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3,6

sur 208 notes
Dépaysement total, on est emporté (presque) dès les premières pages. Un fil narratif bien construit, fluide, un brin poétique, tendre de par la vision de cet enfant. Bel ouvrage, belles émotions, contexte historique méconnu.
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A vrai dire, la quatrième de couverture est un brin trompeuse. Elle nous promet une fresque de la décolonisation et l'on suit surtout les déambulations d'un enfant et jeune adolescent dans les ruelles de Pointe Noire, ville tentaculaire du Congo de son enfance. Et de son retour, une fois adulte, dans cette même ville.

Il est notifié Roman sur la couverture et j'ai un peu du mal à le croire. L'inspiration autobiographique en imprègne franchement les paragraphes, chaque page.

Cette enfance africaine et le retour de l'écrivain reconnu, de l'homme qui a réussi, sont les médias de Alain Mabanckou pour partir de l'anecdotique familial, de la spiritualité locale pour nous parler du fracas de la décolonisation, des errements dictatoriaux des potentats qui ont suivi et de leur doxa marxiste catastrophique. J'ai lu que LE MANIFESTE des pères Engels et Marx fut même l'une des sources d'inspiration de ces CIGOGNES. Cela ne m'a pas sauté aux yeux.

Le pari n'est pas réussi pour parler franchement. Parfois trop allusif, rarement plus direct, LES CIGOGNES SONT IMMORTELLES ne dépassent pas du cadre stricto intime pour déboucher sur quelque chose d'universel.

Néanmoins, ce livre n'est pas désagréable, loin de là. La plume précise, empathique de Mabanckou fait merveille et transpire par moments les regrets d'occasions manquées, toujours sans se départir de cette distance, cette nuance ironique, sans verser dans le panégyrique de "l'Afrique éternelle", sans en nier la beauté ni les travers ni les effets pervers d'une décolonisation qui perpétue une dépendance toujours présente. Et s'il se cantonne au petit bout de la lorgnette, la vue est belle.

Immortelles ces cigognes ? Non, peut-être pas. Mais elles volent droit et juste. C'est déjà ça.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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Quel poète cet Homme. Et quelle tête bien faite.
Belle lecture (entre autres) sur les responsabilités des occidentaux qui se mêlaient des affaires africaines : la colonisation oblige...

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Alain Mabanckou situe son livre en mars 1977 lorsque le "camarade président Marien Ngouabi", le chef de la révolution socialiste congolaise, a été assassiné.
C'est Michel qui raconte les 3 jours qui ont suivi et les répercutions sur les membres de sa famille.
La radio quant à elle relate les faits.
C'est un roman agréable à lire qui mêle informations, événements familiaux et anecdotes humoristiques de l'auteur.

Si j'ai bien apprécié l'humour, au fil des pages, j'ai trouvé que l'érudition de Michel 'collait' mal au portrait de cet enfant de 13 ans. Un grand paragraphe nous parle de Chirac… L'analyse politique du Congo n'est pas approfondie comme l'indique la 4eme de couverture.
Pour moi, ce n'est pas le meilleur roman d'Alain Mabanckou.

Quelques réflexions de Michel :
- Une radio ne doit pas mentir, surtout si elle a coûté très cher et que les piles sont encore neuves.
- La sagesse nous apprend que lorsqu'on coupe les oreilles,le cou devrait s'inquiéter.

NB : Roman lu en 2019
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Récit du coup d'état de 1977 au Congo à hauteur d'un collégien, clairvoyant et facétieux qui nous met face à nos incohérences d'adulte. Une belle plume chantante entre la réalité et les rêves d'un adolescent futé qui ne s'en laisse pas totalement conter.
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Le narrateur est jeune (12 ans environ ?). Il raconte son quotidien au Congo-Brazzaville, et l'irruption de la violence dans sa vie quand le président sera abattu lors d'un coup d'état.
Le propos, parfois naïf, m'a un peu agacée, mais il ne faut pas perdre de vue l'âge du narrateur. Ce qui n'est pas évident, vu la complexité des informations politiques qu'il donne (on s'y perd un peu).
N'empêche que c'est agréable à lire, et intéressant de découvrir le vécu d'un jeune Congolais en 1977.
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La partie description de la vie quotidienne dans le Congo des années 70 est savoureuse ! La partie didactique sur la vie politique est un peu plus ennuyeuse...
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Plongée dans la violence du Congo post décolonisation, la vision de Michel 11 ans du monde qui l'entoure que ce soit la famille, la rue et la ville. L'histoire est autant captivante que difficile. En tous cas, envie de découvrir d'autres romans d'Alain Mabanckou.
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J'ai aimé retrouver Alain Mabanckou sous les traits de Michel. Comme dans petit piment on retrouve la vie à pointe noire. On plonge dans la vie du Congo des années 70. La chute du régime, la vie dans le pays à travers le regard naïf d'un adolescent...
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Le narrateur est un garçon de 13 ans, Michel, qui vit au Congo à l'époque où ce pays était communiste. Très beau livre avec beaucoup de détails sur les coutumes, la nourriture et l'ambiance du pays
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