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4,32

sur 4224 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une jolie histoire bien écrite et émouvante. le livre n'est pas très long (300 pages) mais je ne l'ai pas lu très vite car pas énormément de suspens et l'histoire n'est pas très recherchée mais les personnages et leurs relations les uns avec les autres sont très attachants. Notamment bien sûr la relation entre Adela et Bud, mais aussi entre la vieille Gloria et Adela, Bud et Lorraine, etc.
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weet Home Alabama.

1963. le corps d'une petite fillette noire est retrouvé sans vie à Birmingham, en Alabama. Puis un autre. Puis encore un autre. La police locale semblant peu concernée par cette affaire, les parents de l'une des victimes décident de faire appel à Bud Larkin, un détective privé. Bougon, alcoolique et raciste, il accepte d'enquêter sur cette affaire. Il recevra l'aide inattendue d'Adela Cobb, une femme de ménage noire au caractère bien trempé. Ces deux personnalités que tout oppose a priori, vont donc mener l'enquête.

Cette histoire nous plonge au coeur des Etats-Unis des années 60 avec pour toile de fond la ségrégation, le Ku Klux Klan, l'assassinat de Kennedy etc... le décor, quasi cinématographique, est très bien planté. On est tout de suite plongé dans l'ambiance. Sweet Home Alabama.

Le côté historique est très présent dans l'histoire et c'est sans doute le point que j'ai préféré. L'écriture très fluide, les dialogues très punchy rendent très agréable la lecture.
L'enquête est plutôt bien menée, même si j'aurais aimé un côté un peu plus "sombre" et peut être développer un peu plus la psychologie du meurtrier. Côté personnages, j'ai adoré suivre les relations qu'Adela entretenait avec ses différentes patronnes ! Sa répartie m'a régalée ! J'ai trouvé que le personnage de Bud était un peu caricatural au début mais il gagne en profondeur au fur et à mesure du roman.

Lien : https://mademoisellechristel..
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Ce roman n'est pas mauvais mais pas top non plus... pour mon avis, on dirait que les auteurs ont dû mal entre roman basé sur des faits historiques ou enquêtes policières et c'est juste là que le "bas blesse"! L'enquête policières est quasi inexistante, pas trop d'interrogation... pas vraiment de recherches et PAF le coupable arrive tout cuit ! Je dirais "mitigé"...
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il me semble avoir entendu des critiques très favorables de ce roman... Lu plutôt rapidement, on ne peut pas dire que je n'ai pas apprécié, au contraire… Mais je ne pense pas qu'il me laissera des souvenirs impérissables.
Le sujet est grave: la ségrégation raciale dans les années 60 aux États Unis. Les auteurs ont choisi de le traiter au travers de l'indifférence des pouvoirs en place face aux meurtres de fillettes noires. On y partage aussi le quotidien d'Adela, femme de ménage de son état , qui se mue peu à peu en détective amateure.
Chapitres courts,écriture fluide,humour,suspense... tout y est! Alors peut-être trop léger ? Sans doute: pour ma part j'aurais sans doute apprécié que cette thématique essentielle de la ségrégation sur laquelle s'est construite la « grande Amérique » soit davantage fouillée.
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Moyen.

La plume des 2 auteurs est correcte pour un premier roman malgré quelques longueurs/lourdeurs et maladresses.

J'ai bien appréciée Adela malgré le fait que les personnages principaux soient un peu trop stéréotypés/caricaturés. Quand aux personnages secondaires ils sont presque inexistants et leurs interventions dans l'histoire tombent trop souvent comme un cheveu sur la soupe...

L'idée de départ était intéressante : faire collaborer une bonne noire et un détective privé raciste dans un état du sud des USA dans les années 60.
Malheureusement si les auteurs ont bien planté le décor, la pseudo "enquête" ne m'a pas convaincue.

En bref, J'ai passé plutôt un bon moment avec ce livre mais si vous voulez un bon livre qui traite de la ségrégation aux etats-unis (et qui vous fera passer du rire aux larmes) lisez plutôt La couleur des sentiments de Kathryn Stockett !
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S'il y a bien un roman qu'on a vu partout au moment de sa sortie, c'est celui-ci ! Pas spécialement attirée par la 4ème de couverture, je me suis néanmoins laissé tentée lorsque je l'ai aperçu dans une boîte à livres cet été.

En 1963, en Alabama, au coeur de l'Amérique ségrégationniste, le corps d'une fillette noire est retrouvé dans l'herbe. La police ne semble évidement pas très intéressée par le cas. Mais quand une deuxième petite fille noire disparaît, la panique gagne l'ensemble de la communauté afro-américaine !

C'est alors qu'Adela, veuve, femme de ménage chez les blancs, entre en scène. A la suite d'un licenciement et à la recherche d'un nouvel emploi, elle se retrouve fortuitement à nettoyer le bureau de Bud, bourru, alcoolique et raciste, ancien policier devenu détective privé. Et c'est ainsi que ce duo un peu mal assorti se met à enquêter sur ces étranges disparitions.

Un polar sur fond de Klu klux klan, un peu prévisible et un peu cliché qui plaira certainement à un large public.
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Ces deux traducteurs français ont planté leur décor en Alabama, un des Etats les plus ségrégationnistes, en 1963; année charnière pour les américains : défense des droits civiques pour les noirs et assassinat de J F Kennedy.
Intrigue policière, dialogues savoureux, incisifs, imagés, aucun temps mort, le roman sait rappeler l'ambiance de l'époque et se lit d'une traite : son duo, un détective blanc et une femme de ménage noire, est pleinement efficace.

Toutefois, j'inclus deux bémols, l'un plus léger, le second impactant :

- la découverte du criminel, brutalement démasqué, ne vaut que par la révélation suivante, inhérente à ce sujet; qui, elle, amoindrit le thème premier : la ségrégation s'efface devant la personnalité du blanc;

- Et surtout, dès les premières lignes, et tout au long du roman, s'interposait devant mes yeux "La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett : mêmes ambiances, même thème, mêmes personnages, même duo, mêmes récits (confer le clin d'oeil à la vengeance ourdie par une femme de ménage noire), mêmes interactions entre eux;
et ce, sans oublier le ressenti des américains lors du décès de JFK.

Dommage !
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L'histoire se déroule sans surprise en Alabama, en 1963, dans une Amérique où la ségrégation est encore bien présente. Des jeunes filles noires sont retrouvées violées et assassinées mais la police n'y accorde pas une grande attention.

C'est dans ce contexte que nous faisons la connaissance d'Adela, femme de ménage et de Bud, ancien flic devenu détective privé alcoolique. Même si ce personnage est assez cliché, il est intéressant de suivre cet homme blanc et cette femme noire, au fil d'une enquête qu'ils vont mener ensemble afin de retrouver l'assassin des gamines.

Je ne m'étendrai pas sur l'enquête policière car cette dernière est totalement farfelue et ce n'est que grâce à un concours de circonstances totalement irréaliste que l'auteur(e) des crimes est retrouvé(e).

Par contre ce livre est parfait pour appréhender le quotidien des Noirs au début des années ‘60 mais aussi pour découvrir ce lien d'amitié qui se crée et évolue entre Adela et Bud, pourtant parfaitement raciste en début d'ouvrage.

L'humour des copines d'Adela, les blagues racistes envers les Blancs, les dialogues savoureux et les réparties d'Adela sont autant d'éléments qui rendent également cette lecture très agréable.

En conclusion, voici un livre que je vous conseille si vous souhaitez passer un bon moment mais certainement pas si vous êtes à la recherche d'un bon polar.
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Alabama 1963 - Ludovic Manchette et Christian Niemec


🖊 En une phrase ?
Nous sommes en Alabama en 1963 et nous suivons l'enquête sur la disparition de plusieurs fillettes noires, enquête menée par un duo atypique formé de Bud, enquêteur blanc viré de la police et de sa femme de ménage noire, Adela.

📚 Ça parle de quoi ?
Ça parle de cette époque si éloignée (rire jaune) où les noirs et les blancs ne pouvaient pas être vus ensemble, où les disparitions de fillettes noires étaient passées sous silence et pas prises au sérieux par la police, où les femmes de ménage noires vivaient avec la peur que leurs patronnes blanches ne les dénoncent pour rien.... Ça parle aussi de cette époque où les choses ont commencé à changer, où les esprits se sont libérés doucement de siècles d'histoire, et enfin de comment l'action de quelques-uns peut changer une communauté ou un pays.

☁️ J'en dis quoi ?
J'ai été séduite par ce livre que je voyais passer sur beaucoup de réseaux avec de bonnes critiques. Il est vrai qu'il y a de bons moments drôles notamment dans la relation entre les deux personnages principaux, il y a aussi beaucoup de descriptions de situations intolérables et révoltantes. L'enquête est un prétexte pour aborder des thèmes qui sont toujours d'actualité.
Mais j'ai été déçue par le style de l'écriture : les auteurs sont traducteurs de films et de série et cela se sent ! Je me suis souvent dit lors de ma lecture que nous avions là un bon scénario pour une fiction à l'écran. Bref il manque un style peut être plus affirmé.
Enfin la fin du livre est décevante: sans évidemment dévoiler le dénouement de l'enquête, on a l'impression qu'il fallait trouver une chute à 20 pages de la fin et c'est dommage.
En conclusion : un livre qu'on lit sans déplaisir mais une déception car il aurait pu donner lieu à tellement plus !
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A l'énoncé de cette association d'un nom d'un état du Sud des États-Unis et de l'année 1963, un déclic se produit dans l'esprit du lecteur familier des références historiques :1963, c'est l'année de l'assassinat du Président Kennedy à Dallas, c'est aussi l'année de la marche de Selma organisée à Montgomery, Alabama. Il faut indiquer d'emblée que l'impression ressentie à la lecture du roman est qu'il est écrit par des Américains. Ce n'est pas le cas, même si les auteurs, Ludovic Manchette et Christian Niemec connaissent l'univers culturel américain par leurs activités de traducteurs et adaptateurs de séries américaines.
Nous sommes à Birmingham , Alabama , en 1963 et le corps d'une fillette noire est retrouvé .D'autres jeunes femmes noires sont assassinées , sans que la police locale témoigne d'une grande implication dans la conduite de l'enquête, à peu près réduite à rien .Bud Larkin, ancien policier, devenu détective privé, décide de s'investir dans cette enquête .Il se lie avec Adela Cobb, jeune femme de ménage noire, veuve , qui reste septique devant l'immobilisme de la police .Nous sommes au temps des lois de Jim Crow, les lois ségrégationnistes qui organisent méthodiquement la séparation entre Blancs et noirs :dans les toilettes, il est écrit White Only , Coloured People .Les auteurs du roman rappellent périodiquement au cours du récit les faits de l'époque, les références historiques ; celles de Rosa Parks, refusant de céder sa place dans un bus et donnant ainsi le signal de la résistance en faveur des droits civiques .Le détective Bud Larkin, n'est pas un héros :il est alcoolique , pas franchement militant , mais garde des traces d'humanité en lui ; Adela Cobb, de son côté , est consciente de l'injustice présente , des agressions sexuelles dont son beau-frère se rend coupable dans sa famille .Bud Larkin, au mépris des préjugés, travaille avec elle , au cours d'observations et de vérifications liées à l'enquête .Un courant de sympathie et de complicité s'installe entre eux deux ,comme si ces deux personnages prenaient conscience de leurs intérêts commun :établir la vérité, trouver les coupables .Nous ne dévoilerons pas le dénouement , surprenant , mais nous soulignerons le caractère très bien documenté du roman sur la vie américaine de l'époques, les chansons, les émissions de télévision les plus célèbres, les déclarations des hommes politiques , l'évocation de Martin Luther King , le rôle de George Wallace , gouverneur de l'Alabama à cette époque , et ségrégationniste convaincu .Un retour dans une histoire sombre , à travers deux destins qui finissent par se croiser .



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