Les Vieux Fourneaux, tome 2 : Bonny and Pierrot

Bien sur l'effet nouveauté est passé, mais le plaisir demeure.
Dans une nouvelle histoire débridée, nos pépés anarchistes vilipendent notre bonne société morale à travers des actions de hautes volées.
Ah le diner avec Jean François Copé...ou l'achat à la boulangerie d'une baguette ou....les pensionnaires de l'Ile de la Tordue ou .....
Bref, toujours servi par un dessin élégant et expressif, ces papys n'ont pas fini de nous montrer le chemin.

Tout comme le tome 1, cette Bd est un vrai régal. Original d'avoir pour personnages principaux des vieux ! Mais quels vieux... Ils sont drôles et attachants et ne sont pas du tout impotents.
Dans cette suite, Sophie, la petite -fille de l'un d'eux, fait une gaffe qui replonge Pierrot dans le passé et le rend fou de rage contre un homme dont il va essayer de retrouver la trace. En parallèle, Sophie prépare un nouveau spectacle de marionnettes qui nous présente une jolie morale à la fin de l'histoire.

En fait, c'est toujours aussi drôle, avec des moments d'émotion. Que demander de plus ?

C'est amusant, pour le premier tome j'avais choisi la musique des Aristochats comme accompagnement, et, en lisant ce second volet, toujours aussi caustique, je me suis fait le réflexion que ces vieux-là ont beaucoup de points communs, physiquement (et pas que) avec deux du long métrage de Disney. C'est dire le niveau de qualité du dessin déjà! Quant au scénario, s'il est plutôt bien trouvé et prétexte à pas mal de situations cocasses, on voit avec cette suite que la série se place de plus en plus dans le registre du comique de situations, des enchaînements de gags et de jeux de mots qui font mouche. Même si, au départ je me suis dit que Lupano jouait sur ses codes habituels, j'ai vite été conquis par son humour et me suis surpris à rire franchement à pas mal de scènes. Une série clairement à conseiller en ces temps de sinistrose générale. Un excellent score pour lire avec: http://bobd.over-blog.com/2014/10/l-age-avant-la-deconne-les-vieux-fourneaux-tome-2-vs-amarcord.html


Lien : http://bobd.over-blog.com/20..

Un deuxième tome encore meilleur que le premier, d'après moi, et pourtant j'avais vraiment adoré le tome 1.

Après un focus sur Antoine, c'est au tour de Pierrot, fervent défenseur des droits et militant dans son groupe « Ni yeux, ni maître ». Une somme d'argent qui lui arrive, une énigmatique signature sur la lettre qui l'accompagne… et de nombreux souvenirs surgissent et chamboulent notre Pierrot. Sophie, qui a accouchée, veille sur eux à distance, tout en essayant de les aider (tant bien que mal).

On alterne entre la vie actuelle et le passé, des souvenirs à la réalité. Mais sans jamais se perdre.

Encore une fois, une histoire totalement burlesque mais avec de l'altruisme (voir une vision toujours aussi acide et sans concession du monde actuel).

On aime toujours ces personnages, attachants, insolents parfois, décalés un peu et plein de nostalgie.

Le graphisme et les couleurs sont toujours au top.

En résumé, encore une histoire drôle de nos vieux réac'.

Petit bonus, ce tome parle de pain (d'où la photo), et j'ai adoré ce petit clin d'oeil (entre les échanges dans la boulangerie, l'AG de la firme multinationale…).
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J'ai découvert cette saga BD plutôt tardivement, si on compte que le premier tome est paru en 2014, mais ne dit-on pas qu'il n'est jamais trop tard ?
En tout cas, de mon point de vue il n'était pas trop tard pour enchaîner la lecture de ces quatre tomes qui ne m'ont absolument pas laissée indifférente.

Les vieux fourneaux ce sont donc Pierrot, Antoine et Mimile, des amis d'enfance qui ont aujourd'hui aux alentour de septante ans et qui vont renouer des liens suite au décès de la femme d'Antoine.
Antoine est un ancien syndicaliste à la retraite, Pierrot un anarchiste convaincu, créateur du collectif de malvoyants "Ni yeux ni maîtres", tandis que Mimile est un joueur de rugby et baroudeur un peu usé.

Si le vin bonifie avec le temps, on n'est cependant pas certain que cet adage colle parfaitement à nos trois lascars.
En effet, ces trois-là ne reculent ni devant la gêne, ni devant la nouvelle génération et ils sont bien décidés à faire savoir qu'ils sont là !

Pour les supporter justement, il y a Sophie la petite-fille de Pierre, revenue vivre à la campagne depuis peu et enceinte jusqu'au yeux. Cette dernière souhaite reprendre l'activité de sa grand-mère: le théâtre de marionnettes du Loup en slip.
Tiens, cela vous dit quelque chose à vous aussi ?

Heureusement pour elle, Sophie n'a pas sa langue dans sa poche et n'a pas peur de faire savoir aux trois seniors ce qu'elle pense de leurs projets, tantôt farfelus, tantôt vraiment dangereux.
Elle n'hésite pas non plus à les remettre à leur place et à leur faire la morale lorsque cela s'avère nécessaire.
On se demande souvent qui est le plus adulte des quatre.

Dans cette BD la dynamique des personnages est maîtrisée de A à Z. On ne s'ennuie pas une seconde au milieu des frasques de tout ce petit monde !
On savoure chaque planche, on s'attarde sur certains petits détails disséminés ça et là par les auteurs. C'est un vrai régal pour les yeux, mais surtout pour le moral !

Et puisqu'on parle de régal pour les yeux, il faut dire que les dessins de Paul Cauuet sont parfaitement à la hauteur de la tâche et subliment le scénario imaginé par Wilfrid Lupano.
Ce duo fonctionne à merveille et nous emmène dans ses délires avec une facilité déconcertante; une fois le premier tome ouvert il est impossible de s'arrêter !

Les vieux fourneaux c'est donc une BD que l'on déguste lors d'un week-end tranquille chez soi, lorsque l'on n'a envie de rien d'autre que bouquiner et buller en toute tranquillité.
Cette BD - tout en nous rappelant qu'on finira tous par vieillir et par peut-être s'aigrir un peu - est un vrai bol d'air frais.
Un moyen efficace de chasser la morosité de son quotidien et de se prendre une belle tranche de rire et de bonne humeur. Tellement agréable et drôle à lire, qu'on en demande toujours plus.

Si je ne devais rajouter qu'une seule chose, je dirais que cette BD vaut vraiment le détour et qu'il serait dommage de passer à côté d'une pépite pareille.

Lien : http://www.cranberriesaddict..

Deuxième tome très réussi des aventures de Pierrot, Mimile et Antoine, les trois amis septuagénaires. Après Antoine, c'est Pierrot que l'on apprend à connaître davantage et on s'attendrit des quiproquos qui un temps fichent la pagaille dans sa vie et davantage de l'histoire sentimentale qui resurgit dans les souvenirs, touchants comme ces instants qui durent toute la vie, qui nous transportent encore.
La finesse et la justesse d'interprétation qui donnent vie aux personnages de Wilfrid Lupano sont mises en valeur par les dessins de Paul Cauuet terriblement vivants, diaboliquement réalistes. C'est beau et tendre et follement drôle, une belle énergie qui par les temps qui courent fait du bien.

Après le périple jouissif de nos trois compères en Italie dans le tome 1, on retrouve Antoine, Pierrot et Mimile dans ce nouvel opus où la magie a, une fois de plus, opéré.
Désormais, c'est au tour de Pierrot de se voir confronter à son passé. S'ensuivent autour de cette intrigue simple mais toujours aussi efficace un florilège de scènes hilarantes et savoureuses mais aussi bourrées de nostalgie et de tendresse.
Des attentats gériatriques, une hackeuse de 90 ans qui pirate le site de Nadine Morano ou encore une bombe humaine lors d'un meeting de Jean-François Copé, on ne peut que se régaler avec ce nouveau tome des aventures de nos trois papys anarchistes.
Les dialogues sont toujours aussi percutants et cette BD est une fois de plus un régal pour les yeux.
Foncez faire la connaissance de ce trio à la verve toujours aussi virulente, vous en redemanderez.
Quand à moi, je vais m'empresser de découvrir le troisième et dernier volume de cette série irrésistible.


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Quelle lecture réjouissante, quel régal d'impertinence - et de pertinence !
Nous retrouvons la petite-fille de Lucette, Sophie, avec son bébé. Elle a "hérité" d'un compte bancaire dans un paradis fiscal du vieux Garan-Servier amoureux de sa grand-mère et décide de faire un don "pour la cause" à Pierrot, l'ami anarchiste de son grand-père. Elle le fait de manière anonyme en signant Ann Bonny, sans se douter de ce que cela va déclencher... C'était en effet le surnom de l'amour de jeunesse de ce dernier, qu'il croyait morte depuis longtemps !
Il y a beaucoup de passages formidables entre les attentats gériatriques et l'immeuble viajeune, l'histoire que Mimile veut voir racontée dans le théâtre du Loup en slip de Sophie, le canon à moutons...
A lire !!!

Génial !
Le retour de nos "vieux de la vieille", qui ne lâchent rien. J'avais adoré le premier, et j'avais un peu peur pour le second, que ça s'essouffle. Que nenni ! Les auteurs ont gardé toute la truculence du début. Dans ce nouveau tome, nos héros font preuve de résistance et mettent en place des attentats gériatriques...

A lire !

Sophie a fait main basse sur une partie de la fortune du vieux Garan-Servier grâce aux codes des comptes bancaires cachés qu'il lui a donnés à la fin du tome 1. Pas pour elle-même, non, pour soutenir la cause du vieux Pierrot, "Ni yeux ni maître". Et pour rester anonyme, quoi de mieux qu'un pseudo ? Comme "Anny Bonny", par exemple, en hommage à la célèbre pirate du XVIIIème siècle...

Sauf que... Gloups, gloups et regloups ! Anny Bonny, c'était aussi le pseudo du grand amour de Pierrot, qui la croyait décédée... Et s'il la croyait décédée, c'est que son rival de l'époque le lui avait dit. Persuadé qu'il lui a menti, Pierrot se lance donc à sa recherche, avec la même fougue qu'Antoine dans le tome précédent avec l'amant de Lucette, Garan-Servier...

Sophie devra donc à la fois faire entendre raison à Pierre - non, ce n'est pas SA Anny Bonny, c'est une homonyme - mais comment ?

Ce second volet est encore plus drôle que le premier ! J'adore vraiment cet univers et j'avoue que Sophie est vraiment - pour l'instant - mon personnage préféré...