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3,53

sur 228 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu ce livre pour deux raisons : la première est que Pierre Magnan est l'auteur sélectionné pour la prochaine rencontre du "Club-lecture" auquel j'appartiens, et la deuxième est que ce roman se déroule dans ma ville, celle où je suis née et celle où je suis revenue habitée, celle de Digne (aujourd'hui Digne-les-Bains). Bref, c'est donc avec un réel plaisir que j'ai découvert cet ouvrage parsemé de quartiers que je connais fort bien à Digne et de noms qui sont typiques des Basses-Alpes. Certaines familles existent d'ailleurs encore...

Pour en revenir au roman à proprement parler, il s'agit d'une histoire de meurtres, tous commis (à une exception près) sur des jeunes hommes, relativement beaux et pratiquant tous le vélo. le commissaire Laviolette, qui n'est pas loin de la retraite et le juge Chabrand qui, lui, au contraire, est dans la force de l'âge puisqu'il a tout juste 30 ans n'ont que ces maigres indices pour débuter leur enquête. Quant à l'arme du crime, elle reste pour le moment introuvable.
Pierre Magnan nous emmène ici dans une intrigue qui est à priori inimaginable et pourtant..., il nous brouille parfois en nous conduisant vers de fausses pistes et c'est cela qui fait de cet ouvrage un très bon roman policier. Avec son écriture fluide et légère, ce dernier se laisse déguster en un rien de temps et le lecteur ne demande qu'une chose : lire d'autres enquêtes du célèbre commissaire Laviolette. A découvrir !
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Un coureur cycliste est retrouvé assassiné dans la rue Prête-à-partir de Digne, Basses-Alpes à l'époque. Le commissaire Laviolette est sur le coup avec le juge Chabrand. L'affaire s'enlise. Quelques mois plus tard, une deuxième victime puis une troisième. Egalement des cyclistes, tous jeunes, tous tués de la même manière : un galet en pleine tête tiré par un lance-pierre. Quel est le lien entre ces trois crimes ? Pourquoi la vieille Adélaïde de Champclos va t-elle également succomber ?

Une bien sombre affaire de vengeance qui conduira notre commissaire sur la piste de descendants des Atrides sous la figure d'un Oreste des temps modernes poussé par une bien triste Electre. Une fois encore on se laisse charmer par cette histoire de moeurs provinciale, ce pays à la fois rude et fascinant, ces personnages entiers qui vont au bout de leur destin. Une tragédie alpine magnifiquement servie par la langue savoureuse de Pierre Magnan.
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Premier contact avec la plume de Pierre Magnan qui singularise joliment ce polar. Sous cette plume, le commissaire Laviolette ne lit par les rapport d'autopsie, il les "parcourt cursivement en diagonale", il ne défie pas l'autorité mais "acquiece du chef" aux propos de "son commensal".

Roman policier au charme suranné, où l'on entoure le corps à la craie, où l'on échanges des photostats, et l'on porte des barbes à la Pescarolo ou bien à la Moustaki.

Un bon polar parbleu, n'eut été le dernier quart du roman où le noir dénouement de l'intrigue rompt quelque peu le charme patiemment installé.
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A Digne, rue Prête-à-Partir, les éboueurs découvrent le cadavre de Jeannot Vial, un beau jeune homme en tenue de cycliste et, 6 mois plus tard : c'est encore une homme jeune qui est tué en pleine nuit : Jules Payan ! le commissaire Laviolette, un fin gourmet dignois, truculent qui doit prendre sa retraite dans 3 ans et son comparse : le juge Chabrand, de 30 ans son cadet vont mener l'enquête et, vont découvrir un 3 ° homme mort, en la personne d' un professeur de philo : Chérubin Hospitalier qui leur a laissé, dessiné sur la neige un indice " OR " ! Ils ont la certitude que l'assassin est un enfant malin et vif, avec un béret et une pélerine qui se sert d'une fronde pour tuer avec un galet de la Bléone !
Hélas, entretemps la Chevalière AdélaÏde de Champclos décède à 89 ans après avoir écrit une lettre au jeune assassin qu'elle a découvert !
Malin, Laviolette décide d'aller visiter pour son propre compte la demeure qui a permis à la vieille Adélaïde d'observer tous ses voisins à l'aide d'une lorgnette marine et, c'est ainsi qu'il va comprendre le drame grec qui a poussé Oreste et sa soeur infirme à venger l'honneur de leur famille...
Un roman policier attachant car, j'allais en vacances tous les étés à quelques kilomètres de la cité dignoise : une petite ville tranquille à environ 600 mètres d'altitude, qui est la capitale de la lavande qu'elle fêtait ( et qu'elle fête pour la 76 fois ) le 1° dimanche d' août, mais aussi, un roman du pays de Giono ou Pierre Magnan ( né à Manosque ) a campé un commissaire "pagnolesque" et d'autant plus émouvant que c'était le regretté Victor Lanoux qui de 2006 à 2016 tenait le rôle à la TV .
L.C thématique de juillet/août 2022 : un polar porté à l'écran.
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L'arme pour commettre les crimes est très inédite et surprenante. Au fil du récit on nous donne certains indices, mais il faudra attendre la fin du roman pour trouver le coupable et comprendre les motivations du tueur. L'écriture de cet auteur est soignée, originale avec quelques touches d'humour.
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Voilà un petit livre sans prétention mais qui m'a laissé un réel plaisir de lecture.
Pensez donc, prix du quai des Orfèvres en 1978 !
C'est un roman policier atypique avec son commisaire Laviolette et le juge Chabrand qui sont bien contents de vivre et travailler dans cette belle ville tranquille de Digne dans les Basses Alpes.
Et bien, avec un cadavre dans la rue Prête-à-Partir, fini la tranquillité et en plus l'arme du crime semble être un galet, mais quelle histoire !
L'auteur prend plaisir à nous décrire sa région avec gaieté, les dialogues sont plein de truculence, j'adore !
Quant au titre du livre le rapport avec la mythologie grecque nous sera révélé à la fin du roman.





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L'envers du décor se révèle ici sournois et fatal. Comment expliquer les homicides dans cette bonne vieille ville de Digne? Laviolette mis au parfum se mêle de dénouer l'écheveau de ces mystérieux crimes. Si vous appréciez Maigret et Giono il vous sera difficile de résister à Magnan. Son bonhomme de commissaire est aux antipodes des superflics, le voir tenir un flingue tient de l'incongruité la plus surprenante. Pas macho pour un sou, évitant délicatement les mises en avant, il laisse filer l'enquête par d'autres. Mais attention il n'avale pas son chapeau pour autant, et s'arme de réflexion pour trouver l'énigme. le climat du livre n'est pas méridional, il pleut sur Digne, le vent glace les ruelles sombres, les notables sont confortablement installés dans leur quotidienneté, un vie de préfecture pépère. L'écriture de Magnan est suffisamment fine et ciselée pour peindre des personnages attachants, des situations intrigantes et surtout une atmosphère particulière, Magnèsque. N'hésitez pas, vous m'en direz des nouvelles.

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Pierre Magnan écrit bien et c'est déjà beaucoup. Né en 1922, il appartient à une génération qui avait encore une écriture précise, agréable, classique, mais non dénuée d'humour.
On est pris lentement par l'histoire, nul besoin ici d'attendre rebondissement sur rebondissement (plus grotesque l'un que l'autre), suspense frénétique ou situations invraisemblables comme dans les thrillers modernes. Avec une atmosphère de province comme elle n'existe plus (un peu à la Chabrol), une psychologie des personnages un peu surannée mais forte, il y a un parfum de nostalgie d'une époque disparue qui plane sur le roman.
Vraiment sympa ce polar à l'ancienne.
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Le commissaire Laviolette , futur retraité, un homme calme féru de culture et de lettres accompagné de son collègue le jeune juge Magnan. Les deux hommes vont arpenter la ville de Digne à la recherche d'un tueur récidiviste se servant d'une fronde, arme peu banale mais manier avec la précision et la dextérité d'un maitre. La précision des tirs feront comprendre au commissaire qu'il ne peut s'agir que de meurtres prémédités mais la découverte de l'assassin et de ses motifs ne pourra que nous surprendre. Ce que je reprocherais au roman, c'est le manque de description de la ville. J'aime bien imaginer les lieux et pouvoir me déplacer avec les personnages et voir le milieu dans lequel ils évoluent. Cela m'a un peu manqué dans ce roman.
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Polar au programme pendant mon année de seconde, j'ai été agréablement étonné d'aimer "lire pour l'école". Pour une fois, on ne nous imposait ni un classique à dormir debout ni un texte format "bébé". Ce polar est très bien construit, les personnages sont marquants et l'ambiance se prête à merveille à une enquête de ce type...je n'en dirai pas plus, si ce n'est que l'on devine peu-être un peu trop tôt la fin !
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