Il aura fallu que j'attende la toute dernière page de ce livre pour me rendre compte que je ne crois pas au hasard. Vous ne voyez pas le rapport entre ce sublime récit de voyage à bord du catamaran La Jangada à la découverte de ce prodigieux fleuve qu'est l'Amazone, ou pour être plus précise le Solimôes, c'est normal alors je me permets de citer ce passage de l'auteur :
"Au moment de publier ce livre, la grave crise sanitaire liée à la pandémie mondiale de coronavirus ravage le Brésil et aggrave la crise politique et économique que travers ce pays. Mes pensées vont à Raphael , sa femme et ses jeunes enfants. Ayant dû quitter, pour des raisons de sécurité, la grande vile et ses effets délétères, Raphael a gagné la forêt où il a pu être hébergé dans un village. Malheureusement, la situation a continué de se dégrader, avec des frontières d'état fermées et plus aucun moyen de transport. Se nourrir est devenu de plus en plus difficile et, contrairement à ce qui se passe en Europe", la population ne bénéficie d'aucune aide."
Raphael fut le guide de l'auteur durant les quinze jours qu'il passa, avec d'autres touristes, à la découverte de l'Amazonie et de ses richesses. Il apprit à y découvrir des endroits insolites, cachés aux yeux du monde, y fit des découvertes extraordinaires en contact avec la population locale où les rares tribus qui y séjournent encore, goûta à des mets qu'il n'aurait jamais soupçonné l'existence et tout cela, il nous le transmet, à nous lecteurs d'une manière incroyable avec ses mots enchanteurs certes mais aussi grâce à de sublimes photographies. Pourquoi ai-je voulu retranscrire ici le passe où
Bernard Lugaz cite précieusement cette triste période où le monde entier est dévasté par cette pandémie ? Tout simplement pour que l'on se souvienne de la chance que nous possédons, malgré les contraintes dues au confinement. Ce n'est rien en comparaison de ce que Raphael et les siens, doivent traverser, tout comme de milliers d'autres personnes un peu partout dans le monde. Alors, arrêtons de nous regarder le nombril et de nous plaindre (et moi la première d'ailleurs, je vous rassure, cette remarque ne se veut absolument pas moralisatrice) sur les restrictions de sortie ou autre car nous avons la chance d'être en vie tout simplement et tant pis si il nous faut patienter encore quelque temps afin de pouvoir nous réunir à nouveau et pourquoi pas, de voyager ! Patientons, soyons vigilants et en attendant, il y a toujours des livres tels que celui-ci (et les autres de
Bernard Lugaz ou d'autre grand voyageur) pour nous permettre de rêver à un futur proche, meilleur et pour nous évader !
Merci à vous, cher
Bernard Lugaz, de m'avoir permis de faire ce voyage au travers de ce sublime récit et à vous chers lecteurs, je ne peux que vous inviter à en faire de même !