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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je découvre de plus en plus Lupano et ses histoires, très variées. Dans Communardes ! Les éléphant rouges, nous suivons Victorine, jeune fille pendant la guerre contre les prussiens en 1871. A Paris, assiégée, la vie est dure à cause du froid et de la faim. Les femmes cherchent à faire valoir leurs droits : elles aussi peuvent se battre, elles aussi veulent avoir accès à l'éducation et à la tribune. C'est une étape sur le chemin de l'égalité des sexes.
J'ai été très déçue que Victorine ne puisse pas concrétiser son rêve.
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Une jeune enfant en 1870, à paris, veut prendre ses responsabilités et combattre les prussiens. Elle est attachée aux deux éléphants du jardin des plantes et pense que ceux-ci pourraient être utiles à leur combat. Elle est féministe avant l heure, un peu garçon manqué.
Les dessins sont plutôt bons et un peu plus caricatural que le premier tome dessiné par Anthony jean. Ici c'est Lucy Mazel qui a pris le relais , le travail y est peut être plus uniforme mais quand même moins bon que le premier tome. le scénario lui m' a semblé plus intéressant.
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Une bd touchante avec de magnifiques dessins
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Ce premier tome est un régal oublié dans ma bibliothèque et retrouve par hasard m a poussé a acheter les tomes suivant..
Quel talent ce scénariste lupano réussissant de passer de l histoire a l actualité a travers l humour et la tendresse
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Je connais assez mal cette partie de l'histoire sur La Commune de Paris ainsi que la guerre avec les prussiens. Les seules choses que je sais sont de mes années écoles, donc ça commence à remonter un peu, mais j'ai adoré me plonger dans ce Paris des années 1870. Victorine est une petite fille pleine de vie, courageuse, intrépide, et en quête d'égalité. Elle devient son chef de “gang” des enfants des rues, elle veut sauver ses éléphants qui vont être vendu pour nourrir les riches. Elle est pleine d'imagination et j'ai aimé traverser ce premier tome avec elle.
Un gros coup de coeur pour la mère de Victorine qui est une féministe dans l'âme, qui veut un monde meilleure pour sa fille, un monde où elle peut étudier, faire le métier qu'elle veut, vivre mieux tout simplement.
Petit bémol finalement sur le côté “historique” de la Commune qui n'est pas assez poussé à mon goût mais il y a encore 2 autres tomes donc j'espère que ça sera un peu plus poussé dans ceux là.
Lien : https://aurenardlitteraire.w..
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Vraiment une super BD ! Un des tomes de la trilogie Communardes ! Les trois BDS peuvent de lire dans n'importe quel ordre et indépendamment. Dans ce tome on suit la petite Victorine et sa mère qui essaient de survivre à la faim, au froid tout en luttant pour la commune. Dure que d'être une femme à cette époque. Se battant pour gagner un peu d'argent pour acheter de quoi manger et se loger. Et pas si simple d'être une femme pauvre dans la commune, entre le mépris et la violence masculine, la bassesse des riches qui se goinfrent et d'une partie des femmes qui s'opposent à l'implication des autres dans la révolte. La jeune fille passe une bonne partie de son temps au jardin des plantes auprès des deux éléphants, ce qui lui apporte un peu de rêve. Et un rêve, elle en a un grand : libérer les éléphants pour aller botter les fesses de Bismarck. Avec une bande de gamins livrés à eux-mêmes, elle monte un plan et s'apprête à le mettre en oeuvre…
Une très belle histoire, et comme le dit le résumé comment survivre en étant une enfant dans ce monde d'adulte fou… J'ai adoré la petite Victorine et sa maman, très militante et qui lutte aussi bien pour survivre que pour leurs droits. Une chouette BD qu'il faut absolument découvrir !
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Premier tome de la série des Communardes.Le scénariste est W.Lupano et on reconnaît bien sa verve dans les dialogues vivants,impertinents et très humains.Victoria,petite bonne femme d'une dixaine d'année en est l'héroïne et nous fait découvrir "les préludes" de la Commune sous son oeil déjà très militant féministe. Il faut dire qu'avec toute la fougue et l'intégrité de l'enfance , elle ne peut supporter la misère et l'injustice qui l'entoure et plus encore, la place que la socièté voudrait lui imposer en tant que fille! Son imagination débordante est contagieuse et lui permet de prendre la tête de sa bande de copains qui finissent par reconnaître qu'elle n'a rien à envier aux garçons! du haut de son enfance elle nous fait rentrer dans la Commune, son esprit et la place prépondérante que les femmes y ont pris.
Ledessinateur est une dessinatrice! ses traits se marient parfaitement avec l'âme du texte: simples mais pas simplistes,expressions un peu caricaturales qui font penser aux dessins animés ,un coté naïf et coloré qui m'a bien plu.
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Les trois albums de la série Communardes ! (parus entre 2015 et 2016) sont à découvrir absolument. Pour aborder le sujet de l'insurrection populaire parisienne du printemps 1871 qui s'est terminée dans un bain de sang, Wilfrid Lupano choisit de mettre en avant des destins de femmes. Il s'est associé à trois dessinateurs de talent : Lucy Mazel pour le tome 1 Les éléphants rouges, Anthony Jean pour le tome 2 L'aristocrate fantôme et Xavier Fourquemin pour le tome 3 Nous ne dirons rien de leurs femelles. Et c'est une réussite totale. Chaque tome est indépendant, mais quelques personnages traversent l'histoire. Cette impression que le cycle va crescendo. Je viens de refermer le troisième volume et je suis bouleversée.

Les éléphants rouges commence le 10 octobre 1870. Paris est assiégée par l'armée Prussienne de Bismarck, installée à Versailles. On y suit Victorine, 11 ans, et sa mère Octavie, dans leur quotidien. Se loger, se nourrir, la débrouillardise comme clef de survie, la colère qui gronde autour, partout, la politique, la place des femmes. Les coulisses romancées de la Commune – ou plutôt l'avant, pour ce tome-ci -, avec en fond l'histoire vraie des éléphants du jardin des plantes. Un discours féministe et social très intelligent, des dessins expressifs pleins de talent, un scénario rythmé et des personnages vraiment attachants.

« Si le gouvernement se couche devant les Prussiens, alors il faudra voter la Commune. Il n'y aura que dans la Commune que les femmes auront leur place. Sinon, on restera le dernier maillon de la chaîne d'une société d'esclaves. »

Les deux autres tomes sont à dévorer dans la foulée. L'Aristocrate fantôme, centré sur la figure historique d'Élisabeth Dmitrieff, une aristocrate russe devenue activiste et militante féministe durant la Commune. Un dessin très travaillé, très immersif dans l'époque. Nous ne dirons rien de leurs femelles m'a laissé sans voix. Au début j'ai moins accroché au dessin, mais il termine la série en apothéose. Il est d'une violence… J'en ai réellement pleuré des larmes de rage. Il fallait bien ça.

« La répression des Communardes, la violence des commentaires dont elles furent l'objet, […] sont le résultat d'une volonté déterminée chez les Versaillais et les Républicains d'éteindre désormais, chez la femme, toute tentative de participation au pouvoir, toute velléité de paraître à l'avenir sur la scène politique » (Odile Brakovitch, 1997) « Alexandre Dumas fils, journaliste au Figaro, écrira cette année-là, parlant des Communards : Nous ne dirons rien de leurs femelles, par respect pour les femmes à qui elle ressemblent quand elles sont mortes. »

Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Une petite leçon d'histoire....
Sur une période que je n'ai presque jamais étudié au collège ou au lycée, pour cause de bicentenaire de la révolution... Chaque année qui devait normalement se consacrer au XIX, était phagocyté par la révolution, et le cours d'histoire de l'année suivante débutait à la première guerre mondiale.
Ce que je sais de la période je l'ai lu dans des romans, donc très souvent le point de vue est masculin.
Ici on plonge dans la vie des femmes, et c'est bien pire que tout ce que j'ai pu lire par ailleurs.
Juste une déception par rapport aux éléphants : j'imaginais qu'ils occuperaient un rôle plus important, compte tenu du titre.
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1870, c'est la guerre ! Les Prussiens ont envahi la France, et hors de question de sortir de Paris pour les petites gens du peuple.
Parmi les Parisiens, les femmes réclament des droits dont celui d'être considéré comme des citoyennes à part entière.
Dans ce tumulte la petite Victorine tente de protéger ses amis , Castor et Pollux, les deux éléphants du zoo...

Tout d'abord, on ne peut s'empêcher de parler des supers graphismes de Lucy Mazel qui rendent la petite fille à la verve effrontée très attachante.
Tout comme sa mère, elle tente de se faire une place parmi les garçons et d'imposer ses idées... pas si simple non plus. Et il y a la tante qui elle travaille dans un bordel.
Je me suis très vite attachée à toute cette galerie de personnages hauts en couleurs et plein de reliefs (psychologiques).
Par aileurs le travail historique sur une période en ébullition permet de créer un cadre réaliste et dynamique.

J'ai vraiment hâte de connaître la suite de leur aventure !
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