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3,53

sur 228 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans la petite ville de Digne, le commissaire Laviolette coule des jours tranquilles, jusqu'au jour - ou plutôt jusqu'à ce petit matin - où des éboueurs découvrent le corps de Jean Vial, un fils de famille tué par un coup porté à la tête, en tenue de cycliste, à proximité de son véhicule.
Le commissaire Laviolette et le juge Chabrand, trente ans plus jeune, font équipe pour enquêter, sans résultats probants. Quand deux autres jeunes hommes sont assassinés - ayant tous reçus un coup à la tête, ainsi qu'une vieille femme, il leur faut trouver le point commun...ou la personne qui lie les victimes entre elles...
Une première enquête qui permet de faire la connaissance de Laviolette, un commissaire d'apparence placide mais qui fait preuve d'une grande capacité d'observation, d'humour et d'un très bon flair. Côté enquête, je n'ai pas été impressionnée plus que ça mais j'ai apprécié la psychologie des protagonistes bien dépeinte, les dialogues justes ainsi que le personnage principal Laviolette particulièrement sympathique.
Une première enquête de mise en place du personnage principal, à confirmer....

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Parfois vous prend l'envie de lire un roman de Pierre Magnan comme celle de boire une mauresque : retrouver un parfum un peu suranné, déguster un plaisir presque oublié, goûter une saveur quasi exotique tant elle s'enrobe de nostalgie. Ah ! Les phrases sont ciselées avec ce qu'il faut d'imparfait du subjonctif et d'irrévérence pour décocher le sourire du lecteur gourmand.
Tout surprend dans ce retour vers le passé, le roman est paru en 1977. le commissaire Laviolette pourrait venir de la Belle Époque à force de lenteur, de banquets arrosés et de tournées des notables. Une vieille dame chevalière passe, elle s'appelle Adélaïde de Champclos. Une autre, comtesse, répond au beau nom d'Irène de Térénez. Quant à l'arme du crime, très improbable, je vous laisse la découvrir. Vous l'aurez compris, on est passé dans un monde parallèle où le temps s'étire entre deux meurtres, où le préfet et le procureur de la République jouent les Père Fouettard et où les techniques d'investigation relèveraient de la science-fiction si on les avait mobilisées (on utilise encore l'annuaire téléphonique).
Les charmes de la province, la ville de Digne, conjugués au spleen de Laviolette et la raideur de son acolyte, le juge Chabrand, brossés avec style.
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Oui, cela fleure bon la lavande, le terroir, la Haute Provence avec ses terres arides, ses bourgades endormies.... mais qui s'éveillent au moindre crime, tout en renâclant à dévoiler des secrets bien gardés, par exemple celui des fillettes chaudes ! non, non je ne vous dirai pas ce que c'est, mais rassurez-vous, cela n'a rien de graveleux !

Alors oui, Pierre Magnan sait y faire, instiller la peur chez les villageois au rythme des crimes sans le moindre indice, réussit à créer une lourde atmosphère et croquer des personnages marquants, telle la Chevalière de Champclos, cette douairière anachronique, qu'en quelques pages l'auteur parvient à nous rendre bien familière et sympathique, sans oublier bien sûr son commissaire Laviolette, vieux garçon rugueux et débonnaire.

Tout cela pourrait aboutir à un polar bien plaisant, s'il n'y avait hélas un gros mais ! que dis-je gros... énorme
En effet, à mon sens Pierre Magnan détenait tous les éléments d'une intrigue absolument passionnante, complexe, évoluant dans un microcosme familial particulièrement inquiétant et douloureux ... et qu'en fait-il ? eh bien pas grand chose !
Car toutes les composantes de cette sombre histoire, qui, distillées peu à peu et à bon escient tout au long de l'ouvrage, auraient pu rendre l'enquête absolument captivante n'apparaissent que dans les quarante dernières pages et donc cela tombe quasiment à plat, le tout étant déballé sans fioritures en quelques pages !
Quel dommage !
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Je l'avais lu étant plus jeune et avait adoré ! Aujourd'hui encore, je l'ai dévoré mais le charme a été moins présent. Les invraisemblances, les personnages caricaturaux ont un peu gâché ces retrouvailles.
Je devrais écouter mon libraire qui me disait de ne jamais relire un roman que l'on a adoré étant adolescent car nous n'avons plus le même regard.
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Pierre Magnan «Le sang des Atrides» publié en 1977
J'ai lu puis – quelques années plus tard – relu avec plaisir «Le sang des Atrides» de Pierre Magnan, publié en 1977.
Des hommes en pleine force de l'âge se font assassiner à intervalle plus ou moins régulier dans la petite ville de Digne, après avoir acheté un beau vélo...
C'est bien écrit, ça se relit même lorsqu'on connaît la clé de l'énigme, le scénario est tout à la fois original et profondément humain, l'auteur évoque une situation difficile avec... pudeur (quel mot !).
Les personnages du commissaire Laviolette et du juge Chabrand sont crédibles sans pour autant envahir (polluer?) le récit. Un bon polar, bien ciselé, qui ne se mêle pas de vouloir surgir dans la «grande» littérature ni de «dénoncer-les-maux-de-la-société-contemporaine» et encore moins de donner dans la «psychologie des profondeurs» : c'était du temps où l'intrigue était plus intéressante que la vie (forcément ratée) de l'enquêteur…
L'auteur se présente lui-même à la troisième personne : «il est apolitique, asocial, atrabilaire, agnostique et, si l'on ose écrire, aphilosophique» ce qui le rend immédiatement fort sympathique. Né en 1922, c'est l'un de ces autodidactes ayant eu la chance de travailler de 13 à 20 ans (soit de 1935 à 1942) en tant qu'ouvrier typographe, après quoi il écrivit de nombreux romans restés sans aucun succès jusqu'à la publication, en 1976, du «Sang des Atrides» qui lui vaut une brusque notoriété.
Toute une époque… une autre époque. A l'heure de la sur-consommation de la pire pornographie massivement diffusée via Internet (cf "Le désir malade" de Matysiak et Valleur, Lattès 2011 ou encore le rapport Nisand-Letombe remis le 16-02-2012 à la secrétaire d'État à la jeunesse), la trame de ce roman est probablement devenue incompréhensible pour la jeunesse d'aujourd'hui, non ?
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A Digne, Jeannot Vial a été assassiné par un galet en pleine tête. Six mois après, c'est au tour de Jules Payan et de la même manière. Puis encore plus tard deux autres dont une vieille personnes coupable de connaître l'identité du mystérieux tueur. Mais quels points en commun ont toutes ces victimes ? C'est au commissaire Laviolette de trouver et vite !



C'est le premier roman de Pierre Magnan que je lis alors que cela faisait un petit moment que je voulais découvrir cet auteur. Résultat ? Pas totalement satisfait voire même un peu dubitatif. D'abord, je n'ai pas compris le style du livre, je n'ai pas eu l'impression de lire un policier mais le pastiche d'un roman policier fait par un auteur plutôt habile. Les personnages sont tellement outrés que j'ai eu beaucoup de mal a rentrer dans ce livre. L'intrigue policière est pour le moins tirée par les cheveux et demande beaucoup d'indulgence pour s'y intéresser. le décalage entre l'intrigue sombre (on parle de meurtres) et un humour bon enfant omniprésent m'a dérangé car j'ai eu du mal a ressentir un intérêt pour le dénouement final un peu trop théâtral. le style de l'auteur reste plaisant a défaut de passionner.

Ma note 5/10 pour ce rendez vous raté. Un auteur que je vais réessayer un de ces jours mais sans son commissaire Laviolette.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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