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4,04

sur 722 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Depuis qu'Ils sont arrivés, il ne faut surtout pas regarder dehors. Vous pourriez devenir fous. Ce n'était qu'une rumeur au début. Après tout, des gens qui en tuent d'autres puis mettent fin à leurs jours, c'est malheureusement monnaie courante. Mais ça s'est amplifié. Parce qu'ils ont vu quelque chose qui les a poussés à passer à l'acte. Qui sont-Ils, d'où viennent-Ils ? le monde entier se pose ces questions, tandis que Malorie se prépare à accoucher au milieu de cette horreur…

Ça a été une véritable surprise ! D'abord attirée par la couverture, je ne pensais pas découvrir un tel récit. Premier roman de Josh Malerman et dont les droits appartiennent à Netflix pour un film (21 décembre 2018, retenez cette date !), Bird Box a tout de la science-fiction horrifique et survivaliste.

On a ici la population mondiale, affolée par une créature, qui n'est jamais décrite ou encore nommée. Nous essayons de deviner qui Elles sont, d'où est-ce qu'Elles viennent, leur but ? On devine tout juste leur présence, quand un personnage ne vient pas mettre un coup de pieds dans nos certitudes. Car personne ne s'accorde sur ce qui est dehors. Véritables créatures ou folie collective ? Tant de questions, et si peu de réponses… Et c'est là où réside tout l'intêret de Bird Box. C'est un roman qui se rapproche de ceux de Lovecraft : des créatures innomables que l'on ne voit pas, que l'on devine et la folie ambiante… le maître de l'horreur n'aurait pas renié ce titre !

Malorie, une femme forte au milieu du chaos
Le personnage que nous suivons ici est Malorie. Enceinte au début de la crise, elle va se retrouver obligée d'accoucher au milieu du chaos ambiant. Et devoir plus tard, élever ses enfants dans le noir, de façon quasi-militaire. Pour leur survie à tous. C'est une femme forte, qui a beaucoup de courage et qui nous surprends toujours plus au fil des pages. Au détriment des hommes qui préfèrent se ranger derrière leurs peurs, Malorie essaye de contenir les siennes pour survivre.

D'une façon plus globale, je ne me suis pas attachée aux autres personnages – en quelques lignes on peut les perdres assez vite. Cependant, on est très vite pris dans la spirale de leurs émotions. On a peur avec eux, on sursaute quand un nouveau venu frappe à la porte. Leur détresse est palpable. J'étais tellement prise dans l'histoire que j'ai eu du mal à la quitter !

Et tout cela nous tient en haleine. le pire, ce sont les derniers chapitres. Je n'ai pas pu lâcher mon livre à ce moment-là ! Tout au long de l'histoire, on alterne entre le passé et le présent, pour mieux comprendre le contexte de Bird Box. Et là où j'admire le talent de Josh Malerman, c'est que le rythme n'est pas cassé par ces allers-retours, tout reste fluide et cohérent. Vous avez ici un véritable pageturner !

En bref, il vous reste un peu plus de 3 mois pour dévorer Bird Box avant la sortie du film. Coup de coeur certifié !


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C'est mon gros coup de coeur du moment. J'ai adoré. L'écriture est simple et prenante. On est tenu en haleine du début à la fin. l'idée de base fait beaucoup penser au film Phénomène, ou les gens se tuent suite à ce qu'ils ont respiré . Ici c'est une entité inconnue qui rend les gens fous par simple contact visuel. Résultat : les gens se bandent les yeux pour se protéger et apprennent à survivre avec ce handicap. On imagine sans peine la difficulté et les psychoses engendrées par cette nouvelle vie.
L'auteur a une superbe façon de nous décrire un monde qui ne peut être vu, de faire entrer la peur de l'inconnu. La tentation d'enlever le bandeau protecteur est grande.
C'est le genre de livre à mettre dans sa bilbiothèque. Une référence dans ce style!
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Je voyais Bird Box sur les blogs et les réseaux sociaux depuis plusieurs années mais ne m'y étais jamais véritablement penchée, je ne savais donc pas tellement à quoi m'attendre. Je ressors de cette lecture à la fois complètement bluffée, admirative, impressionnée par la maîtrise de la narration… et aussi un peu frustrée par les questions qui demeurent sans réponse lorsque l'on tourne la dernière page. Ce n'est donc pas un sans faute mais c'est sans conteste un livre qui reste dans les mémoires.

Dans le premier chapitre, le lecteur fait la connaissance de Malorie et de ses deux enfants de 4 ans, une fille et un garçon – auxquels elle n'a pas donné de nom. Ils vivent tous les trois isolés dans une maison qu'ils ne quittent jamais et dans laquelle toutes les ouvertures sont obstruées par des couvertures. La lumière naturelle ne doit absolument pas pénétrer à l'intérieur de la maison. Quand Malorie va puiser de l'eau au puits dans le jardin – seul moment où elle sort de l'abri offert par le bâtiment – elle le fait en aveugle, les yeux bandés. Elle ne doit absolument pas ouvrir les yeux à l'extérieur, elle ne doit absolument pas regarder.
Mais cette nuit-là, sa décision est prise. le brouillard est là et va donc pouvoir cacher leur fuite. Elle réveille ses deux enfants et tous les trois quittent la maison, montent dans une barque et s'apprêtent à descendre la rivière sur 30 kilomètres, le tout les yeux bandés, seule et maigre protection contre… mais contre quoi d'abord ?

C'est ce que l'on va petit à petit découvrir grâce à une narration à deux niveaux. La première est au présent et correspond à la fuite de Malorie et de ses deux enfants en barque pour rejoindre un refuge hypothétique et donc d'autres survivants. Entre deux chapitres dédiés à cette navigation à l'aveugle, Josh Malerman offre des flash-back qui reviennent sur les événements survenus ces quatre dernières années : de la première mort surprenante en Russie à la montée de la panique générale dans le monde entier.
A chaque fois, tout semble alors commencer par la vision de quelqu'un ou quelque chose. Celui ou celle qui voit, devient fou, s'attaque aux personnes physiquement proches et finit par se suicider. Les médias s'emparent des faits divers isolés et la psychose se met en place. Puisque c'est le fait de voir qui semble mener à la folie meurtrière, les gens se bandent les yeux et se barricadent chez eux. Malorie traverse toutes ces épreuves, pendant plus de quatre ans.

Tout au long du roman, les personnages – et donc le lecteur – avancent les yeux fermés, tous les autres sens en alerte. Ne pas voir – et donc ne pas avoir de descriptions visuelles – laisse la place à l'imagination, ce qui entraîne des scènes carrément angoissantes ! C'est là où l'auteur est très fort car tout est dans la suggestion et le lecteur retient son souffle à plusieurs reprises.
Je me souviens surtout de la scène du puits, une des premières qui nous est décrites. Un des survivants auprès duquel Malorie s'est réfugié, doit aller chercher de l'eau dans le puits, les yeux bandés évidemment. Il doit parcourir plusieurs mètres à l'aveugle, se guidant grâce à des points de repère placés au sol, tous ses sens aux aguets, imaginant que, peut-être, le danger n'est qu'à quelques centimètres de lui. Après tout, peut-être est-il entouré de dizaines de « créatures » malfaisantes qui n'attendent qu'un faux pas de sa part ? Il est tendu, tout comme lecteur ; alors lorsqu'un son retentit, c'est le sursaut ! D'où provient le bruit ? Qui l'a créé ? Et si en sortant le seau du puits il touchait quelque chose d'inconnu ? Et si en faisant le chemin inverse pour rentrer dans la maison il trébuchait sur quelque chose de non identifié ?
Josh Malerman joue avec notre peur du noir, de l'inconnu et avec notre imagination débridée. Toutes les hypothèses sont permises et l'angoisse est plus que jamais au rendez-vous ! Ça fonctionne extrêmement bien, de la première à la dernière ligne.

Malheureusement, on arrive à la fin du roman après l'avoir dévoré, sans avoir de réponses au pourquoi du comment. Quel est ce mal inconnu ? S'agit-il de créatures ? D'où vient-il ? Pourquoi ? Est-ce qu'il existe vraiment ou est-ce que c'est justement à force de suggestion et à cause de la psychose générale que les gens en sont arrivés là ? A de telles extrémités ?
Alors oui, l'important c'est le cheminement, le fait que les gens peuvent arriver à la folie à force d'enfermement, de pression et de suggestion… Je comprends que Josh Malerman n'ait pas souhaité apporter ces éléments qui auraient peut-être pu en décevoir plus d'un et qui, finalement, n'ont pas tellement d'importance pour expliquer l'évolution et les agissements de l'héroïne, mais je fais tout de même partie de ces lecteurs qui aiment avoir toutes les clefs lorsqu'ils referment un livre.
Je suis donc à la fois très admirative du travail de l'auteur et en même temps très frustrée de ne pas tout savoir, de ne pas tout contrôler… comme les personnages de l'histoire !

Une narration brillante. Ou comment raconter une histoire sans aucune description visuelle, tout en suggérant, tout en actionnant l'imagination du lecteur. Bravo pour le tour de maître !
Lien : http://bazardelalitterature...
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Alors, par où commencer . Je me pose toujours cette question avant chaque chronique, surtout que celle-ci, il m'aura fallu plusieurs jours pour que je me décide enfin à l'écrire. Et je ne pourrais même pas vous dire pourquoi. C'est une première, dans tous les cas.

Dès la sortie de ce roman, j'ai été intriguée par le titre mais surtout, le résumé. Je me demandais qu'elle était la raison qui empêchait les personnages du roman d'ouvrir les yeux afin de ne pas risquer leur vie et j'avoue que durant toute ma lecture, cette question me trottait en tête. Ai-je trouvé une réponse à celle-ci ? Plus ou moins, mais je ne vous en dirai pas plus.

Concernant un petit détail, celui de la couverture, je dois vous avouer une chose : quand j'ai vu celle proposée pour les éditions le Livre de Poche j'ai eu cette réaction : "Ah non ! Je n'aime pas du tout ! Je préfère celle du grand format". Mais une fois le format poche entre les mains, je suis littéralement tombé sous le charme de la photo et des couleurs qui, finalement après lecture, représente parfaitement le contenu du roman. Et au passage, je trouve que la couverture du poche, représente beaucoup mieux l'histoire que celle du grand format.

J'ai tout de suis été happée dans le récit, narré par Malorie, mère de deux enfants. L'auteur nous met directement dans une ambiance très sombre et pesante à la fois. Encore une petite révélation me concernant : j'ai été stressée durant toute ma lecture et ce fût une grande première pour moi. Je n'étais jamais tombée sur ce genre de livre, qui arrive à vous faire peur, surtout une fois celui-ci refermé.

À chaque bruit que j'entendais autour de moi, je balisais comme pas possible : pour vous dire à quel point l'ambiance du livre arrive à en sortir !

J'ai adoré la façon dont Josh Malerman nous présentait son histoire. En effet, nous suivons tout au long du roman Malorie et ses enfants mais entre deux chapitres, on avait des retours en arrière avec d'autres personnages, ce qui donnait un certain rythme à la lecture. Et, c'est ça aussi qui rend la lecture assez addictive car on a envie de savoir ce qui s'est passé pour que Malorie en arrive là où elle est au moment où l'on commence notre lecture.

Très sincèrement, j'ai passé un super bon moment de lecture, ça, il n'y a pas dire. Ce roman signe un nouveau coup de coeur et je ne peux que vous le recommander.
Lien : http://librairiedubonheur.sk..
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Quelle histoire ! Quel suspense ! C'est captivant, effrayant et angoissant à souhait. Je l'avoue, j'ai parfois (souvent) eu des sueurs froides. L'auteur joue avec brio, avec nos peurs les plus viscérales et notamment celle du noir absolu et qui ici est indispensable pour la survie de Malorie et de ses enfants.Rien n'est épargné aux personnages et aux lecteurs : créatures capables de rendre fous tous les habitants d'une planète, cohabitation difficile entre les survivants et sentiment d'insécurité permanent. Plusieurs passages m'ont pris aux tripes, j'étais tout simplement incapable de m'arrêter de lire tellement j'avais hâte de connaître l'issu de cette histoire de fou !
J'espère que Josh Malerman nous a préparé une suite à couper le souffle !
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Colin-maillard, on joue?

Quelque chose est arrivé qui a précipité le monde dans une ère post-apocalyptique. Malorie pour survivre s'est barricadée dans une maison avec ses petits. Toute tentative de sorties ne peut se faire que les yeux bandés dans l'angoisse de ce qui rôde peut-être au dehors. Mais aujourd'hui, il va falloir abandonner ce qui depuis 4 ans constitue leur unique abri et affronter l'inconnu avec leur ouïe pour seule amie.

Il est des livres qui une fois ouverts ne se referment pas tant que vous n'êtes pas arrivés au point final. Bird box est de ceux-là. Josh Malerman frappe fort pour son 1er roman. Il a réussi à trouver le(s) levier(s) (chez moi au moins) qui fait/font que la curiosité et l'envie de savoir "Quoi" vous tient rivés aux pages sans que vous puissiez ne serait-ce que vous interrompre 2 minutes de lire. J'ai englouti cet horror-thriller en quelques heures matinales.

Ce roman s'il utilise des rouages déjà exploités dans des films du genre catastrophe et/ou post-apocalyptique (Phénomènes de Night Shyamalan notamment -pas son meilleur- ou même I am a legend de Francis Lawrence) n'en est pas moins angoissant et saisissant.

On suit ici une jeune femme, Malorie, qui apprend sa grossesse alors qu'une sourde menace se fait jour un peu partout dans le monde : des personnes à priori saines d'esprit se jettent sauvagement sur d'autres puis se suicident. Et cette folle "épidémie" se répand sur le monde sans aucune explication, ni moyen de la contenir.
Le récit alterne donc entre le présent, celui des préparatifs à l'évacuation des lieux, et le passé qui retrace les évènements survenus jusqu'à aujourd'hui. L'un fait écho à l'autre et permet de jongler sur différentes peurs avec toujours en ligne de mire celle proprement liée à la menace "inconnue", indescriptible.
Quelques scènes jouant sur l'unique perception auditive et sur la peur panique qui saisit les protagonistes participent superbement à l'ambiance stressante du roman et vous font retenir votre souffle "comme si vous y étiez", jusqu'à ce que la tension retombe.
La psychologie des personnages est plutôt bien travaillée, surtout dans les rapports au groupe : ce qui se met en place dans l'esprit de chacun, les tensions, les liens, les doutes...
Et puis bien entendu le comportement de Malorie envers les petits. Elle est une héroïne qui ne peut que susciter des avis ambivalents mais tous devraient s'accorder à lui reconnaître une grande force de caractère et ce courage exceptionnel propre aux "survivors".

Ce que j'ai trouvé "amusant" c'est qu'alors que dans cette histoire il est dans de nombreuses scènes clés fait appel aux perceptions auditives de chacun, j'ai de mon côté beaucoup mis en images, comme pour tenir à distance l'angoisse qui émanait des personnages... Autant dire qu'à aucun moment je n'aurais voulu être à leur place... Brrr !!!

Le point fort de ce premier roman de Josh Malerman tient vraiment au fait qu'il ait su maintenir tout le mystère autour de cette menace et la tension qui émanait des personnages et ce jusqu'à la presque dernière page (même si la fin m'a paru un peu rapide et facile).
Lien : http://quel-bookan.hautetfor..
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Mais quelle idée ai-je eu d'emprunter ce roman ?! Il faut dire que, lorsque je l'ai vu, mis bien en évidence dans l'étal des nouveautés de ma médiathèque, je n'ai pas hésité. Je l'ai attrapé, et je ne l'ai plus lâché. Je voulais absolument le lire. Je n'ai pas lu le résumé. Je savais juste que beaucoup de mes copinautes l'avaient lu et apprécié. En plus, la couverture est superbe, le titre mystérieux, l'accroche terrifiante. Il me le fallait !
Eh bien, je ne regrette pas ! Enfin, si... à un moment j'ai regretté. Car je l'ai commencé un soir, dans la pénombre de ma chambre... Et j'avais le coeur qui palpitait, le sang qui bouillait dans mes veines. le moindre petit son en provenance de l'extérieur me faisait sursauter. Et tout cela ne faisait que renforcer mon impression que je vivais l'histoire avec les personnages. J'ai eu peur comme jamais !
L'histoire est terrible. Dès le premier chapitre, je me suis demandé qui pouvait bien être cette femme qui traitait si mal ses enfants. Et l'histoire avançait, et je commençais à comprendre, en engranger. À m'affoler de la réalité des faits énoncés. Oui, la réalité. Car la plume de l'auteur est empreinte d'un réalisme hors du commun. Je m'y suis crue ! J'ai vraiment eu la sensation que l'auteur nous décrivait notre avenir, notre fin à tous.
J'espérais sincèrement que Malorie et les enfants arrivent à destination, mais j'ai douté pendant toute la durée du livre qu'elle puisse y arriver. Je me suis passionnée pour sa rencontre avec les résidents, tour à tour affolée pour eux, ou en détestant certains pour la cruauté dont ces derniers faisaient preuve. J'ai été affolée de voir les conséquences que ce nouvel ennemi pouvait avoir, même sur les animaux !
Rien ne m'a été épargné. J'ai vécu ce livre. Littéralement. Je suis bluffée, abasourdie. Comment l'auteur a-t-il pu imaginer pareille chose ? Comment ? Je n'ai que deux mots à vous dire : lisez-le. Vous ne le regretterez pas.
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
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« Bird box » de Josh Malerman est un récit qui se vit : plongé dans un univers inconnu, nous découvrons la « nouvelle donne » par les yeux de Malorie. Appréhension, peur et même répugnance, l'auteur est à l'aise pour jouer avec nos sensations. Cette histoire ne propose pas de solution ni d'explication quant à l'intrigue développée. Il se lit, voire même se dévore et pourrait vous déclencher quelques frissons.
(chronique complète : http://livrement.com/2014/10/20/bird-box-josh-malerman/)
Lien : http://livrement.com/2014/10..
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Ce livre m'a tapé dans l'oeil lors de mes dérivations sur le net, quand je cherche les titres à ajouter à mon agenda (ICI) et que je planifie mes achats. le résumé m'a de suite donnée envie de le lire et je n'ai pas attendu longtemps, sitôt reçu, je l'ai dévoré.

Malorie vit cloîtrée dans sa maison depuis 4 ans avec ses enfants. Ils ne peuvent sortir que les yeux bandés car s'ils voient « la créature », ils deviennent fous et se tuent. Cela fait 4 ans qu'ils survivent, mais ils ne peuvent plus rester dans cette maison, ils doivent en sortir, les yeux bandés, pour tenter leur chances ailleurs.

Nous sommes plongés dans l'atmosphère oppressante du livre dès les premières pages. D'emblée nous sommes confrontés au choix que doit faire Malorie, quitter la maison qui les a abrités elle et les enfants pendant 4 ans. Ce n'est pas une décision facile, car dehors le danger est réel. S'il le voit, ils deviennent fous et se tuent. Ils vont donc devoir quitter la maison les yeux bandés et faire le trajet de 30 km les yeux bandés. Ils se sont entraînés pour ça pendant 4 ans mais ce n'est pas pour autant qu'ils vont y arriver.
Le personnage de Malorie est froid et pragmatique, dans les premières pages on est un peu effaré de la manière dont elle élève ses enfants. Elle est un peu froide et dure avec eux. Puis les chapitres qui narrent l'histoire aujourd'hui à ceux qui expliquent ce qu'il s'est passé pour qu'elle en arrive là se succèdent et on découvre que ce qu'elle a vécu est loin d'être une promenade de santé. On découvre comment le monde a basculé et ce comment Malorie est arrivée dans cette maison, ces compagnons des débuts et la façon dont elle les a perdu. Ce huis clos est glaçant. Vivre enfermé dans une maison, sans jamais être certain de la nature du danger qui rôde au dehors et purement stressant. On émet toutes sortent d'hypothèses en ne nous éclaircissant pas sur le sujet, l'auteur joue avec les peurs personnelles de chacun. C'est un vrai trait des génie ! J'ai eu peur pour Malorie et ses enfants, pour ses anciens compagnons tout le long du livre, on sait une partie des la fin des l'histoire, on se doute de comment Malorie en est arrivée à continuer seule avec ses enfants, mais on redoute de le découvrir. On espère aussi une fin pour ce livre tout en se disant que l'auteur est capable de en pas nous donner celle qu'on espère.
La fin est finalement assez évidente, mais pourtant jamais elle ne m'a traversée l'esprit. L'auteur reste assez dans le flou également, mais c'est pour que le livre nous reste plus longtemps encore en tête. Hier soir, avant de m'endormir, j'étais encore en train de penser au livre en émettant toute sorte d'hypothèses.
Si vous aimé vous faire peur et les livres qui vous trottent dans la tête après les avoir terminés, ce livre est pour vous.
Lien : http://mutietseslivres.com/2..
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Un roman Post apocalyptique où l'on suit une femme et ses deux enfants qui doivent vivre les yeux bandés car autour d'eux rodent des « créatures » qui aux premiers regards rendent fous les gens. À quoi ont-ils affaire ? D'où ce phénomène provient-il ? le lecteur ne le saura pas puisque les personnages n'arrivent pas à répondre à ces questions et que les seuls qui ont pu apercevoir ces êtres sont mort. Je pense que l'auteur aura été le premier à me faire peur sans que je sache de quoi.
Alors qu'au début de ma lecture, j'ai eu du mal à comprendre la mère et la relation qu'elle entretient avec ses enfants, en découvrant son histoire, tout s'explique et rend leurs liens encore plus beaux, car on le comprend, tous ses choix sont guidés par l'amour qu'elle leur porte. Cloitrée depuis 4 ans, Mallory décide qu'aujourd'hui il est temps de partir de leur maison. On imagine sans peine, ce que cette femme a dû endurer ces quatre dernières années.
D'ailleurs lors de ce roman, l'auteur utilise le passé/présent qui permet de maintenir le suspense et à maintenir l'angoisse qui une fois présente ne vous lâche plus. L'obligation de cécité chez nos personnages les oblige à éveiller leurs autres sens et pour nous, lecteurs, c'est pareil… Car au moindre bruit présent dans ce bouquin, on imagine le pire et craint pour la survie des protagonistes auxquels on n'a pas pu s'empêcher de s'attacher.
Des personnages bien travaillés et un récit visuel font qu'il n'y a aucune longueur.
Immersif, j'ai eu à plusieurs reprises l'impression de vivre toutes ces horreurs avec eux. Une ambiance oppressante amenée par une plume puissante qui arrive à vous captiver de la première à la dernière page.
En résumé : un livre que j'ai trouvé génial et que je vous recommande chaudement !

Lien : https://onparlelecture.wordp..
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