Un palais d'épines et de roses

Je n'arrêtais pas d'entendre tellement de bien sur cette série. Tout le monde disant qu'elle était superbe. J'avais donc très envie de lui donner sa chance et de ressentir ce même engouement, même si j'avais déjà été déçue avec Throne of Glass de la même auteure. Ça n'a pas marché avec moi.
Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, sauf Rhysand vers la fin. C'est le seul personnage que j'ai trouvé vraiment travaillé, avec une réelle personnalité qui évolue. Pour les autres, que ce soit Feyre, Lucien, ou Tamlin, je les ai trouvé superficiels. Je n'arrivais pas à y croire. Même leurs relations ne me semblaient pas si prenantes que ça.
Je n'ai pas accroché plus que cela à l'intrigue. je trouvais que ça n'avançais pas plus que ça, sauf pour le dernier quart. Et là encore, j'ai été déçue. Je voyais les choses venir bien à l'avance, je n'avais pas de surprises ni d'émotions pendant ma lecture. Il pouvait se passer quoi que ce soit, cela m'était égal ! J'ai aussi trouvé que l'intrigue prenait en longueur, et à plusieurs reprises je pensais avoir atteint la fin, car cela sonnait comme une possible fin de tome. J'avais parfois envie d'abandonner, mais je voulais laisser sa chance au livre, me disant que la fin remonterait peut-être le niveau et me ferait comprendre tout cet engouement autour de cette série.
L'écriture est tout de même sympa, et l'univers créé m'a bien plu : c'est bien là je crois le seul point positif de ma lecture. J'ai trouvé le décor bien construit, avec les différentes cours et les fées, l'histoire de ce royaume et ses liens avec les humains. Dommage que je n'ai pas accroché à l'histoire, car l'univers est vraiment sympa.
En bref, je pense que les livres de de Sarah J. Maas ne sont pas pour moi ! J'ai beaucoup de mal à accrocher à ses personnages et ses intrigues ne me surprennent pas et ne me happent pas.

Depuis la ruine de son père et la mort de sa mère, Freyre, 19 ans, se en voit de ses deux soeurs, pourtant aînées et de leur père, mutilé par ses créanciers.
Elle chasse alors pour subvenir à leurs besoins jusqu'au jour où elle abat un "immortel" ayant revêtu l'apparence d'un loup...

Le début semblait pourtant prometteur : une jeune héroïne couillue et débrouillarde qui assume seule sa famille, elle chasse, piège et a la rage au ventre envers ces immortels qui ont tant fait souffrir les plus faibles, enfin les humains. (Coucou Katniss). Une haine portée par les légendes contées de génération en génération.
Je suis une grande, grande fan de contes et de contes revisités. Sauf que... je n'ai jamais aimé la Belle et la Bête. le mec qui, pas très propre sur lui rappelons le, mais riche, ça aide toujours, séquestre une nana pour qu'elle tombe amoureuse et brise la malédiction. Bonjour le syndrome de Stockholm...
Et c'est donc ce conte qui est ici revisité... Syndrome de Stockholm, soumission, négation de soi au profit d'un manipulateur.
De femme, elle passe à cruche chaudasse. Et du sacrifice de tout pour un homme qui l'a manipulée et menti depuis le début. Mouais... Je lirai le tome 2 car on me l'a prêté, mais je ne l'aurais pas acheté car je n'ai no cette vision de l'amour, ni de la femme et encore moins de l'homme.


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Ça faisait 2 ans que j'attendais de lire cette saga si plébiscitée sur les réseaux. Aimant la fantasy, j'étais sûre d'adorer, pourtant quelle déception. Il est à l'image d'autres romans à l'eau de rose sous couvert de fantasy que j'ai lu dans ma jeunesse.
C'est pénible à lire, redondant et surtout terriblement cliché. Les termes utilisés sont tout le temps les mêmes. Les dialogues n'ont aucune profondeur. le roman est narré à la 1ere personne du point de vue de Feyre, le personnage principal outrageusement cliché, personnellement je n'affectionne pas cette narration, surtout ici où se la rajoute à la niaiserie de l'ouvrage dont la seule phrase que je retiens est « j'admirais le dos musclé de Tamlin ».
Les personnages sont mal écrits, n'ont aucune complexité, mention spéciale à une méchante, apparue aussi vite qu'elle a disparu ?
C'est vraiment de la littérature de bas étage, j'ai du mal à comprendre toutes les éloges que ces romans reçoivent.
Après, pour nuancer mon propos, cette histoire m'aurait peut-être plu quand j'avais 16 ans mais pas 26.

Eh bien, écoutez... Pourquoi pas ? On est sur une réécriture du conte de la Belle et la Bête, et ce genre d'histoire d'amour a tendance a bien fonctionner sur moi.

Après, l'héroïne est insupportable, tous les personnages sont au mieux incohérents, au pire écrits avec les pieds, et l'histoire et ses rebondissements ne sont pas extraordinaires. À la limite, la meilleure partie est le dernier tiers du livre, qui s'écarte du trope histoire d'amour/Belle et la Bête pour raconter quelque chose de plus original.

Soyons honnête, ce n'était pas très bon, mais ça avait l'avantage d'être plutôt rigolo, en petite lecture simple, clichée mais efficace pour vous changer la tête si vous aimez bien le trope proximité forcée.

J'ai lu ce livre par curiosité, pour pouvoir comprendre ce qui avait séduit tant de lecteurs et de lectrices. Et franchement, je reste un peu dubitative face à mes découvertes...

J'ai trouvé que l'histoire démarrait bien. Les premiers chapitres m'ont paru réalistes et bien menés. La plume de l'auteure était à la fois poétique et fluide et les personnages esquissés me semblaient prometteurs.

Mais une fois que l'héroïne, Feyre, a été contrainte de suivre le grand seigneur, Tamlin, à la Cour du Printemps, j'ai trouvé que l'histoire prenait un tournant beaucoup moins plaisant.
Tout d'abord, le style est devenu hyperbolique à outrance, notamment lors des descriptions des grands Faes et des émotions. À force d'avoir le souffle coupé par la beauté des mâles qui lui font face, j'ai cru que Feyre allait finir par nous tomber entre les doigts... (j'avais envie de lui dire : "respire, ma grande !") Ensuite, j'ai eu du mal à supporter son caractère. Elle qui me semblait intelligente et attentive au début de l'histoire s'est finalement révélée un personnage buté et hargneux.
Rappelons que quand Feyre tue par accident l'un des plus proches amis de Tamlin, ce dernier la contraint de le suivre à la Cour du Printemps. Or, la punition de l'héroïne va davantage ressembler à un séjour en all inclusive dans un manoir de luxe à la campagne.
Tamlin sort donc Feyre de la misère extrême dans laquelle elle se trouvait, promet de prendre soin de sa famille, lui donne accès à un confort qui ferait rêver n'importe qui et se montre courtois malgré son aspect "effrayant" (qui ne l'est pas tant que ça puisqu'il est tout de même décrit comme étant d'une beauté surnaturelle). Enfin, Tamlin se montre très courtois et très attentif aux besoins et aux états-d'âme de Feyre. Il lui offre, par exemple, la possibilité de se réaliser en lui donnant accès à du matériel de peinture.
Bref, une certaine reconnaissance aurait été appropriée, mais elle ne vient que tardivement, et certainement parce que le désir charnel prend finalement le pas sur la méfiance.
De ce fait, en-dehors des moments de tension (face à un monstre ou lors des épreuves qui ont lieu à la fin du roman), il m'a semblé que Feyre manquait vraiment de clairvoyance et de réflexion et je n'ai pas réussi à m'attacher à elle.
Je pense que cette défiance dont elle fait preuve a pour visée de lui donner un côté "rebelle". Mais, personnellement, je trouve que ça donne plutôt le portrait d'un personnage borné et irréfléchi.

Concernant le rythme de l'intrigue, là aussi j'ai eu du mal à m'y retrouver. le début était entraînant et promettait de la subtilité et des complots tissés avec soin. Mais finalement, toute la partie à la Cour du Printemps m'a paru ressembler à une grande sieste, un après-midi d'été, dans un coin ombragé du jardin. Tout tournait autour des contrariétés et des émois de l'héroïne et la véritable action, les affaires du royaume, se passaient à l'extérieur, sans que l'on y ait accès. C'est peut-être un parti pris, mais pour ma part, j'ai eu le sentiment que les intrigues de cour n'étaient qu'un prétexte, une simple toile de fond superficielle.

ALERTE SPOILER
J'ai poursuivi ma lecture jusqu'au tome 2 et j'ai trouvé qu'il s'agissait globalement du même schéma avec un autre "geôlier": Rhysand. Sa relation avec Feyre possédait peu ou prou les mêmes caractéristiques que celle qu'elle entretenait avec Tamlin dans le tome 1. La peinture était remplacée par l'écriture et la maîtrise des pouvoirs de l'héroïne. Là encore, je n'ai pas compris que Feyre ne se rende pas compte de l'intérêt qu'elle avait à saisir ce genre d'occasion pour pouvoir se réaliser et devenir plus forte... Soyons honnêtes : dans la vraie vie, il est rare que quelqu'un vienne nous proposer de nous aider à réaliser nos aspirations et s'entête à vouloir nous voir réussir si on se montre désagréable et que l'on rechigne...
J'ai également eu du mal à comprendre le changement de comportement de Tamlin magré les justifications apportées dans le roman. Tout ça m'a semblé un peu trop brutal.

Bref, je m'arrêterais là concernant cette saga qui n'a clairement pas su me séduire.

Une déception totale pour moi… J'en avais entendu pas mal parler, je pensais passer un agréable moment de lecture et il n'en a absolument rien été… Ce n'est pas spécialement mauvais ou mal écrit, mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire et à m'attacher à l'un ou l'autre personnage… Je déteste abandonner un bouquin, je lui ai donné une chance jusqu'au bout et j'ai subi ma lecture jusqu'au bout…

A la base, le résumé ne me faisait pas spécialement envie, je trouvais ça un peu bateau et la couverture ne m'attirait pas plus que ça… mais vu le succès qu'il rencontre sur booksta et les nombreux avis positifs que j'en ai lu, je me suis malgré tout lancée...et ça a été compliqué !
Je vous passe le résumé, non seulement ce livre est un incontournable par ici mais en plus, je n'arrive pas à faire tout rentrer sinon 😅
Alors je vais être franche tout de suite, je n'ai vraiment pas aimé ce livre.
J'ai trouvé l'intrigue carrément plate même pour un vague remake de la Belle et la Bête. L'écriture très répétitive de l'auteure (et non je vous vois venir, je l'ai lu en VO) a, pour moi, mis à mal les quelques scènes qui, en valaient la peine.
Les personnages ensuite… Je ne sais même pas par où commencer, mis à part par dire qu'ils auraient tous besoin d'une sérieuse thérapie. Tamlin m'a paru insipide, Rhysand est un psychopathe à qui on cherche des excuses, le grand méchant de l'histoire a une personnalité en carton et alors Feyre… là je n'ai pas les mots… mais elle m'a insupportée du début à la fin : elle est tout bonnement imbuvable.
Enfin, et je crois que c'est ce qui m'a le plus choquée… les relations entre les personnages. J'ai trouvé ça malsain au possible, à mi-chemin entre le syndrome de Stockholm et la volonté de s'autodétruire dans une relation… Je n'ai pas compris ce qu'on pouvait y trouver de touchant ou d'enviable.
J'y suis allée sans a priori mais clairement ce n'était pas une lecture pour moi. J'ai passé mon temps à pouffer ou à lever les yeux au ciel, voir à secouer la tête tellement je ne comprenais pas les réactions des personnages ou les tournants de l'intrigue. J'ai commencé le tome 2 quand on m'a dit «Tu verras il est mille fois meilleur !» Au bout d'une cinquantaine de pages j'ai décidé d'arrêter de m'infliger ça, ce n'était juste plus possible.

Ce livre, ça fait longtemps que j'en entends parler. Tout le monde en fait tellement l'éloge que j'avais vraiment hâte de le lire, je me faisais réellement une joie… mais maintenant que j'ai terminé, je me demande vraiment ce que les autres y ont trouvé qui m'a manifestement échappé.
*** Attention, cette chronique contient des spoilers ***

Malgré ma déception globale, je suis bien obligée de reconnaître que j'ai apprécié l'univers : les faes, leur monde séparé de celui des humains par un mur magique… Rien que la malédiction qui pèse sur la Cour du Printemps, les obligeant tous à porter le même masque depuis une cinquantaine d'années, ça m'a plu.
Cela dit, c'était peut-être très original au moment de la parution du livre, mais ça n'a aujourd'hui pas grand chose d'exceptionnel… j'ai même trouvé que l'autrice ne tire pas vraiment profit de cet univers foisonnant, mais peut-être qu'elle le fait dans les volumes suivants, c'est toujours délicat de juger ça sur un seul tome.

Non, là où j'ai vraiment eu du mal, c'est au niveau des personnages.
La pire à mes yeux, c'est bien évidemment Feyre, qui m'a complètement gâché le plaisir de la lecture. Est-ce qu'on peut commencer par parler de sa famille ? Leurs relations sont complètement toxiques, ils sont plus néfastes les uns que les autres mais elle leur trouve constamment des excuses et déjà là pour moi, on est très mal parti. le truc avec cette "héroïne", c'est que non seulement je n'ai pas réussi à m'identifier à elle une seule seconde, mais surtout j'ai trouvé toutes ses décisions irréfléchies et ses réactions très puériles, elle  est ingrate et se plaint constamment. D'abord elle veut absolument rentrer chez une famille qui n'a jamais pris soin d'elle (quitte à prendre des tas de risques alors qu'on lui dit que c'est impossible), ensuite elle ne veut plus partir mais le fait quand même (malgré les conseils du suriel qu'elle s'est donné tant de mal à attraper, il faut donc qu'elle n'obéisse aux ordres que quand c'est la pire chose à faire ?), c'est profondément agaçant de la voir agir comme ça.
En plus, elle met toujours un temps infini à comprendre les choses. Je pense à l'attirance de Tamlin pour elle évidemment, mais pas seulement. Pour citer un détail, il y a ce moment juste après que Rhysand l'ait tatouée où on lui peint des dessins similaires sur tout le corps : quand il apparaît, elle se dit qu'elle aurait dû se douter qu'il était derrière tout ça… oui, c'était signé, trop douée pour la déduction Feyre ! Et encore, là je ne vous parle même pas de l'énigme que lui propose Amarantha, qu'elle aurait dû être capable de résoudre, surtout avec tout le temps libre dont elle dispose dans sa cellule.
Bref, j'ai des millions de raisons de détester Feyre mais je ne vais pas m'étaler là-dessus, parce qu'elle n'est malheureusement pas la seule à m'avoir dérangée.

Franchement, l'attitude de Tamlin est super louche. Personnellement, si quelqu'un tuait un de mes amis et l'écorchait, je ne l'inviterais pas à vivre chez moi comme une princesse. Non. D'accord, Feyre a des circonstances atténuantes, c'est une chasseuse dont la famille a besoin d'argent face à un loup dont la fourrure vaut cher, mais même en admettant qu'il ne la punisse pas pour ça, elle ne mérite pas une récompense pour autant ! Alors oui, on a une explication un peu plus tard par rapport à la malédiction d'Amarantha, mais ça ne change rien au fait que c'est vraiment suspect comme comportement. C'est peut-être aussi le fait qu'il soit bêtement tombé amoureux d'elle qui m'a énervée, parce que c'était beaucoup trop prévisible… peut-être que je me serais plus intéressée à l'intrigue s'il avait joué un rôle, s'il l'avait manipulée jusqu'au bout.

L'intrigue, justement… là aussi j'ai été vraiment très déçue. C'est un peu plat et trop facile à anticiper à mon goût, j'avais l'impression de lire un roman jeunesse auquel on a ajouté des détails sanglants et un brin d'érotisme pour pouvoir le classer en young adult. J'ai quand même été surprise par la fin, mais pas du tout de manière positive… Déjà, ça m'a profondément énervée qu'elle trouve la réponse à l'énigme d'un seul coup après avoir accompli toutes les tâches, même la plus ignoble. Il est hors de question que je la plaigne pour le poids sur sa conscience alors que c'est entièrement sa faute, elle aurait dû trouver tout de suite si elle était vraiment amoureuse, non ? Alors forcément, je n'aime pas la fin. Même si elle s'est "sacrifiée" pour les sauver, elle ne mérite pas le cadeau que lui font les grands seigneurs, surtout si c'est pour le dénigrer comme elle le fait en faisant remarquer qu'elle ne sera plus comme avant, que ça va changer des choses à sa vie... c'était ça ou la mort, et elle trouve encore moyen de se plaindre, sérieusement ?

Je vais lire le deuxième tome au cas où ça s'arrangerait, même si je n'y crois pas tellement.
Mon espoir principal, c'est Rhysand, mais en ce qui le concerne, je ne suis sûre de rien. J'ai adoré son apparition comme antagoniste, j'ai trouvé qu'il avait du charisme et beaucoup de potentiel, mais la rapidité avec laquelle on le présente sous un jour meilleur, dans le genre "méchant mais pas vraiment", m'a gênée. J'espère vraiment qu'il sera moins doux dans la suite, parce que sinon… ça risque d'être long.

On retente notre chère SJ Maas sur une autre série (Kara avait ADORÉ Keleana (non)) mais cette fois-ci, c'est moi qui m'y colle. Lors de sa parution, avec Kara, il nous avait vachement tapé dans l'oeil avec sa jolie couverture. Comme tout le monde en parlait en bien, on a voulu découvrir ce qui se cachait sous ce beau plumage. Je l'ai lu en premier et j'en ressors pas tellement convaincue (je vous attends, vous allez encore dire que j'aime rien).

C'est pas que j'ai pas aimé mais c'est pas que j'ai aimé non plus. (Cette chronique commence hyper bien). J'ai eu des petits problèmes avec le rythme de l'histoire et les personnages. On a un bouquin hyper déséquilibré sur ce point. le début est lent, il se passe quelques trucs mais il sert à introduire la romance et les personnages. Je ne me suis pas ennuyée mais j'ai pas été emportée, j'avais pas hyper envie de m'y remettre quoi. Et puis bim, il y a un condensé d'action, de rebondissement et de révélation dans le dernier tiers, tu sais plus où te mettre. Un peu dommage.

Je suis également passée à côté des personnages, ils ne m'ont pas touchée. Alors, je sais pas si ça vient de leur construction ou de ma sensibilité personnelle (ou des deux) mais ça m'a semblé creux. J'ai pas spécialement compris les motivations de Feyre, notre héroïne (que ce soit au début ou à la fin), et les autres personnages m'ont paru bien fades.

Et puis genre, tout le monde a fait un foin autour de Rhysand alors je m'attendais à un personnage de ouf malade mais en fait non. Il m'a énervé direct (je vous ai déjà parlé du féminisme ?) et bim ça m'a mis en rogne et tout du long j'ai pas compris ce que les gentes voyaient en lui (vous pouvez m'éclairer sur le sujet d'ailleurs (ouh le jeu de mot, tmtc)).

Même l'univers n'a pas réussi à me convaincre. On découvre pas grand chose du monde des faes en fait (où alors ce qu'on en découvre m'a pas franchement emballée).

Mais partez pas en courant, ce fût quand même une lecture agréable ! Juste pas mirobolante. Je ne pense pas lire la suite. J'ai légèrement peur du tournant que prennent les choses et puis, je suis pas vraiment sûre que ça m'intéresse en fait.
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Je ne comprends décidément pas l'engouement autour de cette autrice. Après avoir laissé sa chance à Keleana (franchement moyen), je me suis tournée vers cette saga quasi unanimement encensée sur Youtube. Grosse déception.

Premièrement, le style de l'autrice laisse à désirer et est peu agréable à lire. C'est un point que j'avais déjà noté sur Keleana, notamment au niveau des deux premiers tomes que j'avais trouvé vraiment mauvais. Il y a une légère amélioration ensuite, mais ca reste très simpliste, et Acotar est dans la même veine. le traducteur peut avoir une part de responsabilité, mais ça n'excuse pas tout.

Ensuite, le scénario est plein d'incohérences et de facilités, les arguments censés expliquer les actions des personnages ne tiennent pas toujours debout - du moins pas assez pour justifier l'intégralité des réactions absurdes (ex : "j'ai fait une promesse à ma mère").

Les personnages sont stéréotypés : évidemment, notre héroine est présentée comme badass, courageuse, rebelle et intelligente (bien qu'elle agisse de manière stupide et qu'elle soit incapable de résoudre une énigme claquée à laquelle n'importe quel lecteur pouvait répondre en 10 min de réflexion), et on repère facilement les protagonistes masculins au centre des romances puisqu'ils sont beaux, musclés, puissants et mystérieux. Tout ce beau monde ayant bien évidemment un passé difficile. Un peu facile mais admettons, si encore leurs personnalités avaient un peu de profondeur.. mais non.
Leurs réactions sont souvent incohérentes, voire puériles - surtout celles de Feyre.

C'est sans finesse, sans subtilité, on force beaucoup pour faire comprendre les choses au lecteur, les péripéties sont cliché et prévisibles. Je me suis ennuyée à suivre les états d'âme d'une gamine imbuvable à laquelle j'ai eu beaucoup de mal à m'identifier. Je passe sur la construction du monde - pas très poussée - et sur le système de magie sans originalité

Bref, roman vaguement divertissant mais médiocre qui me fait penser à ce que je lisais quand j'étais ado au niveau de la simplicité du style, de l'univers et de l'histoire (encore que, j'ai lu des romans pour ado nettement meilleurs que ça). Je mets deux étoiles car ce n'est pas beaucoup plus mauvais qu'une autre romantasy de ce type.

Simplement, ça ne mérite certainement pas tout ce foin. Dans un milieu aussi sélectif que celui de l'écriture si on en croit la difficulté à être publié, c'est vraiment ça qu'on a trouvé de mieux à mettre en avant ? C'est la dernière fois que je suis les recommandations des booktubeuses, je ne suis jusque là tombée que sur des récits creux et mal écrits.