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Quelle est l'étrange magie de cette pièce? J'ai plongé dans "L'oiseau bleu" comme une gamine émerveillée dans un bain de merveilleux.
Les indications scéniques, nombreuses et très évocatrices, m'ont ramenée à la fois aux livres d'enfance et à l'univers de Cocteau. L'invitation au voyage faite aux deux enfants est irrésistible, la Lumière qui les accompagne est envoûtante, le chemin initiatique qui les guide du pays des souvenirs au royaume des faux et vrais bonheurs pour les amener à découvrir l'oiseau bleu qui est en eux est d'une rare pureté.
Un petit bonheur de lecture inattendu, que je regrette de ne pas avoir découvert plus tôt pour le lire à mon enfant.
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Tyltyl et Mytyl, deux enfants vivant avec leurs parents, ont une mission à accomplir : retrouver l'oiseau bleu pour la fille malade de la fée Bérylune. Dans leur quête, ils seront accompagnés de : Tylo (le chien), Tylette (la chatte sournoise), le pain , le sucre, l'eau, la lumière et le feu, qui ont tous pris vie. Pleins d'aventures les attendent pour mener à bien leur quête.
J'ai pris énormémént de plaisir à lire ce magnifique conte, il m'a permis de rêver tout au long des pages. J'ai pu voir le dessin animé lorsque j'étais plus jeune, et je peut dire qu'il se rapproche de l'histoire du livre.
Un livre que je conseille à tout ceux et celle qui veulent rêver.
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J'ai fait un rêve si saisissant avec un oiseau bleu que je suis allée chercher une signification et c'est ainsi que j'ai découvert l'existence de cet ouvrage, écrit par LE détenteur belge du prix Nobel de littérature.
La vacuité qui prend la forme de niaiseries pour arriver à une pseudo-philosophie aussi profonde et originale qu'une chanson de Christophe Mae. "Il est là, le bonheur, il est là" Tout n'est question que de perception.

Whaouuuu...

Oh mais pourquoi, tant de manque de respect et d'agressivité? Parce qu'il m'a volé deux heures de mon temps et mon énergie.
Mon rêve avait plus de profondeur, donc mon inconscient a plus de profondeur. Tu touches le fond, Maurice.

C'est exactement la raison pour laquelle je n'ai lu le petit prince qu'à 33 ans, ça avait l'air mièvre et finalement j'ai trouvé ça génial. Pour l'oiseau bleu, il s'est produit l'inverse.
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Même si je n'avais pas tout apprécié, Pelléas et Mélisande de Maeterlink m'avait plutôt séduite par la poésie de son écriture toute en retenue et en symbole, où rien n'était vraiment montré ni dit sur scène, mais où tout était suggéré, notamment avec l'opposition entre l'obscurité et l'odeur de mort, et entre la quête de la lumière.
Au contraire, ici, tout est explicite - bien que tout soit paradoxalement symbole, trop explicite. En effet, le message de la pièce, voire sa morale, est trop appuyé : il faut chercher le bonheur dans les plaisirs simples de l'existence et la douceur du foyer, il faut aimer ses parents, ne pas envier ce qu'on ne peut posséder... Si quelques idées sont belles - penser aux morts les fait se réveiller, c'est bien trop mièvre pour moi.
Et quant à la magie du diamant qui permet de révéler l'âme des choses, des animaux et des plantes, il permet également quelques belles idées comme la fourberie de la chatte ou la fidélité du chien, mais donne lieu aussi à une accumulation de passages qui sont loin d'être subtils : les bonheurs sont obèses, les enfants sont roses et joufflus... J'ai retrouvé l'importance de la lumière que j'avais relevé dans Pelléas et Mélisande, qui apparaît comme une figure angélique et même mariale.
Je ne sais pas comment tout ceci peut être représenté sur scène sans tomber dans quelque chose de kitch si le metteur en scène suit toutes ces didascalies de drapés, rayons dorés, voiles de soie...
Les défauts tiennent donc pour moi à une accumulation de personnages qui empêchent que ceux-ci soient approfondis, et avec des enfants qui ne sont là que pour s'émerveiller - alors que l'opposition entre le Chien et la Chatte aurait pu être approfondie. Et surtout, je n'y crois pas, je n'ai pas adhéré à ce merveilleux du conte, trop excessif à mon goût. Si le début suscite l'imaginaire des contes germaniques de façon classique, le manque de subtilité à partir du moment où les enfants partent en voyage, en quête plutôt, m'a sortie de la pièce qui sombre, pour moi, dans le ridicule plus que dans le merveilleux.
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Une pièce merveilleuse, dans tous les sens du terme. de l'enfance, du rêve, de l'espoir, de vrais idées toujours terriblement actuelles. Des tirades faussement simples, aussi douces que dures. Des personnages attachants et faisants écho à notre quotidien et notre nature humaine. Non, Maeterlinck ne l'a pas volé son Nobel...
Un texte dont je ne me lasserai jamais, je scrute ses représentations et surtout je le relis au moins une fois par an, car j'en ai besoin pour être heureuse.
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Histoire de deux enfants Mytltil et Tyltil qui sont d'origine modestes et que ient trouver la fée Bérylune afin de leur demander de lui amener l'oiseau bleu, seul capable de guérir sa fille.
Conte féérique où les morts n'ont pus trop de soucis et se nourrissent du souvenir des vivants par exemple.
A la fois très enfantin mais pas dénué de profondeur.
Original à mon sens sans être transcendant.
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L'oiseau bleu nous raconte l'aventure de Tyltyl et Mytyl, frères et soeurs, les deux survivants d'une grande fratrie, la veille de Noël. La famille Tyl est pauvre, et les enfants regardent avec envie leurs voisins se préparer à festoyer pour un somptueux réveillon , et n'ont pas d'autre refuge que l'imagination: s'imaginer prendre part à la fête, s'imaginer manger de gros gâteaux, s'imaginer heureux. Lorsqu'ils vont se coucher, une fée leur rend visite: la fée Bérylune a un service à leur demander: sa fille est malade et pour lui remonter le moral, il faut aller chercher un oiseau bleu. Elle ne peut pas y aller elle même, car sa soupe risquerait de déborder si elle s'absente.

Tyltyl et Mytyl vont donc devoir s'en charger, munis d'un chapeau magique: lorsqu'on tourne la pierre qui l'orne, on peut voir la vérité des choses, le vrai esprit des animaux, objets, concepts, qui doit leur permettre d'identifier l'oiseau. Suite a une petite erreur de manipulation, Les enfants se retrouvent flanqués dans leur quête des esprits du pain, du sucre, de l'eau, du feu, du chien, de la chatte et de la lumière, certain espérant leur réussite, d'autres espérant leur échec ( car la fée a signifié à tout le monde que la mort les attend lorsque la quête sera achevée). Voilà donc Tyltyl et Mytyl, partis pour une aventure qui les amène au pays du souvenir (où ils vont retrouver les esprits des morts: les grands parents, les frères et soeurs, qui disent sortir de leur léthargie lorsque les vivants pensent à eux), dans le palais de la nuit, là où sont cachés les maladies, les peurs, etc..

Dans les deux cas, c'est un échec: les grands parents ont un oiseau bleu, mais dont la couleur change quand il quitte le monde du souvenir, et chez la nuit, il y en a trop, et ils ne trouvent pas le bon. Pareil dans la forêt: les esprits des arbres sont peu disposés à aider les humains qui passent leur temps à leur faire du tort et à les couper. L'oiseau n'est pas non plus dans le monde des morts, ni dans le jardin des bonheurs. Pas plus finalement au royaume de l'avenir, où les esprits des générations à venir préparent leur future vie sur terre. Mais dans le fond, est-il vraiment important?
Parce que c'est un conte initiatique ( en fait, une pièce de théâtre en 6 actes), et que ce n'est pas le but qui compte, mais le cheminement de Tyltyl et Mytyl. Toute cette quête a pour objectif de leur faire apprécier les plaisirs simples et quotidiens, des petits lutins aux noms comme "bonheur de regarder les étoiles" ou "bonheur de marcher pieds nus dans l'herbe" ( au lieu de rêver aux plaisirs évidents mais faciles et illusoires, symbolisés par un banquet de Gros Bonheurs ridicules- comme "Bonheur de manger quand on a plus faim" ou" bonheur de ne rien comprendre")

A la lecture je me suis dit quand même à plusieurs reprises que ça ne doit pas être évident à mettre en scène: il y a énormément de didascalies très précises sur les décors et les costumes, un nombre impressionnant d'acteurs à rassembler, des notations sur les effets spéciaux (la pièce date de 1909)

Et puis, même si tout ne m'a pas plu ( l'opposition un peu trop classique à mon goût" lumière = bon, nuit = mauvais", enfin, le bonheur de regarder les étoiles nuance un peu cette division. quelques personnages agaçants: le chien, que je trouve trop servile, et la lumière qui guide les enfants dans leur quête, mais qui est assez souvent casse-pieds moralisatrice.), j'ai bien aimé le passage très mignon avec les grands parents, et la mise en garde écologique dans la forêt: il vaut mieux vivre en accord avec la nature que s'y opposer, sinon, on risque de le payer cher. le passage dans le jardin des bonheur fait un peu trop religieux pour moi, mais le royaume de l'avenir est un délice d'inventivité ( tout un enchevêtrement de machines, de rues, de pignons, d'engrenages de différentes nuances de bleu)
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Un conte sous forme d'une pièce de théâtre. Différents tableaux pour évoquer des moments de la vie et du monde.

Ainsi les deux enfants retrouvent leurs grand parents décédés, se rendent dans un cimetière, rencontre madame la nuit, discutent avec les bonheurs factices et les vrais bonheur etc. Entourés d'amis ou non, cette troupe avance à la recherche de l'oiseau bleu, introuvable...

Sous un contre rêveur et féérique, une symbolique à décrypter facilement ou non. Au final, ce livre permet de se dire qu'il faut regarder avec émerveillement chaque objet de notre vie.

Un très joli conte emprunt de finesse et de beauté.
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L'Oiseau bleu est une pièce de théâtre en six actes et douze tableaux écrite en 1908, par l'écrivain belge Maurice Maeterlinck, Nobel de Littérature 1911.

Féérique, poétique, dans les dialogues et la mise en scène. La pièce déborde de couleurs et de petits personnages à chaque tableau. Les deux enfants, personnages principaux de la pièce partent en quête de "L'Oiseau Bleu" qui s'avèrera insaisissable, mais en chemin, en visitant différents mondes imaginaires, ils découvrent beaucoup d'autres secrets de la vie et du bonheur.

De retour chez eux, ils découvrent le Bonheur déjà bien présent dans leur vie, puisqu'ils ont appris à regarder au-delà des apparences.
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La vieille fée Bérylune cherche de l'Oiseau bleu pour sa petite fille malade. Elle demande à Tyltyl et Mytyl, enfants pauvres du bûcheron, de le trouver. Ils doivent le chapeau vert orné d'un gros diamant, il permet de voir l'âme de toute chose. Alors, la cabane se transforme en palais et l'âme des choses leur est révélée. Pain, Sucre, Lumière, Chien, Chatte, Lait, Feu, Eau vont être leurs compagnons dans leur quête. le sens du dévouement du Chien et la fidèlité du Feu ou de la Lumière vont être balancés par la duplicité de la Chatte ou de l'Eau...

Au terme de leur périple, Tyltyl et Mytyl s'éveillent et contemplent alors les richesses dont ils sont comblés au quotidien... mais les adultes ne les croient pas. La vieille Berlingot ressemble trait pour trait à Bérylune. Tyltyl donne alors sa tourterelle bleutée à sa fille malade. Profitant d'une dispute, l'oiseau s'échappe, tel le bonheur fuyant dès qu'il est atteint... mais qu'à cela ne tienne, le spectateur est assuré que ce bonheur reviendra (c'est du moins le sentiment que j'ai en refermant le livre).

Un conte, pour petits et grands. Une féérie sur le thème du bonheur que l'on recherche ailleurs, alors qu'il est là sous nos yeux. Habitués à voir les choses qui nous entoure, nous ne les voyons plus pour ce qu'elles sont vraiment, nous ne les contemplons plus avec le regard neuf de l'émerveillement.

La démonstration est exemplaire. le thème, finalement, assez courant est traité avec un sens du détail, du symbole et les multiples indications sur les scènes, les costumes, les décors, tout en guidant le lecteur, doivent se révéler bien difficiles à remplir pour le comédien et le metteur en scène.
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