Les vieux fourneaux, tome 7 : Chauds comme le climat

Une nouvelle aventure de nos trois petits vieux préférés! D'un coté nous avons Berthe, qui lors de la fête de 'l'amitié, pique l'arriere train du maire, sans explication aucune, devant Sophie et Mimile, atterés. Au même moment,
Antoine est blessé lors d'une manifestation en tentant d'arréter un jeune prêt à casser une vitrine, au grand dam de Pierrot, toujours aussi anarchiste, et qui se trouvait en tête du cortège. Lorsque Pierrot apprend le décés du patron de l'entreprise pharmaceutique de leur petit village, il décide d'assister à son enterrement malgré son handicap. Les 3 vieux brigands vont se retrouver une fois plus ensemble, prêt à toutes les bétises. Sauf que cette fois ci, ce ne sont pas eux qui vont déclencher un incendie qui va détruire la ferme de Berthe et la société pharmaceutique, qui alimente en emplois toute la région. Qui a pu faire cela? Les travailleurs sans papiers? Berthe pour on ne sait quelle raison? Ou un petit jeune du coin? Ou le nouvel héritier?
Une histoire toujours aussi folle allié au trait semi caricatural de Cauuet, les questions politiques et sociales prennent ici le pas sur l'humour mordant.
Et c'est Berthe qui clôturera cet opus sympathique car la vieille femme ne fait jamais rien sans raison...

C'est toujours un moment de lecture agréable, la découverte d'un nouvel album des Vieux Fourneaux. Ici, le tome 7 est un peu au-dessus du précédent, un peu plus drôle et touchant, en se recentrant sur les trois héros. Idées identifiées, travailleurs immigrés et black blocks au programme.

Voilà mes héros vieillissants préférés de retour !
Dans un 7ème opus que j'attendais avec un peu de crainte au vu du précédent. C'est un avis personnel mais à mon sens, la thématique écologique développée depuis quelques tomes avait fait beaucoup de dégâts. le narratif pétillant autour du Tarn et Garonne, terrain de jeu et de bataille de nos trois trublions s'y été complétement noyé. Or je pense que c'est là véritablement que réside le charme de cette série qui nous parle de nous tous, que nous soyons du Sud Ouest ou de n'importe quelle autre région de France.
Cette ruralité que l'on retrouve dans le personnage de Berthe, mis en exergue cette fois-ci , avec toute sa colère intérieure. Colère qu'elle va s'empresser de libérer à la première occasion ! Se rajoutent également une prise de conscience étonnante du fils Garan-Servier (industriel plutôt cynique et avide de profits habituellement), l'anarchisme versus la CGT à travers les réparties savoureuses de Pierrot et d'Antoine, et une nouvelle thématique sociétale : les migrants et le racisme qui se colle dessus telle une sale maladie.
Il fallait réussir à mélanger tous ces ingrédients pour nous offrir une belle histoire pleine de bons sentiments sans indigestion. Pari réussi !

Je trouvais que ça s'essoufflait un peu. Après le plaisir de découvrir les personnages dans les premiers épisodes, ça devenait un peu répétitif... mais quand on est essoufflé, il suffit de reprendre son souffle.
J'était pas surexcité d'acheter ce tome 7, même si je suis "plus chaud ! Plus chaud ! Plus chaud que le climat". Mais en fait j'ai presque retrouvé le plaisir des débuts. Et c'est dans les vieux fourneaux qu'on fait les meilleures histoires. J'étais très content de retrouver cette troupe bancale de vieux militants. Et rajouter un groupe de naturalistes "des terres" ça me fait plaisir...

Après un sixième tome plutôt décevant par rapport à l'ensemble de la série, j'attendais forcément ce septième tome au tournant.
Grand bien m'en fasse car j'ai retrouvé beaucoup d'ingrédients qui font le talent et le succès de Lupano. le tome étant d'autant plus d'actualité avec les manifestations actuelles. Mais c'est ce qu'aime l'auteur, c'est distiller sa vision de la société et de la politique dans sa bibliographie pour en faire des oeuvres coup de poing.
Le tout étant encore une fois superbement mis en page par Cauuet qui touche juste dans les personnages, dans les expressions, dans les décors.
Un septième tome qui redonne le goût à la série

Méfions-nous de la première impression ... Je suis sorti agacé de la première lecture, noyé sous ces flots de bien-pensance et assommé par ces personnages souvent caricaturaux, même si on veut bien accepter qu'il s'agit de la loi du genre.
A la deuxième lecture, j'ai trouvé le propos un peu plus nuancé même si le scénario ne brille guère par son originalité. Heureusement, la truculence et le souci du détail des dessins de Cauuet finit par balayer des réticences quant à un humour un peu trop convenu ou parfois à côté de la plaque, comme l'exemple de l' "Hôtel du Postillon" que l'ignorante Sophie aurait bien nommé "Le relais du mollard".

Les vieux gauchistes sont de retour ! A la manif du 1er mai, Pierrot est en tête de cortège avec les anars, Antoine un peu plus loin avec la CGT.
A Montcoeur, une “fête de l'amitié” dégénère quand Berthe enfonce un pic à brochette dans le fessier du maire. le vivre ensemble à l'épreuve de l'immigration, du nationalisme, et des enjeux de politique économique locale à la disparition du père fondateur Garan-Servier.
Les personnages sont attachants, et j'apprécie beaucoup le dessin. Un tome tout à fait sympathique mais légèrement anecdotique, qui continue la série sans grande nouveauté.

Je croyais me lasser de ces vieux compères râleurs au fil des tomes… mais pas du tout !
Cette lecture est un régal, les thèmes abordés sont toujours d'actualité, et traités avec humour et humanité.
Les auteurs gardent un bel esprit militant pour dénoncer les injustices et prouvent encore une fois leur talent dans chaque planche.
Un bon moment de lecture !

Je ne connaissais pas cette série, donc les personnages, mais un cadeau de Noël me l'a fait découvrir ...
C'est plutôt sympa, les personnages sont truculents, er le dessin est agréable...
Je vais découvrir le début de la série .......................

Des vieux fourneaux qui ne changent pas leur direction initiale pour le grand plaisir des plus fans.

Pour autant, il a le loisir d'être bien meilleur que son prédécesseur.
Hommage au personnage un peu plus travaillé de Berthe.

On pourrait presque croire que ce septième album soit le dernier de la série, car, on en finit d'une certaine manière avec les laboratoires Garan-Servier.

Si huitième album il y a, il va falloir enfin se renouveler. Pour autant, j'ai apprécié le petit soupçon de modernisme opposé aux plus conservateurs.