La mécanique du coeur

Un livre divertissant certes mais qui a mon sens ne devrait pas être sur les étagères au côtés des romans jeunesse compte tenu du vocabulaire que l ouvrage renfermé et qui ne doit pas être face à tous les yeux innocents.
En revanche un univers décalé et un monde anachronique parfois qui ne laisse pas indifférent. On est proche de l ambiance mode Tim Burton. On nous interpelle et notre psychologie, notre réflexion personnelle travaille au contact du jeune héros qui cherche sa place dans un monde qui le rejette tout comme sa mère biologique à sa naissance

A l'occasion de sa prochaine sortie au ciné, j'ai decidé de replonger dans ce livre que j'avais lu a sa sortie et dont je n'avais plus trop de souvenir. Je me souvenais seulement que ca ne m'avait pas transcendé plus que ca mais que j'avais adoré l'album de Dionysos!
C'est beau, c'est poetique, ca fait rever.... Mais je n'ai pas du tout accroché! Oh mais ce n'est qu'un ressenti, comme d'habitude! Mais il va falloir comprendre pourquoi je m'obstine a lire des romans d'amour alors que je sais pertinnement que j'y suis totalement hermetique! Bon, en fait, je n'ai vu que "horloge coeur" quand j'ai lu le resumé, pour ca que ce livre s'est retrouvé dans ma bibliotheque! Mais je le repete, ce n'est pas un livre pour moi mais j'ai bien conscience qu'il est tres beau et je le conseillerai sans hesiter aux personnes plus sensibles que moi a ce style!

Mi conte, mi roman initiatique, ce livre fait écho à un monde étrange à la Tim Burton. le personnage principal, Little Jack, a la particularité d'avoir un coeur relié à une horloge. Petit à petit, il rencontre de nombreux personnages surprenants, après la sage femme mécano, ce seront les prostituées, la chanteuse bigleuse, l'ancien flic clochard mais aussi le prestidigitateur Méliès.

Son épée de Damoclès : ne pas tomber amoureux, le mécanisme de son coeur à moitié artificiel n'y résisterait pas ! Mais le coeur a ses raisons… le jour de ses 10 ans il tombe sous le charme d'une jeune chanteuse, Miss Acacia. Un périple va s'imposer à lui : tout faire pour la retrouver !

Mais comment lui prouver son amour ? Comment garder celle que l'on aime quand la jalousie perfide s'insinue dans la relation ? Une jolie description du rapport amoureux dont la métaphore de l'horloge et de sa clé associées au coeur est une brillante idée : le temps qui s'arrête, qui passe, qui court lors de l'élan passionné et donner la clé de son coeur.

L'analyse pourrait se poursuivre sur la relation de cette mère adoptive à son fils. Un attachement tel qui peut la pousser à surprotéger son trésor jusqu'à le détourner de sa vie. Mais pour mieux comprendre de quoi il s'agit, je vous laisse découvrir ce livre, à trop analyser, je raconte tout !
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C'est un joli conte initiatique pour les adultes qui acceptent de rester un peu enfants, agréable à lire. Il fait penser à l'univers de Tim Burton.
Il y a de la poésie chez Mathias Malzieu.
J'ai bien aimé aussi le CD dans lequel on retrouve des passages du livre et les personnages interprétés par Emily Loizeau, Jean Rochefort, Olivia Ruiz, Arthur H, Grand Corps Malade...

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Jack nait à Edimbourg en 1874, le jour le plus froid du monde. Dès sa "sortie" son coeur gèle et se brise instantanément. La sage-femme qui s'occupe de sa naissance décide de remplacer cet organe défectueux par un mécanisme d'horloge, et c'est que qui va lui sauver la vie…. Peut-être… car cette opération qui lui permet de vivre peut également le tuer. le mécanisme est tellement fragile que Jack doit impérativement éviter tout émotions. Quelles soient positives ou négatives, il ne peut rien ressentir!
Dans ce roman aux allures de poème où tout est en finesse, on découvre un texte aux premiers abords très simple, mais si on va au-delà des lettres qui farandolent sur les pages, on comprend que c'est plus que ca.
On y aborde des thèmes durs comme l'intégration (ou la difficulté de s'intégrer), la déception amoureuse, le manque d'un être cher… le personnage de Little Jack est tellement attachement qu'on peut facilement s'identifier a lui.
Ai-je un regret par rapport a cette lecture?
Oui, celui de ne pas avoir encore quelques pages pour continuer l'aventure 😉

Critique en demi-teinte pour ce livre à propos duquel j'avais pourtant entendu de telles éloges !
La forme ne m'a pas tant dérangé, loin de là ! Court roman, ma foi, pas grand chose à critiquer, en fait. C'est un texte.
l'écriture : aux allures de conte - pour adultes-, elle m'a tantôt plu, tantôt agacé. Je l'ai vraiment apprécié à certains moments (ce style d'écriture que l'auteur a pour décrire l'amour est incroyablement bien choisi et adapté!). La ou cela m'a déplu, c'est que j'ai eu du mal parfois à comprendre les digressions et élipses que proposait l'auteur.
Je tiens aussi à exprimer le fait que je n'ai pas tant aimé la fin (pour moi arrivée bien trop vite !) et je pense que c'est la dessus que se tient tout le "squelette" de ma critique. En effet, j'aurai voulu en apprendre plus sur la vie de chacun des personnages et que l'auteur prenne le temps d'écrire plus amplement, de développer plus!
J'ai particulièrement aimé la sensibilité (c'est 156 pages de belles larmes) avec laquelle est décrite la vie du personnage principal et les péripéties de ce dernier. Merci pour cette découverte!

Une histoire dont je ne suis pas ressortie aussi enthousiaste que je l'attendais!
Je m'explique.
Le début a tout pour me plaire. La naissance de Jack, l'histoire de son coeur qui ne fonctionne plus et qui doit absolument être remplacé. La rencontre avec la petite chanteuse, puis son inscription à l'école. Ca m'a beaucoup plu et j'attendais impatiemment la suite.
Mais, hé ben je regrette le survol de cette partie et l'accent mis sur la suite. J'aurais voulu en voir beaucoup plus sur ces premiers pas à l'école!
La 2e partie, sa quête et le reste m'ont plutôt ennuyé parce que ne correspondant pas à mes goûts tout simplement. Un peu niais dans les réactions de certains personnages et donc pas trop mon truc. J'ai eu du mal avec l'évolution de Jack qui a fini par m'agacer.
Et j'ai été perturbée par des références qui ne collaient pas du tout avec l'époque à laquelle se passait le livre.
Par contre l'écriture du livre est très belle et poétique. Je me suis laissée plutôt facilement entraîner dans ce monde. Je ne m'avoue donc pas vaincue pour autant, je tenterais autre chose de cet auteur!

J'ai terminé ce livre il y a deux jours, perplexe et mitigée. Je me suis volontairement laissé un peu de temps avant de rédiger une critique pour réfléchir à tout ça à froid... Eh bien je ne sais toujours pas quoi en penser !

Tout avait pourtant bien commencé dans la première partie : l'histoire, le décor et les personnages cabossés par la vie, tous plus attachants les uns que les autres. J'ai immédiatement accroché. Cependant je dois dire que le choix de l'époque m'a posé quelques problèmes. Pourquoi 1874 en particulier ? Qu'est-ce que cela apporte-t-il de spécial à l'histoire ? (Hormis quelques éléments de référence égrainés tout au long du livre). Et que dire des innombrables expressions plus qu'anachroniques ? Je les ai appréciées pourtant, elles apportent de la fraîcheur et de la fluidité dans le récit, et passent très bien dans la bouche d'un enfant/ado. Mais encore une fois les années 1870 bien entamées me revenaient sans cesse en tête et au final j'ai trouvé ça plus incohérent qu'autre chose...

Et puis vient la deuxième partie du livre, et pour moi tout s'est un peu cassé la figure, à partir du moment où...

SPOILER ALERT parce qu'avec moi les balises marchent une fois sur deux :

... Jack retrouve Miss Acacia.

Je rejoins certaines critiques que j'ai pu lire où il était dit qu'on frôle le cul-cul la praline (et c'est peu dire) : des personnages imbuvables, des réactions disproportionnées et irrationnelles (mais, me direz-vous, la passion est-elle rationnelle...) J'ai soupiré et secoué la tête à maintes reprises.
L' "explication" finale m'a aussi laissée franchement sur ma faim. Je ne l'ai pas trouvé convaincante, elle m'a embrouillée plus qu'autre chose et m'a quand même laissée avec un tas de questions sur la conscience.

Pour résumer, certains passages sont absurdes et presque ridicules; à l'inverse d'autres sont magnifiquement écrits, et on reconnaît dans ceux-ci la plume d'un auteur-parolier, c'est indéniable. C'est sans doute ce yo-yo permanent tout au long du livre qui m'a empêchée de l'apprécier à 100%, et je ressors de cette lecture avec l'impression d'affronter une tempête d'incertitudes et de sentiments contradictoires. Pourtant l'idée de départ est superbe.

Au final, pari tenu tout de même pour ce livre; il aura réussi à susciter chez moi des émotions, même si je ne sais toujours pas très bien lesquelles.

Chapeau Mathias Malzieu !


Lien : https://www.troischatspitres..

J'ai lu ce livre sans grande conviction puisqu'il traînait dans ma bibliothèque depuis nombre d'année. J'avais vu le film lorsqu'il était sorti au cinéma dans mon adolescence. Je me souviens avoir apprécié les chansons mais pas réellement l'histoire. Je ne me suis donc pas empressée de lire le livre.
Seulement voilà, multi-défi aidant, ce livre correspond à un item et je me dis qu'il est grand temps de redonner une chance à cette histoire, qui devrait plus me plaire sur papier que sur grand écran.

Comme dans mes souvenirs, l'histoire ne m'atteint pas particulièrement. Il faut dire que je suis de base plutôt hermétique aux histoires d'amour dans les romans, principalement lorsque ceux-ci font trop dans le bon sentiment.
Ce que j'ai particulièrement aimé dans ce roman, c'est le début et la fin mais aussi certains personnages tels que Madeleine, Anna et Luna. J'ai bien aimé les premiers chapitres qui se déroulent à Edimbourg, certains passages dont j'ai particulièrement apprécié l'écriture m'ont touché, notamment deux :

« - Est-ce que je peux remonter le cours du temps en inversant le sens de mes aiguilles ?
- Non, tu vas forcer tes engrenages et ça sera extrêmement douloureux. Mais rien n'y fera. On ne peut jamais revenir sur nos actes passés, même avec une horloge dans le coeur. »

« Quand les adultes s'en mêlent, un nouveau seuil de laideur est toujours franchi. »

J'ai également bien apprécié la fin de ce roman, particulièrement le dernier chapitre, que je ne développerais pas ici afin de ne pas spoiler les personnes qui s'apprêteraient à en entamer la lecture. Ces quelques pages finales sont très émouvantes ce qui me fait rehausser légèrement la note que j'avais prévue.

Jack a une mère adoptive qui lui greffe une horloge dans le coeur.
Il rencontre la charmante miss Acacia et là son coeur s'emballe..
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L'écriture de Mathias Malzieu est une écriture toujours imagée, poétique.
Et même si je suis toujours sensible à sa plume, cela a moins été le cas ici..
J'ai trouvé le début plutôt enfantin, plus comme un conte destiné aux enfants.
Tout au long de ma lecture, lorsque je m'imaginais le roman, j'avais en tête des images de dessins animés et non de film.
Dans cette ambiance un peu à la Tim Burton, il est question de l'amour mais aussi de la différence.
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Bref, j'ai bien aimé même si ce n'est pas le meilleur de cet auteur pour moi.