Un palais d'épines et de roses

Si on le prend pour ce que c'est sans trop réfléchir ou avoir des exigences, c'est un bon divertissement.

Le rythme est assez mal géré, très lent à se mettre en place puis tout s'accélère furieusement sur la fin de façon assez peu logique d'ailleurs. Mon principal soucis avec ce récit c'est que c'est beaucoup trop hetero avec tous les tropes qui vont avec et les comportements toxiques qui accompagnent ce genre de tropes mais qu'on fait passer pour de l'amour. C'est juste cringe.

J'adore la mythologie des Faes et leur différentes cours, j'aurais aimé que ce lore soit plus exploités et enrichis.

Les péripéties sont convenues et on voit les résolutions venir, la galerie de personnages n'est pas hyper originales non plus, le triangle amoureux qui se profile peu surprenant.

Mais c'est un bon page turner, je n'ai pas non plus passé un mauvais moment en le lisant.

Katwish Everdeen rencontre Edward Cullen, après qu'elle ait zigouillé un mec et plutôt que de la châtier, l'invite à passer, elle, une meurtrière de 18 ans, le reste de sa vie dans son Manoir (on s'occupe comme on peut chez les Immortels). Katwish, décide d'être une adolescente normale et de faire preuve d'un sacré syndrome de l'opposition et de passer outre chaque demande de ne pas sortir et chaque mise en garde "parce que pourquoi pas", et paf arrive l'Homme le Plus Beau de la Création (sueur froide à l'idée de l'inévitable triangle amoureux). Et là, ça part encore plus en cahuetes avec Les Épreuves, les larmes, les tatouages, la torture, les Deus Ex Machina, les Alliés Impromptus, l'Amour avec un grand A.

Pour l'ensemble, l'histoire est cringe, pleine de tropes toxiques, de situations pas très très consensuelles niveau relations (surtout amoureuses, le reste y a rien de nouveau sous les tropiques de la fantasy), ça part un peu n'importe où, c'est un peu triste que ces BéGés millénaires tombent tous sous le charme d'un raton-laveur colérique de 18 ans plutôt que d'une nana de leur rang, mais heh où serait la Destinée sinon ?

Pourtant, je n'ai pas passé un mauvais moment. Tout se passe vite, les actions s'enchainent suffisamment rapidement pour pas qu'on se pose trop de questions sur ce qui se passe et si ew les relations, elles ont une dynamique qui permet de faire avancer l'histoire plutôt que de tourner en longues logorrhées de 'oh mon amour que j'ai rencontré il y a 2 mois, je mourrais pour toi, alors que tu ne me regardes pas'.

Avoir lu ce livre a été pour moi la même expérience que manger du pain de mie : ça passe tout seul, mais c'est d'une banalité affligeante. Je sais que le tome 1 d'ACOTAR est sans aucun doute celui qui est le moins apprécié par les fans, mais clairement, j'ai du mal avec les sagas où le mot de tout le monde est : "non mais tu verras, c'est mieux dans le tome 2". Où est passé l'intérêt alors ?

Enfin, le plus gros point positif qui ressort de l'univers de Sarah J. Maas est sans aucun doute celui-ci. J'aime énormément l'idée des cours avec leurs climats et leurs esthétiques bien à elles : dommage qu'on n'en voit pas davantage. Calanmai, le lac aux étoiles, et les diverses coutumes des cours ; j'aurais beaucoup aimé avoir plus de ce genre de moments ! Vraiment, j'aurais adoré plus de worldbuilding sans avoir à passer par les conversations sans délicatesses des personnages, voir se construire le monde par les yeux de Feyre qui ne peut rien n'apprendre des livres...

Feyre est... Moins énervante que ce à quoi je m'attendais. Elle galère sur pas mal de points, ce qui est pour moi un plus car ce n'est qu'une humaine et que cela me fait ressentir de la compassion pour elle. Mais au-delà de ça... C'est une énième feuille vierge qui ne m'a pas marqué. Tamlin, Lucien et Rhysand sont similaires : des clichés vus et revus. Alors, attention, je n'ai rien contre les clichés, au contraire, quand l'auteur.e apporte sa propre visions à ses derniers j'adore ! Mais là... Il n'y a rien. Nesta et Elain me sont antipathiques au possible...

La malédiction qu'Amarantha a instaurée auprès de Tamlin et sa cour est invraisemblable. Pour tout dire, j'ai trouvé l'idée des masques ridicules, car ça n'enlève rien aux faes. Il y a bien un malus concernant leurs pouvoirs, mais c'est vraiment minime car ils sont toujours capables de s'en servir (mais attention, pas à leur pleine puissance).

L'écriture est fluide, ce qui est aussi un point positif. Mais mon dieu... Les répétitions... Il y a énormément de longueurs, pour que toute l'intrigue nous soit révélée par un personnage tertiaire qui va sans doute ne réapparaître que brièvement dans les prochains tomes ; et encore une fois j'ai trouvé ça ridicule. Amarantha est également un cliché de "femme méchante" qui remplissait son rôle sans, encore une fois, me laisser une marque.

Je crois que la réponse à l'énigme est ce qui m'a fait le plus rouler des yeux. Vraiment, Feyre a galéré pendant dix chapitres pour sortir une réponse aussi évidente ? Ca m'aurait fait rire qu'elle la sorte du premier coup, ça aurait évité pas mal de pages superflues.

J'ai très peur pour la suite, je sais certains éléments qui vont advenir, et franchement, de ce que j'ai vu du personnage qui va devenir d'autant plus important dans la suite, j'ai peur de comment l'auteure va excuser son comportement ignoble. Heureusement que ma lecture a été rapide.

Je ne recommande pas spécialement ce premier tome, mais je peux comprendre quelque part pourquoi cette série plaît. C'est simple, ça se lit vite, et l'univers est attrayant. Mais la cohérence de la trame, les personnages et la qualité de l'écriture ne m'ont pas plu du tout. Si vous voulez lire une bonne réécriture fantasy YA de "La Belle et la Bête", je vous recommande le premier tome de "A Curse so Dark and Lonely" de Brigid Kemmerer.

(chronique complète sur mon blogspot emelivres + photo sur mon instagram Emelivres)

   L'idée de l'histoire me paraissait bonne et très attrayante, mais pourtant j'ai trouvé qu'il me manquait quelque chose pour apprécier vraiment ma lecture. Je n'étais pas à fond dans l'action, je ne comprenais pas tout et j'ai trouvé certains rebondissements et explications assez tirés pas les cheveux et sans trop de sens. de plus je n'ai pas trop compris l'intérêt de faire une réécriture de la belle et la bête, il y avait très peu de moments où on pouvait faire un rapprochement avec le conte et de mon point de vue cela n'apportait pas grand-chose.

    La plume de l'autrice ne m'a pas plus plu que cela, j'avais parfois du mal à suivre le déroulement de l'histoire ou à me souvenir d'informations données plus tôt dans le roman.

    Au niveau des personnages, je ne me suis attachée à aucun. Pourtant c'était bien parti, j'aimais bien Feyre au début. Un personnage féminin qui sauve toute sa famille, qui n'a besoin de personne pour survivre et qui garde la tête haute : j'adore ça. Mais à partir du moment où elle arrive dans le château de l'immortel, elle se ramollit beaucoup. Elle est beaucoup moins intéressante, devient vite nian-nian et c'est dommage d

On va le dire tout de suite, j'ai une relation compliqué avec ce livre. J'en ai énormément entendu parler sur bookstagram, avec que des avis hyper positifs. J'ai donc voulu ce livre, que j'ai acheté sans même lire le résumé. Et... bien le charme n'a pas opérer sur moi, pas complétement du moins. Je n'ai pas été emportée, j'ai bien aimé dans l'ensemble mais je lui trouve pas mal de défauts.
On va commencer par les points positifs. L'univers crée par l'auteure est génial, très original et complexe (même si comme d'habitude j'étais un peu perdu mais j'ai toujours du mal à rentrer dans la fantasy ^^). On sent que tout est travaillé, avec des cartes, une vraie histoire de ces royaumes, des liens politiques, des créatures variés et originales.. le scénario est sympa aussi, même si l'action met un temps fou à arriver. L'écriture est super belle, avec une vraie poésie pour décrire les lieux. La description des paysages autour du château de Tamlin est sublime, ça donne vraiment l'impression d'y mettre et de savourer ces lieux fantastiques (puisque les paysage sont "magiques" au pays des Immortels). Les personnages sont sympas dans l'ensemble, avec un petit coup de coeur pour ma part pour Lucien, que j'ai trouvé très touchant, et le grand méchant Rhysand. Méchant, violent, une pointe de perversion, genre "je profite que Feyre soit à 2 doigts de mourir pour marchander qu'elle vienne chez moi tous les mois et on se doute que c'est pas pour jouer au cartes", c'est un vrai méchant comme je les aime.. Mais forcément il y a un hic. le problème avec booksta, c'est que tu te fais facilement spoiler sur les couples livresques. Or, j'ai appris une information qui fait qu ma perception du personnage de Rhysand change totalement. Toutes les filles sont en amour pour lui, il se rapproche beaucoup de Feyre dans le tome 2, donc il est considéré comme un "gentil" je pense. Et autant j'adore les méchants pervers et méchant comme lui, autant si c'est un personnage "gentil" qui tient ce genre de propos sexiste et qui réduit Feyre à son corps (en gros) pour moi ça ne passe pas, et je comprends encore moins que les lectrices soient folles de lui. A voir pour la suite, j'ai vraiment envie de comprendre la fascination pour ce personnage.
On va passer au point négatif. Il ne se passe rien. Mais rien. Pendant près de 200 pages. On a juste Feyre qui visite le château et se pose des questions. Alors évidemment on en apprend plus sur l'univers, mais c'est long quoi, il y a un manque cruel d'actions. Ensuite, il y a des incohérences et/ou des facilités qui te font dire "mouais", surtout à la fin du roman. Bon c'est pas trop grave évidemment, mais ça enlève un peu le grandiose des actions. le plus grave problème dans ce livre pour moi c'est clairement les scènes à connotation sexistes. J'en ai compté plusieurs, au moins 3 je crois, des scènes où la femme est rabaissé au statut d'objet sexuel ou où l'agression sexuel est banalisé. J'ai été assez surprise de ne pas voir ça dans les critiques, personne ne semble s'y attarder, mais je ne pense pas surinterpréter. Alors parfois la scène a lieu avec un personnage qui est le méchant, donc ça me choque moins dans le sens où ça colle bien au personnage. Mais il y a une scène où c'est un personnage gentil, proche de l'héroïne, et là ça pose problème. Pour ceux/celles qui veulent des exemples, je passe en spoiler : La scène de la banalisation de l'agression sexuelle met notamment en scène Feyre et Tamlin, qui sont tous les 2 des personnages du côté des bons. En gros, Tamlin est dans une sorte de transe lors d'un rituel d'accouplement et plaque Feyre contre un mur avec un discours style "je te veux" machin. Et Feyre même si elle le repousse, dans sa tête elle est clairement entrain de kiffer le moment, elle excuse Tamlin de l'agresser parce que "il n'est pas dans son état normal d'habitude il est si gentil". Peut-être que je surinterprète, mais rien n'excuse une agression sexuelle pour moi.
J'ai bien aimé la fin, assez riche en émotion, là je me suis dis "tient Feyre et ce scénario ont du potentiel !". C'est une happy end, et j'aimerais bien découvrir ce qui se passe dans le T2 du coup car il n'y a pas vraiment de piste ouverte dans le T1.
Voilà pour Un palais d'épines et de roses, un univers et un scénario sympa qui gagnerait à être mieux travaillé pour éviter les facilités, malheureusement desservi par des messages honteux. Bon roman, mais sans plus, qui doit gagner en grandiose pour me plaire.

J'attendais depuis longtemps de découvrir ce roman. J'en avais beaucoup entendu parler, uniquement des avis positifs, très enthousiastes, et j'en espérais beaucoup, peut-être trop. Alors quand l'occasion de l'écouter s'est présentée, je n'ai pas hésité. Et quelle déception... Je vais m'attirer les foudres des fans de la saga ACOTAR mais je ne m'y suis vraiment pas retrouvée.
J'ai mis énormément de temps à arriver au bout de cette écoute, n'ayant pas eu ce petit déclic me donnant envie de connaître la suite lorsque je m'arrêtais. J'ai commencé à m'y intéresser un peu plus vers la fin, curieuse de l'issue de l'histoire, mais prévisible comme je m'y attendais. Je ne m'étendrai pas en critiques, ce n'est pas le but, c'est uniquement un avis personnel, ce fut une déception pour moi. Même la narratrice m'a perdue rapidement. Je suis assez dure, mais je crois que la désillusion est à la hauteur de l'impatience que j'avais de découvrir cette saga.

Un livre interdit dans certaines bibliothèques américaines ? Un livre subversif ? Dangereux peut-être ? Un livre qui corrompt la jeunesse...Hmmm, c'est très tentant...Un livre qui faisait apparaître des lueurs d'excitation dans les yeux des Bookstagrameuses conquises... Vite, me le procurer. Savoir de quoi ça parle, m'approcher du mystère et unifier ma lecture pâmée avec celle de millions d'autres lecteurices...

Bon, eh bien, c'est la douche froide.
Pas glacée mais même pas vraiment tiède.
Si le livre n'est pas une catastrophe du tout grâce à une écriture plaisante et un certain sens du récit, ce n'est pas non plus le chef-d'oeuvre qui se vend par camions entiers et traîne derrière lui une réputation sulfureuse et un délicieux parfum d'interdit.

J'ai eu un problème moral au regard du parcours de l'héroïne et c'est cela qui explique ma note plutôt basse. Au début du livre, c'est la misère pour Feyre et sa famille mais Sarah J. Maas dresse le portrait prometteur d'une héroïne super badass, indépendante, autonome moralement, la plus jeune membre de la famille qui est presque seule à subvenir à leurs besoins, autonome sexuellement aussi. Bref, Feyre est libre. Malheureuse mais libre de penser et d'agir malgré un environnement social pauvre, triste et endeuillé. Et puis soudainement, comme ça, parce que l'amour arrive au détour d'un drame de chasse, Feyre va peu à peu se transformer en ménagère de moins de cinquante ans, captive énervée mais rapidement soumise à ses pulsions, totalement fascinée par les avant-bras musculeux de l'objet de son désir (je crois que ce détail revient 5 ou 6 fois dans le roman).
Et c'est la chute sans fin du récit vers une série d'épreuves de plus en plus violentes qui symboliquement ne sont qu'un long chemin parsemé d'épines vers le mariage et la fidélité qu'elle va devoir prouver et prouver et prouver.
Bon, c'est pas gagné parce qu'il reste 4 volumes après ça et que le triangle amoureux est déjà en place pour la suite mais voilà, je n'avais jamais lu un livre qui part d'un personnage de jeune femme capable d'en découdre avec le monde entier pour finir par une amoureuse/pleureuse prête à prendre des gifles pour que son amoureux en prenne moins.
Question féminisme et émancipation, c'est le monde à l'envers et j'avoue platement ne pas saisir le pourquoi du succès de ce roman chez les jeunes femmes au 21ème siècle. Sauf si on pense que nos destins de contes de fées sont de rencontrer nos moitiés malgré l'adversité et de vivre une vie de couple tellement traditionnelle qu'elle frise le cliché sociologique.
Je comprends que cela rassure mais moi, ça m'a inquiété.

J'ai beaucoup entendu parler de la saga ACOTAR alors je me suis dis, pourquoi pas mais mon avis est assez négatif pour ce T1. L'univers est intéressant mais pas transcendant, l'histoire est mignonne et rappelle La Belle & la Bête version badass et j'ai bien aimé l'antagoniste. Néanmoins, j'ai détesté ce qu'à fait l'autrice de Feyre, au lieu de trouver une héroïne forte et courageuse, j'ai trouvé tout l'inverse. L'univers passe tellement en arrière-plan et j'aurais aimé que l'autrice développe un tout petit peu plus les persos secondaires autour de Feyre. J'ai tout de même eu l'intention de lire le T2 mais en lisant le résumé et les critiques, je m'étais dis "Ah tout ça pour ça.". Et la partie la plus décevante : la relation toxique et malsaine que l'autrice évoque qui sera l'intrigue principale dans le T2. Je pensais que j'allais aimé mais avec du recul certains passages m'ont pas mal trigger et ça a été difficile de le terminer. Malheureusement, je ne continuerai pas la saga...

Feyre, une jeune fille « mortelle »,  est condamnée à quitter sa famille et son village pour avoir tué un Fae (immortel pas si immortel). Elle va être emmenée pour vivre jusqu'à la fin de ses beaux jours dans le royaume des immortels, Prythian, et va très vite se rendre compte qu'un mal mystérieux menace ce royaume. 

Je me suis décidée à lire ce livre dont j'ai entendu et lu beaucoup d'avis positifs.

Je me suis lancée dans ce premier tome sans trop savoir de quoi allait parler cette histoire. Je voulais vraiment ne pas être influencée et me contenter du résumé de la quatrième de couverture, qui n'est pas trop exhaustif.

Je vais éviter de trop tourner autour du pot : ce livre a été une grosse déception.

Si je n'ai aucun problème avec les love stories dans les romans, j'ai beaucoup de mal quand l'histoire est centrée dessus. J'ai trouvé que c'était beaucoup trop le cas dans ce roman, ce que j'aurais très certainement su si j'avais cherché un peu plus d'infos sur le fond de l'histoire… et le rapprochement avec un certain conte très connu…

Pas mal de passages m'ont agacée, parce trop niais, trop improbables et malaisants, au point parfois de me faire lever les yeux au ciel.

Pour ce qui est des personnages, je n'ai pas trouvé Feyre particulièrement attachante, je dois même avouer qu'elle m'a très souvent agacée. Pour être honnête, je ne pense pas avoir ressenti le moindre attachement pour un personnage de ce roman.

Je sais que ce roman a plu à beaucoup, c'est ce qui m'a amenée à le lire, donc je ne vous recommanderai pas de passer votre chemin.
Tentez et faites-vous votre idée !
L'univers est intéressant, assez bien construit mais je n'ai pas été assez captivée par l'intrigue pour l'apprécier pleinement. Comme expliqué plus haut, j'ai trouvé la romance beaucoup trop présente, et ce au détriment de ce qui aurait pu en faire un bon roman fantastique/fantasy.

Pour commencer j'avais tellement entendu parler de cette saga, les fans usant de tous les superlatifs possibles que j'étais très curieuse de la découvrir. C'est donc une petite déception car ça n'atteint pas mes espérances.
Pour parler des points positifs, l'univers est sympa, pas très compliqué mais pas enfantin non plus. On découvre les mystères qui l'entourent petit à petit.
Les personnages secondaires sont attachants aussi. Voilà
L'intrigue est très plate pendant une bonne partie du roman puis s'intensifie. le livre pourrait se suffire à lui même avec cette fin plutôt satisfaisante. Il se lit très rapidement, même si le style n'a rien de dingue. Il y a d'ailleurs énormément de redondances (le nombre de fois où Feyre a envie de vomir doit approcher sans exagérer la trentaine)

Maintenant parlons de Feyre justement...quel dommage que cette héroïne soit si c*nne et imbuvable! Elle m'a fait lever les yeux au ciel tant de fois.
Elle n'est pas attachante du tout, se montre à de nombreuses reprises colérique sans raison valable, elle se met dans le pétrin, doit toujours sa survie à un tiers et pourtant joue la dame offensée qui n'a besoin de personne. Ses réactions sont souvent aberrantes et n'ont aucun sens, ce qui l'a rendue très antipathique à mes yeux. Exemple, elle se trouve en face d'Amarantha qui se joue d'elle et il y a une phrase du genre "malgré mon envie de l'étrangler je me retins" evidemment que tu ne l'étrangles pas, elle est en position de force et tu as n'aucune chance, alors pourquoi cette phrase ? Pour nous prouver qu'elle est badass alors que c'est une chouineuse de première classe? Idem pour tous les moments où elle croit mourir "je savais que j'allais mourir" "j'étais entrain de mourir" "c'était mon dernier repas car j'allais sans doute mourir demain" ça m'a fait penser à ces gens qui sortent d'un contrôle en se plaignant d'avoir tout raté et ont 18/20. C 'est dommage que Sarah J.Maas n'aie pas plus soigné la psychologie de son héroïne.

Concernant le reste de l'intrigue, je l'ai trouvé un peu bancale dans la dernière partie. Tamlin refuse de faire le sacrifice d'être l'amant d'Amarantha pour sauver son peuple mais il laisse Feyre affronter des épreuves bien plus terribles pour les sauver. Et il lui faut 49 ans pour se bouger les fesses!L'énigme bateau met un temps fou à être résolue par Feyre, décidément longue à la détente. Et s'il était possible de sauver Prythian si facilement, c'est surprenant que les Cours ne se soient pas liguées ensemble contre Amarantha. Ok elle leur a pris une partie de leurs pouvoirs, mais ils avaient clairement l'avantage numérique et les possibilités de la vaincre.
Au final, un roman pas à la hauteur de sa réputation. J'hésite à continuer