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Citations sur L'archipel d'une autre vie (227)

A cet instant de ma jeunesse, le verbe vivre a changé de sens. Il exprimait désormais le destin de ceux qui avaient réussi à atteindre la mer des Chantars. Pour toutes les autres manières d'apparaître ici-bas, exister allait me suffire.
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Leur monde ne me concernait pas, car ce n'était qu'un jeu et je n'étais plus un joueur. Pour jouer, il fallait désirer, haïr, avoir peur. Moi, je n'avais plus ces cartes en main. J'étais libre...
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Conscient de notre ignominie, il maugréait : « C’est ça qui fait de nous un troupeau – notre envie de baiser. Ceux qui nous gouvernent n’ont pas besoin d’un fouet, ils nous tiennent par les couilles. Nous avons peur de perdre nos petits plaisirs et, du coup, nous sommes prêts à obéir à n’importe quel salaud… »
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« Et cette femme, Elkan, se disait Gartsev, que j’ai voulu tuer pour mériter un rôle dans la bouffonnerie du monde où, depuis toujours, les hommes vivent en se haïssant. »
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Les popes racontent comme quoi l’homme est puni pour ses péchés, bref, l’enfer et le feu éternel. Mais le vrai châtiment, ce n’est pas ça… C’est quand une femme qu’on a aimée disparaît… Comment dire ? Oui ; elle disparait dans celle qui continue à vivre avec vous…
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La douleur est faite pour révéler l'homme.
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Dans leur exil me fascinait surtout le défi désespéré qu'ils avaient lancé au destin. La belle démence de leur évasion...
Il m'a fallu de longues années pour comprendre : non, c'est notre vie à nous qui était démente ! Déformée par une haine inusable et la violence devenue un art de vivre, embourbée dans les mensonges pieux et l'obscène vérité des guerres...
Ce n'étaient pas les deux fugitifs mais l'humanité elle-même qui s'égarait dans une évasion suicidaire.
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Vassine chuchotait avec un sourire peiné : "Il faut toucher le fond, Pavel, c'est la meilleure chose qui puisse arriver à un homme. Après ma première année de prison, j'ai commencé à éprouver cette liberté là. Oui, la liberté ! Ils pouvaient m'envoyer dans un camp au régime plus sévère, me torturer, me tuer. Cela ne me concernait pas. Leur monde ne me concernait pas, car ce n'était qu'un jeu et je n'étais plus un joueur. Pour jouer, il fallait désirer, haïr, avoir peur. Moi, je n'avais plus ces cartes en main. J'étais libre..."
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Je la regardais et je me disais : ‘’ça doit être pareil au paradis, on voit un visage, on est heureux, on n’a plus besoin de rien.’’
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Ça me rappelle cette histoire drôle. Un vieux juge d'instruction qui a expédié plein de gens en Sibérie part à la retraite. Son fils reprend ses dossiers et tombe sur une affaire de complot anti-Parti. En dix jours, il termine l'enquête et les "comploteurs" sont fusillés. Son père soupire: "Pauvre crétin! Moi, j'ai gagné mon salaire pendant dix ans sur cette affaire..."
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