.

Pourtant, ce serait une mauvaise idée que d'abandonner la lecture du roman pour si peu, tant il recèle de points positifs : une intrigue prenante, des questionnements sur l'identité, un mélange savant entre antiquité et voyage spatial.

J'attends avec impatience de mettre la main sur le tome 2 !

Je conseille néanmoins la lecture dans un endroit et durant une période les plus calmes possibles.

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