Journal d'un vampire en pyjama

Dans ce journal que Mathias Malzieu a tenu pendant la maladie qui a atteint sa moëlle osseuse, il y a le doute, la tristesse parfois mais un espoir non démenti à chaque page.

L'auteur se transforme en super héro pour vaincre sa maladie, ce journal devient son "vaisseau" de survie.

Ce livre est un concentré de réalité, de poésie et d'imagination. Ainsi, la mort, c'est Dame Oclès qui surveille Mathias de près durant le déroulement de sa maladie.

Parce que l'auteur a souffert pour renaître grâce à une greffe de moëlle osseuse, la lecture du journal devient parfois aussi difficile que pleine d'espérance. J'ai aimé ce livre et le recommande!

Je rajoute ma petite goutte d'eau à toutes ces critiques élogieuses. Et pour cause ! Ce récit m'a envouté. Mathias Malzieu l'avait déjà fait avec le plus petit baiser jamais recensé, avec sa poésie.
Ici il a parlé à ma corde sensible. Et à celle de tout le monde je pense. Pourtant en tant qu'infirmière j'ai toujours un peu peur de ces "histoires". Est-ce que j'ai envie de lire mon quotidien ? Des critiques sur l'hôpital ? Ou l'éloge d'une profession qu'on a choisi ? Non. Mais là Mathias Malzieu nous raconte son quotidien pendant la traversée de l'enfer, intimiste et avec pudeur. Avec simplicité et humour, et beaucoup de poésie. C'est très émouvant, j'ai versé quelques larmes (oui j'ai du rentrer chez moi parce que à la terrasse d'un café ça le fait moyen). J'ai ri aussi. Je me suis reconnue parfois. Et à de nombreux moment je me suis mise à espérer apporter un centième dans ma carrière de ce qu'avait apporté à l'auteur patient.
Ce petit livre est au delà d'un témoignage, un transmetteur d'espoir. Il doit être mis entre les mains de tout le monde. Mais aussi entre celles des infirmières qui ont perdu la foi (par les temps qui courent c'est parfois dur de faire ce métier passion). Et encore plus à tous les EFS (établissements français du sang) pour donner envie à tous de donner son sang, ses plaquettes, son plasma, sa moelle osseuse...
Le petit plus, lire ce livre en écoutant l'album de Dionysos correspondant. Un voyage étrange et doux.
Merci d'avoir fait de cette épreuve de la poésie loin d'être du psychodrame.

Encore un joli moment passé en compagnie de Mathias Malzieu.
L'auteur nous narre ici un an de sa vie, de la découverte d'une maladie l'aplasie médullaire, à la guérison.
Bien que le sujet soit difficile il est traité avec beaucoup de poésie et d'humour, et l'émotion est palpable de bout en bout.
Les mots, simples, sont toujours choisis avec soin.
Un vrai petit bijou d'humanité.

Journal d'un vampire en pyjama se déroule sur un an, du jour où l'auteur se sent tellement fatigué après la sortie du film Jack et la mécanique du coeur (que je n'ai pas vu mais dont j'ai souvent écouté la bande son) qu'il décide d'aller faire une prise de sang à sa « renaissance » » seconde vie » après des mois de soins, d'hospitalisation, d'espoir et de crainte mêlés, d'instants où il a frôlé la mort.

Je crois que c'est le titre qui m'a attiré, intrigué. Des récits de personnes malades, il s'en compte un certain nombre. le souci (pour moi) c'est que souvent on ne dépasse pas le témoignage, on est loin d'un objet littéraire. Or ici même s'il s'agit d'un journal avec un découpage chronologique, l'univers singulier et poétique de l'auteur se dessine quasiment tout de suite.

Plaisir à découvrir les titres des chapitres « déclaration d'auto-guerre » (Mathias Malzieu apprend qu'il est atteint d'une maladie auto-immune) « cuite au coca light » (je ne vous raconte pas mais c'est une des pépites du livre pour moi) , « bonne anémie« , plaisir à lire les inventions linguistiques de l'auteur (les nymphirmières, Dame Oclès…), plaisir à voir le monde et l'hôpital à travers le regard de cet auteur (pourtant je vous assure que c'est le dernier endroit où j'ai envie d'aller). Pas de déjà lu, pas de déjà vu et un livre qu'il n'est plus possible de lâcher.

L'auteur lâche à un moment du livre qu'il n'a pas beaucoup ri dans cette période de sa vie pourtant il ne se départit jamais de son humour dans l'écriture. Il se décrit comme un vampire (puisqu'il a besoin de transfusions régulières pour vivre) en pyjama, se moque de sa tête, explique sa maladie et ses traitements par métaphores.

Aurait-il tenu le choc, le coup sans son imagination, sa boulimie créative, son univers artistique ? Quoiqu'il en soit et même s'il ne cache pas sa peur, sa douleur, ses questions, il se raccroche à l'idée de se transformer en un « auto-superhéros » et il le devient.

J'ai aimé aussi le regard plein de bienveillance de Mathias Malzieu sur le personnel soignant, sur ses proches (même si la maladie opère un tri impitoyable parmi les amis et les connaissances), j'ai aimé son regard si amoureux sur Rosie qui partage sa vie.



Maintenant j'ai très envie de découvrir l'album Vampire en pyjama (et en particulier une chanson qu'il évoque dans le livre et qui a fait pleurer Rosie alors qu'elle parait si forte toute le reste du temps) mais aussi de lire d'autres romans de cet auteur.

Mathias Malzieu m'a embarqué dans son vaisseau spatial avec ses secousses, ses moments d'apesanteur et de magie, un vaisseau spatial propulsé dans un monde peuplé de fantômes mais pourtant guidé par une furieuse envie de savourer chaque seconde de la vie.

Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..

En sursis.

Il s'agit du journal intime de Matthias Malzieu. Celui-ci retrace sa thérapie contre une maladie du sang.

J'ai découvert Matthias Malzieu grâce à Babelio et aux très bonnes critiques de ses livres. Ce livre retrace sa thérapie contre une maladie rare du sang. Ce témoignage est intéressant car il ne dramatise pas à outrance cette thérapie. A l'inverse, l'auteur essaye d' "enchanter" celle-ci.

J'ai bien aimé le style poétique de l'auteur. Ainsi sa plume est très agréable à lire, voire magnifique par moments. J'ai également appréciés ses néologismes (amourologie, nymphirmière...) qui apportent du merveilleux au récit. Cela dédramatise certains passages (les passages en chambre stérile notamment). La personnification de la mort en Dame Oclès est également une excellente idée. Celle-ci est toujours présente et est une menace latente.

Ce livre est également un bel hommage au corps médical. Matthias Malzieu n'a de cesse de les remercier et de les mettre en avant.

Au final, une très belle découverte. Un témoignage sur un sujet grave mais qui ne le dramatise pas.

J'ai retrouvé ce livre, perdu sur une étagère de ma bibliothèque. Je ne me souviens pas l'avoir acheté, ni même qu'on me l'ait offert, ni depuis combien de temps il est là… Je l'ai lu d'une seule traite et j'en ai eu les larmes aux yeux. Quel témoignage émouvant que ce journal intime !

Avec beaucoup de poésie, comme toujours, Mathias Malzieu nous raconte son combat contre une maladie rare, l'aplasie médulaire, qui l'a touché il y a quelque années. de la découverte de sa maladie, en passant par les transfusions, l'angoisse de ne pas trouver de donneur de moelle, les onze semaines en chambre stérile, la chimio, la greffe de cellules souches, jusqu'à sa complète guérison, c'est un parcours semé d'embuches, de hauts et de bas, dont la tristesse est atténué par une touche d'humour et surtout par le pouvoir de l'imaginaire qui, sans ôter la douleur, les incertitudes et les moments de doute, permet de faire front dans l'adversité. L'auteur met des mots sur ses maux, avec une grande délicatesse mais aussi avec beaucoup de clairvoyance sur sa situation, sans se voiler la face.

C'est une autre facette du chanteur déjanté et de l'écrivain à l'imagination débridée que l'on découvre ici : un roman qui nous fait entrer dans son intimité, avec cette sensibilité qui était déjà perceptible dans « Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi ». J'ai été touchée par sa volonté, son envie de vivre, sa ténacité. Sa victoire sur la maladie rappelle qu'il faut toujours se raccrocher à une lueur d'espoir, aussi petite soit-elle.

Le 12 novembre 2013, Mathias Malzieu apprend qu'il est atteint d'aplasie médullaire, une très grave maladie du sang qui entraine l'arrêt du fonctionnement de la moelle osseuse. Ce livre est le récit de son combat contre cette maladie qui va le transformer en vampire en pyjama.

J'avais déjà vaguement entendu parler de Mathias Malzieu, mais sans jamais vraiment m'intéresser à lui ou à sa musique, et ce livre m'est arrivé un peu par hasard dans les mains suite à une erreur de commande. Mais je me suis quand même lancée avec une pointe de curiosité dans ce récit et je ne le regrette pas une seconde. Mathias Malzieu nous fait le récit de sa maladie depuis sa découverte jusqu'à sa greffe. On passe avec lui les multiples étapes de sa maladie: les transfusions sanguines et les séjours en chambre stérile. le récit est touchant, sans être larmoyant (même si certains passages m'ont fait monter les larmes aux yeux), et il nous montre avec une terrible réalité le quotidien des malades entre moments d'espoir et déceptions. Malzieu a traversé ça avec un courage et une positivité qui forcent l'admiration. Je suis sortie de ce livre bouleversée, mais avec l'envie d'en découvrir plus sur le personnage.
Ce récit est aussi un formidable message d'espoir pour tous les malades et un immense remerciement au personnel de ces hôpitaux qui gèrent avec tendresse et humanité ces cas graves.

Mathias Malzieu décrit avec beaucoup de courage, d'humour et d'humilité cette année en enfer qui l'a lié aux transfusions sanguines et au milieu hospitalier.
Beaucoup de jeux de mots dans cette lecture, j'aurai aimé pouvoir tous les retenir. Que Dame Oclès retourne au placard pendant longtemps encore pour que nous puissions profiter de cet auteur!

Extraordinaire!!! Oserai-je dire que j'ai eu un coup de coeur? En tout cas, je me suis jeté à corps perdu à travers ce livre autobiographique, rythmé comme un roman et qui se lit quasiment d'une traite.
N'espérez pas trouver ici une lecture larmoyante, c'est même tout le contraire malgré le sujet lourd abordé et malheureusement véridique pour lui. C'est bourré d'humour et de légèreté et en plus très facile à lire. Franchement, la plume de Mathias Malzieu que je ne connaissais qu'à travers son groupe m'a étonné et dans le bon sens du terme. Tout le long, il n'a de cesse de trouver une attitude positive pour pouvoir combattre et bordel ce que ça fait du bien. En plus, ça aide à redescendre les pieds sur terre et à relativiser nos petits bobos. Et ça, ça ne fait jamais de mal ;)
J'avoue n'avoir que peu de mots pour décrire ce que cette lecture m'a fait vivre, mais tout ce que je peux vous affirmer, c'est que ce livre est tellement mortel que je le conseille à sang pour sang... OK------>je sors

7 novembre 2013. « Avec aussi peu de globules rouges, vous ne devriez même pas tenir debout ». Premier choc, d'autres suivront, quand le chanteur du groupe Dionysos apprend qu'il est atteint d'une maladie rare ( à peine cent cas en France). Il se transforme alors pendant plusieurs mois en vampire, entre son appartement, et les hôpitaux Cochin et Saint-Louis.

Rédigé à la première personne, ce livre est le journal de la maladie, entre coup de blues et vague d'espoir, un moyen de l'exorciser grâce à l'humour, un travail sur les mots. Ce livre a été une création vitale, pour garder la tête hors de l'eau pendant la tempête, une frénésie de création musicale et poétique, synonyme de vie. Un ton qui permet une mise à distance de la maladie, pour que la grande faucheuse, ou Dame Oclès, ne prenne pas le dessus.

Une grande force humaine et poétique se dégage de cet ouvrage que j'ai beaucoup aimé.