AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,23

sur 2069 notes
5
58 avis
4
46 avis
3
23 avis
2
7 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'aime beaucoup les romans historiques et depuis que j'ai lu le médecin d'Ispahan, j'ai un faible pour cette époque. En lisant ce livre, on retrouve les couleurs chatoyantes de l'Orient, l'odeur des épices dans les marchés, les belles mosquées, les femmes avec leurs voiles colorées... L'auteur nous fait voyager dans cet univers des Mille et une nuits, disparu à jamais. J'ai également découvert une partie de l'Histoire assez intéressante : dès le XIème siècle, le terrorisme existait déjà, véhiculé par la secte des Assassins. Ces individus effectuaient des missions-suicides et aimaient particulièrement exécuter leur victime en public. Mourir en martyr était, pour eux, un grand honneur.
Mais ce sont les seules qualités de cet ouvrage. L'histoire du manuscrit suit de près les évènements géopolitiques du XIème siècle et du XIXème siècle. le livre n'est pas assez dynamique car l'auteur se contente d'énumérer les faits historiques les uns à la suite des autres. de plus, le livre est trop court et l'auteur n'exploite pas assez la psychologie des personnages, surtout celui du poète. En outre, la deuxième partie du livre avec l'intervention de Benjamin O. Lesage était vraiment ennuyeux, comparé à la première partie sur l'Orient.
Bref, un livre vraiment moyen !

Lien : http://leslecturesdehanta.co..
Commenter  J’apprécie          160
C'est encore l'un des plus beau voyage que j'ai jamais fait , proposé par une amie marocaine , j'ai pris Samarcande en main pour me retrouver loin dans le temps et loin dans l'espace à bord du Titanic en 1912 , je me suis transportée au 11eme siècle en Perse la magie de l'orient , un voyage sublime mené par Amin Maalouf , à travers , poésie , amour , science , et politique ...
Commenter  J’apprécie          150
Samarcande est le premier (et seul) roman d'Amin Maalouf que j'ai lu, et ça a été pour moi une très grosse déception !

Autant j'ai été transportée par l'ambiance enflammée, subtile et délicate façon Mille et Une Nuits qu'il y avait dans les livre un et deux, autant dans les deux suivants il ne m'est resté que de l'ennui et une absence totale d'intérêt !!

Je suis pourtant allée au bout en espérant avoir une opinion qui aurait reflétée mon enthousiasme des "premières" pages, mais sans succès. La seule réelle motivation pour le finir aura été l'idée de ne plus le voir sur ma table de chevet.
Dommage...
Commenter  J’apprécie          126
Déçue par ce roman!

La construction narrative est pesante et coupe l'élan de lecture, du coup, c'est comme une voiture récalcitrante, ça démarre, ça tousse, ça s'arrête, on redémarre doucement, rythme de croisière et hop re-panne.

La première partie apporte les couleurs et les mystères de l'Orient mais ne suffit pas emporter le tout.

Je me suis forcée à le finir et trop ennuyée pour l'apprécier.
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          101
La moitié du livre est le portrait schématique de deux grandes figures persanes du 11e siècle, Omar Khayyâm, savant poète et musulman quiétiste, et d'Hassan, « L'homme aux yeux exorbités », ismaélien fondateur de la secte des Assassins, avec leur entourage : imams, khalifes, vizirs et femmes de pouvoir, disciples, gardes du corps et sicaires. le style est fleuri, à la limite du kitsch (« Leurs mains s'affolent, leurs vêtements s'éparpillent. Incomparable nuit d'amour que celle de deux corps incendiés par des larmes brûlantes », p 78), ou sévère (« Quel règne est pire que celui de la vertu militante ? », p 172).

La deuxième partie est confiée à un porte-parole du 20e siècle, Benjamin O. Lesage (O. comme Omar), un Maurice Leblanc orientaliste qui nous donne une centaine de pages politico-touristiques. le héros en est « le manuscrit de Samarcande », oeuvre secrète de Khayyâm qui finit au fond de l'Atlantique dans une cabine du Titanic.

Maalouf cite une dizaine de Robaiyats, ces quatrains de Khayyâm dont l'authenticité est incertaine. Par exemple (p 186) :
« Goutte d'eau qui tombe et se perd dans la mer,
Grain de poussière qui se fond dans la terre.
Que signifie notre passage en ce monde ?
Un vil insecte a paru, puis disparu »
Je préfère la traduction plus ample de Gilbert Lazard, mais est-elle plus fidèle ?
« Une goutte d'eau frémit, puis s'engloutit dans la mer ;
Une poussière surgit, puis se dissout dans la terre.
Et toi, qu'es-tu venu faire en ce monde ? Eh bien, voici :
Une bestiole prend vie un beau matin, puis se perd »

Commenter  J’apprécie          70
Au travers de multiples péripéties c'est le roman d'un manuscrit perdu de Omar Khayyam, poète, mathématicien, astrologue, philosophe et amateur de vin arabo-Persan, vers la fin du XIème siècle de notre ère. C'est à dire au début de l'invasion turque, des Seldjoukides.
En fait les aventures de la rédaction puis de la transmission de ce manuscrit, magnifique, décoré de miniatures persanes, un vrai bijou, sont le prétexte à raconter à la manière orientaliste des pans de l'histoire de l'Iran et de les mêler à des histoires d'amour.
Au cours du premier chapitre on y découvre Samarcande et le poète Omar, puis les deux protagonistes qui vont faire avancer l'histoire vers le chapitre suivant : Hassan de Kom et Nizam-el-Molk le vizir.
On quitte très vite Samarcande (pourquoi avoir donné ce titre à cet ouvrage???) et on découvre cette période trouble avec la naissance et la mort de cette secte Ismaëlienne des Assassins dont le fief est El Alamout. Hassan en est le fondateur. Ce sont des terroristes très semblables aux talibans d'aujourd'hui, refusant tout divertissements et intransigeants avec la pratique religieuse. Invraisemblablement Hassan reste ami avec le poète buveur de vin et amoureux de la vie et conserve le fameux manuscrit secret.
Qui sera redécouvert quelques siècles plus tard, ce qui permet à l'auteur de passer à l'histoire presque contemporaine de l'Iran, celle d'il y a 100 ans, et de découvrir les débuts de la démocratie dans ce pays. Et comme un écho aux problèmes actuels ce pays est aux prises avec les grandes puissances de l'époque : l'empire Britannique et l'empire Russe.

Sans audace, sans surprise, le style est « sans style » si j'ose dire !

J'ai eu de la peine à terminer le livre. Cette sensation tenace qu'Amin Maalouf a raté sa vocation d'historien et tente de nous parler de l'Histoire du Proche Orient et de sa culture en la mettant en scène avec des histoires d'amour sans intérêt. Comble de médiocrité il convoque le Titanic pour clore son histoire. Franchement je connais des auteurs qui ont plus d'imagination ! Encore une fois je me fais la réflexion qu'il est à L Académie Française, et qu'il est rare que j'y trouve de belles plumes !
Commenter  J’apprécie          43
Assez déçue finalement par ce livre dont on m'avait dit le plus grand bien ,la 1ère partie sur Omar Khayyam m'a beaucoup plu pour sa poésie ,les talents de conteur de l'auteur ,la 2ème beaucoup moins ,languissante et anecdotique
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (5208) Voir plus



Quiz Voir plus

Quel est le bon titre des livres de Amin Maalouf

Léon l’... ?

Africain
Asiatique
Américain
Européen

5 questions
56 lecteurs ont répondu
Thème : Amin MaaloufCréer un quiz sur ce livre

{* *}