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4,04

sur 722 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Imaginez un monde où vous ne pouvez pas ouvrir les yeux à l'extérieur sans devenir fou et sans avoir envie de vous tuer! C'est effroyable n'est-ce pas? Et bien c'est là-dessus que se base l'histoire de Bird Box! Et je dois dire que c'est vraiment bien trouvé! J'ai lu ce roman quasiment d'une traite et à aucun moment je ne me suis lassée. Tout au long du récit, l'auteur distille des détails qui vous permettent de vous faire votre propre idée sur ce qui se passe. Vous vous retrouvez aussi à réfléchir aux réactions que vous auriez dans pareille situation et....ça fait bizarre! Par contre, à ne pas lire avant de vous coucher car vous risquez, comme moi, de faire des cauchemars glaçants et de tenter de vous réveiller le matin sans ouvrir les yeux et de vous déplacer chez vous de la même manière! Si vous voulez tenter l'expérience, prévoyez crème et glace pour les hématomes!! Trève de plaisanterie, une vraie réussite que je conseille à ceux qui ont aimé Walking Dead ou La Route! Et un dernier conseil, pensez quand même à ouvrir les yeux pour le lire!!!
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Voici un livre dont j'avais lu beaucoup de bien et qui me faisais envie, les copines sur internet n'en vantant que des mérites. Lorsque Masse critique et Babelio l'ont proposé je n'ai pu m'empêcher de tenter ma chance. Je ne le regrette absolument pas , que du contraire.

Dès les premières pages j'ai été littéralement happée par l'histoire, scotchée par l'écriture. Impossible de lâcher le livre, de lever le tête, juste l'envie de tourner les pages.

Le cadre est très vite fixé, je n'en dirais pas plus que le quatrième de couverture de craintes de vous gâcher le plaisir. Un danger est apparu sur terre tout au début de la grossesse de Mallorie notre héroïne. Au départ quelques incidents étranges au loin. Progressivement les incidents se sont multipliés et rapprochés. Tout ce que l'on sait c'est qu'il ne faut jamais ouvrir les yeux sur le monde extérieur car cela serait fatal.

Imaginez-vous dans le noir tout le temps, un bandeau sur les yeux, une porte ouverte à l'imagination, à la peur de plus en plus grande. On va vivre cette peur, cette angoisse en suivant Mallorie, qui au début du récit s'apprête en compagnie de ses deux enfants à quitter les murs de la maison qui fut son refuge quatre années durant. Elle est dehors un bandeau sur les yeux.

Avec un ingénieux système de flash-back, nous allons faire des allers-retours entre le début de l'aventure et leur voyage dans le monde extérieur.

Un thriller qui salue l'énorme courage d'une mère qui va vaincre sa peur, ses peurs pour sauver ses enfants.

C'est une super réussite, l'angoisse est palpable du début à la fin. Ce récit est addictif, impossible de le lâcher, un coup de maître pour ce premier roman de Josh Mallerman. le suspense est grandissant, effrayant. C'est oppressant, stressant, angoissant, bref une réussite dans le genre. Tout fonctionne à merveille. L'écriture est fluide, le rythme de lecture est excellent avec un suspense qui vous tient en haleine sur toute la longueur.

Un immense merci encore à Babelio et à Orbit.books de Calmann-lévy.


Un coup de coeur.

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Ma chronique en bref

Un roman post-apocalyptique palpitant et addictif, qui vous tiendra en haleine tout au long du livre et vous fera frissonner de peur, mais aussi de délice !

Note générale : 19/20



Mon avis sur…


L'histoire

Vendredi soir, ayant fini le premier tome du « Cycle d'Alamänder », je me suis lancée dans cette lecture, ayant entendu plusieurs échos positifs et souhaitant m'en faire mon propre avis.
Grand bien m'en a pris, car c'est un nouveau coup de coeur littéraire 2014 que j'ai dévoré en l'espace de quelques heures et qui m'a tenue réveillée jusqu'à 3h du matin !
L'histoire est absolument palpitante. Nous plongeons dans le monde de Malorie et de ses deux enfants (appelés « Fille » et « Garçon » tout au long du récit), qui, un beau matin, s'aventurent à l'extérieur de leur maison. Jusque-là, on pourrait se dire « Super, et alors ? », mais la différence est que la terre de Malorie n'est plus celle que nous connaissons : si l'on s'aventure les yeux non bandés dehors, on risque de devenir fou et de se donner la mort dans d'atroces souffrances.
On suit ainsi cette femme, qui, un beau jour, décide qu'il est temps pour partir de la maison qui l'a protégée jusqu'alors. On ne comprend pas tout à fait ce qui se passe au début, on ne saisit pas toute l'ampleur de l'horreur qui sévit dans ce monde. Mais que l'on ne s'inquiète pas : nous alors le découvrir au fil des pages et des flashbacks qui ramènent Malorie quatre ans plus tôt, alors qu'elle découvre qu'elle est enceinte, que l'épidémie mystérieuse apparaît à la surface de la Terre et se répand, en même temps que la terreur.
Dans ces souvenirs, nous suivons Malorie, qui trouve refuge auprès d'autres survivants, dans une petite maison. Là-bas, elle cherche sa place et se noue d'amitié avec un certain Tom.
Nous avons ainsi deux histoires en parallèle : celle des mois qui suivent l'épidémie et celle du périple de Malorie sur la rivière quatre ans plus tard. On suit l'évolution de cette jeune femme que cela soit dans le refuge avec ses colocataires ou durant son voyage à l'air libre. L'horreur est dévoilée petit à petit, dose de sang après dose de sang, ce qui ne fait que renforcer la tension tout au long des 350 pages de ce livre. Contrairement à d'autres récits post-apocalyptiques, « Bird Box » ne nous montre pas tout dès le début, on ignore ce qui se passe, ou ce qui rend fou les humains. Cela vient au fil du roman et je trouve cela très puissant comme lecture car il nous est impossible de nous l'abandonner ne serait-ce que quelques minutes.
Les personnages sont très bien dépeints, détaillés et ont une grande profondeur. Malorie est une jeune fille qui devient une femme, qui devient une mère, en quelques mois (en quelques semaines même) et qui apprend à s'en sortir dans ce monde où l'espoir n'existe plus (ou presque). J'ai été ébahie par sa force et sa volonté de vivre alors que toute sa famille a disparu.
Le personnage de Tom m'a également beaucoup touchée, comme nombre de lecteurs j'imagine. C'est un homme sensible, intelligent, fort et calme, malgré tous les événements qui lui tombent dessus. Jusqu'au bout, il essaie de demeurer positif, d'aller de l'avant et de chercher des solutions. C'est un personnage comme on aimerait en avoir plus, qui représente un espoir dans l'obscurité. Il représentera un repère pour Malorie, jusque dans les toutes dernières pages du livre.
J'appréhendais un peu le côté « voyage avec les yeux bandés » de l'héroïne, où je me disais, avant d'ouvrir le livre « Ne vais-je pas m'ennuyer ? Si les protagonistes ne voient rien, je ne verrai rien aussi. » Mais Josh Malerman arrive à nous faire ressentir la peur, le stress, la pression de ses héros et le sens de la vue se retrouve remplacé par celui du toucher et de l'ouïe. Nous entendons chaque bruissement de feuilles, chaque chant d'oiseau, chaque grognement de chien. Nous sentons la morsure du vent, le sang qui coule, la moiteur de l'air… C'est une lecture absolument passionnante et délicieuse dont on ressort bouleversé et déboussolé, comme si, durant les dernières heures, nous avions aussi vécu à l'aveugle, tâtant l'obscurité.

L'histoire : 20/20
Les personnages : 17/20


L'écriture

Que dire de la plume de Josh Malerman, si ce n'est qu'elle est parfaite ? Rude mais poétique, directe mais sensible, elle nous transporte aux côtés de l'héroïne et nous fait frémir mieux qu'un bain de glaçons. Aucune tournure de phrase inadaptée, ou lourdeur mais des mots qui coulent un peu comme la rivière sur laquelle vogue Malorie une bonne partie du roman.

Le style d'écriture : 19/20


La symbolique

Un point qui m'a particulièrement interpellée est le fait que dans ce roman post-apocalyptique, le danger vienne non pas de créatures mais de leur simple vue, capable de rendre fou au point de se tuer. En soi, les créatures (ou peu importe ce que c'est), n'attaquent jamais et elles ne dévorent pas les humains morts. Mais pourtant, elles sont partout, et si on les voit, alors nous sommes perdus.
Ce qui fait que, contrairement à d'autres romans post-apocalyptiques où l'on peut s'en sortir avec un bon fusil, ici il n'y a aucun moyen de leur échapper dès le moment où on les voit. Ce qui rend leur présence encore plus terrible, mais en même temps plus attirante, car, au final, à moins de leur faire face (et donc de dire adieu à notre cerveau, ainsi qu'à notre vie par la même occasion), nous ne savons jamais réellement ce qui se cache dehors.
J'ai trouvé très intéressant de traiter ces Créatures de cette manière, qui donne une vraie dimension au livre. Ici, le danger réside dans l'inconnu, dans ce qu'il y a camouflé dans l'obscurité, dont nous ignorons tout. Sauf qu'ici, il n'y a aucune chance de pouvoir affronter ce danger, cette peur indicible, qui s'en retrouve renforcée.

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Je ne vais pas être originale, mais quelle claque ce livre !

Les thrillers post-apocalyptiques ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. La preuve, je ne suis toujours pas remise du film La route adapté du roman de Cormac McCarthy, alors vous pensez bien que lire un roman du genre, c'était juste impossible pour moi. Pourtant, c'est bizarre, mais Bird Box m'appelait, m'intriguait. A sa première édition déjà j'avais eu comme un pressentiment, n'osant pas sauter le pas. Pourtant, cette intuition ne me lâchait pas. Alors l'autre jour, quand l'occasion s'est présentée, j'ai décidé de me lancer. Et grand bien m'en a pris !

Comme la plupart des lecteurs j'ai été moi aussi happée dans cette histoire palpitante. Chose qui m'arrive rarement, j'ai vécu le livre. J'ai tremblé, frissonné tout le long. Mais même si mon coeur battait à 100 à l'heure quelques fois, j'étais poussée par cette impulsion qui me disait de continuer, car je voulais vraiment savoir le fin mot de l'histoire.
Le postulat de départ pourtant simple s'avère au fil des pages relever du génie. Josh Malerman a eu une idée brillante et pour un premier roman, je lui tire mon chapeau.

Je ne savais pas du tout où je mettais les pieds en commençant ce livre, mais dès les premières lignes, j'ai su que j'aurais un mal fou à le lâcher !
Par bien des aspects il m'a un peu rappelé Walking Dead, ou encore Je suis légende, bien que ce ne soit pas les zombies qui hantent les rues, mais quelque chose de plus pernicieux encore. Comme toujours, l'extérieur est un lieu de tous les dangers, mais pire que tout, le fait même de regarder dehors est impardonnable.
Ce huit-clos est époustouflant. On se prend à douter des intentions de chaque personnage, on spécule sur l'origine étrange de ce mal, et on se fait tout un tas de scénarios possibles et inimaginables. Bref, on psychote et on se torture les méninges, mais on ne s'ennuie jamais !

Ce n'est pas tant par son style que Josh Malerman se démarque, mais bel et bien par sa maîtrise de la narration. Il maintient une tension constante, entre moments présents et flashbacks. Je ne sais plus quels mots employer pour dire à quel point ce livre m'a tenue en haleine. Cela me prouve encore une fois, que l'on peut avoir des genres littéraires de prédilection, mais que certains livres sont au delà de ça, qu'ils renversent tous les à-priori et préjugés, et finissent par mettre tout le monde d'accord.

Cinq étoiles donc pour ce page-turner que j'ai dévoré en une journée et qui m'a fait passer l'un de mes meilleurs moments de lecture !



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La peur est subjective, inhérente à chacun d'entre nous. Elle peut être phobique devant une araignée ou face à l'océan, ou bien insidieuse face à la vie et à la mort...
En tout état de cause, la peur fait appel à la partie la plus reptilienne de notre cerveau et est capable de déclencher courage ou lâcheté, de nous révéler tels que nous sommes.
Souvenons nous de ces horreurs que nous imaginions cachées sous notre lit d'enfant ou au fond du placard, de cette lumière qui nous rassurait et pour laquelle nous suppliions nos parents, de ces bruits entendus dans les combles qui nous faisait imaginer toutes sortes de créatures innommables. Nous nous cachions alors au fond de notre lit, à l'abri de nos draps, pensant que ce modeste barrage nous protégerait du pire, nous sauverait de l'obscurité.
C'est cet atavisme que Josh Malerman a choisi pour le thème de son roman, cette angoisse terrible que nous pourrions ressentir face à un monstre inconnu que nous ne pouvons pas voir, que nous ne devons pas voir afin d'éviter la folie et la mort et c'est les yeux bandés que les personnages de ce roman parcourent un monde post-apocalyptique. Un monde devenu soudain totalement étranger, la vision étant notre principale source d'information.
Le pari fou de l'auteur était de tenir 400 pages sans image ni couleur, de ne fonctionner qu'aux sons qui nous effleurent sans que nous leur prêtions une importance quelconque et comme Sûskind avec ses odeurs, Malerman donne des images aux sons, des sons aux peurs les plus primaires.
La tension que dégage ce roman est difficilement explicable. Il augmente les pulsations, donne des cauchemars, fait remonter à la surface les terreurs enfantines, fait régresser avec quelques mots et je dédie cette chronique à ma mère qui m'a fait croire, toute mon enfance, à une créature cachée dans la grange du voisin, une créature que je refusais de voir...tellement j'en avais peur.

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Livre où la tension est palpable, étouffante et angoissante. On sent le danger en permanence. Un texte simple et bien mené. J'ai aimé lire ce livre. Je vais attendre un peu avant de lire la suite.
Mallory vit seule avec ses deux enfants, barricadés chez eux. Un danger les menaces s'ils ont le malheur de s'aventurer à l'extérieur. Ils doivent sortir les yeux bandés pour rester en vie. Mallory décide alors de rejoindre un lieu où il se pourrait qu'il y ait des surveillants mais cette expédition se fera à l'aveugle.
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La mère. Très protectrice, attentionnée, ayant reçu une éducation particulière, qu’elle adapte à la situation. Les deux enfants, attentifs et à l’écoute de leur mère, sachant la guider au besoin.

Le texte est percutant, direct. Les péripéties et les révélations s’enchaînent, laissant au lecteur la libre interprétation de la fin.

Le suspense et la tension sont insoutenables. Ces personnages aux yeux bandés rendent presque le lecteur aveugle et impuissant, à son tour. Pas de répit.

Aucun reproche à faire, un bon post-apo qui donne des insomnies !
Lien : http://insomnielivresque.fr/..
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Alors, tout d'abord, il faut savoir que l'horreur/l'effrayant n'est pas trop le genre de lectures dont j'ai l'habitude. Plus par manque d'occasion qu'autre chose, et en m'en apercevant j'ai décidé de m'y mettre un peu, en particulier avec Bird Box.

Et c'est réussi : j'ai eu peur. La tension est constante, on stress, on ne comprends pas tout et on veut terriblement savoir la suite. Les descriptions de la terreur à l'extérieure sont très bien faites, l'histoire se tient bien (on est dans du complètement fantastique quand même), et on s'attache aux personnages. C'est très bien écrit et traduit. le rythme est super, avec des pics d'angoisse et des moments de pause beaucoup plus calmes, plus centrés sur le récit, l'organisation, la vie.

On alterne passé - début de l'apocalypse - et le présent - un femme seule avec ses deux enfants qui tente de fuir. Les relations entre personnages sont très bien décrites. On y croit à cette petite bande hétéroclite tellement touchante, aux doux liens d'intilité et d'amitié, à leur dissensions et suspicions. Et on les aime un peu aussi. PAs parce qu'ils sont parfaits, mais juste très humains. Bon, même si il faut bien l'avouer les "héros" sont quand même de grand gentils qui ne font que des choix parfaitement moraux en leur âmes et conscience.

La peur se concentre vraiment sur le ressenti, sur l'environnement imédiat, sur l'étrangeté, sur la paralysie totale à faire l'action la plus banale qui soit comme traverser la route parce "quelque chose rode dehors, je crois. Et je sais pas ce que ça peut me faire, mais c'est sans aucun doute horrible". de la vraie angoisse bien décrite et superbement servie par le contexte.

J'ai eu un peu de mal avec le tout début de l'histoire, la vie normale, la personalité trop banale de l'héroïne. Mais ça ne dure pas !

Bref, j'ai adoré. Et du coup, j'en redemande.
Lien : http://lemoulinacritiques.bl..
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Curieux OVNI que ce livre là. Un roman post apocalyptique pas courant du tout, pas de zombies, pas de "héro".

Il y a beaucoup de tension et de suspense, le personnage principal est complètement ambiguë, impossible de s'identifier, cela met vraiment mal à l'aise, sans rebouter pour autant la lecture, bien au contraire.

Par exemple, elle appelle ses enfants "garçon" et "fille" sans avoir la moindre marque d'affection pour eux, ils n'ont pas de prénom et sont dociles comme des animaux de compagnie. Jusqu'à la fin on ne sait pas dans quelle direction ce roman partira.

Cette femme est elle folle, invente-elle tout? Ou est-elle réduite à abandonner son humanité pour affronter l'insupportable?

Je conseille ce livre les yeux fermés!
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Une lecture imprévue, qui se révèle être une lecture coup de coeur, ce n'est pas beau ça ? 2015 commence fort pour le moment je n'ai que de bonnes lectures, pourvu que ça dure.
Dès le début, nous nous retrouvons au coeur de l'histoire avec Malorie le personnage principal,ainsi que ses deux enfants vivant tous les trois, les yeux bandés, reclus dans une maison, jusqu'à leur départ en barque afin de se rendre dans un endroit sécurisé. le récit est rythmé entre les flash- back de Malorie nous projetant au moment où les créatures (non définies) arrivent et entraînent l'extinction des humains, et leur voyage sur la rivière afin de se mettre en sécurité.
Wahou, quelle aventure! Dès le commencement du récit, l'angoisse et la peur m'ont submergé. Quelle terreur, de savoir que la seule issue des personnages est de renoncer à la vue s'ils veulent survivre. L'auteur joue avec les nerfs des lecteurs, déjà en ne définissant pas les créatures ce qui nous laisse dans l'inconnu le plus total et se rajoute à tout ça le fait de vivre dans le noir ce qui accentue incontestablement notre imagination, et notre peur.
Le style d'écriture est simple sans prise de tête, les chapitres sont relativement courts ce qui donne une lecture fluide, nous permettant d'avancer facilement dans l'histoire et de ne pas décrocher lorsque certains passages sont un peu plus longs notamment lors de certaines grandes descriptions.
J'ai mis un moment avant de m'attacher au personnage de Malorie qui au départ semble être une personne froide et distante, avec ses enfants dont elle n'attribue les prénoms qu'au tout dernier chapitre. En effet tout au long du livre, elle appelle ses enfants "fille" et "Garçon" ( mais là la question d'un problème de traduction peut être probable je pense), mais derrière tout ça se cache plein d'amour pour eux, on comprends que finalement ce n'est pas pour leur faire du mal qu'elle les éduque sévèrement mais pour assurer leur survie.
Un très bon roman angoissant, à la limite de la torture psychologique, qui nous plonge directement au coeur de l'histoire sans faillir un seul instant !
Lien : http://promenonsnousdanslesl..
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