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4,32

sur 4232 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
En vacances et plus de lecture dans la valise. On m'a donc prêté ce roman. Pourquoi pas après tout, je peux quitter par moment les terres de la fantasy et du fantastique.
Roman donc qui est divertissant et plaisant.

Des lacunes à noter dans le rythme, dans les anachronismes notamment dans les rapports entre les protagonistes, dans la construction des personnages, dans l'intrigue.

Un cadre figé et pas de matière ni de culture américaine sur la ségrégation ou l'époque. Des références bien sûr qui parleront à tous mais il manque du concret.

Toutefois, la lecture reste appréciable même si pour ma part, elle ne restera pas gravée dans ma mémoire.
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A tous ceux qui cherche un bon roman policier , passez votre chemin parce que l'enquête, ici, n'est qu'un prétexte pour rendre compte d'une époque particulière de l'Amérique. le début des années et avec elles les tentatives législatives de déségrégation, et notamment dans le sud des Etats-Unis.
On retrouve justement des grands évènements comme la marche de Martin Luther King et son célèbre "i have a dream", la mort de JFK, l'acte de rébellion de Rosa Parks,...
Maintenant ça reste une lecture très agréable, qui m'a fait pensé au livre "la couleur des sentiment" notamment par les papotes des bonnes (la profession) noires aux services de riches blanches.
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Voici une lecture un peu au hasard, pour tester une plateforme d'écoute de livre audio.
Cette histoire m'a souvent fait penser à la couleur des sentiments, avec ses bonnes noires qui travaillent dans les maison des blancs et qui finalement connaissent tous les détails de leur vie.
L'enquête en elle même n'est qu'un prétexte pour se faire rencontrer des personnages qui n'auraient jamais du se rencontrer.... encore moins faire un repas de Thanksgiving ensemble.
C'était une chouette lecture divertissante, et pas bête. mais que je suis déjà en train d'oublier
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La ségrégation sur fond de polar dans les années 60. Des petites filles noires disparaissent...Est-ce que la police se démène ? Ah, si c'était une petite fille blanche, ce serait sans doute le cas. le principal dans ce roman, ce sont les préjugés, les actes des Blancs envers les Noirs et tout ce qui tourne autour de la ségrégation.

Un duo improbable d'un détective blanc - ex-flic- et une femme de ménage, noire vont enquêter ensemble auprès de la communauté noire et dépasser les préjugés entre ces deux communautés, apprendre à se connaitre et aller à l'encontre de flics pas très motivés pour résoudre l'enquête et la communauté noire qui se méfie malgré tout.

Les évènements et les échanges verbaux sont horribles, il y a des choses choquantes mais à côté de ça, il y a un côté humoristique. J'ai souri quelques fois. C'est déstabilisant mais pas déplaisant.

J'ai bien aimé ce duo même si l'ex-flic est assez imbuvable au début et Adela qui a pas mal d'humour l'air de rien.

Maintenant, je trouve que tout a été survolé: les personnages, l'enquête, les conditions de la communauté noire. le vocabulaire utilisé est assez "simple"'; on dirait plus un script pour un film plutôt qu'un roman. Beaucoup de dialogues et malgré le fait que le roman fasse +- 400 pages, ces dernières défilent au vu de la mise en page et du nombre de dialogues.

Je ne m'attendais pas du tout à ça en le commençant en fait. Cela dit, cela reste une bonne lecture et j'ai passé un bon moment.
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Alabama 1963 fait partie de la trop longue liste de livres que j'ai achetés en papier, « dans l'espoir de », et que je finis par découvrir en audio car ma pal suit toujours et désespérément la même courbe ascendante. Pas déçue de l'avoir enfin découvert mais pas aussi conquise que je l'avais espéré.

Vous connaissez la frustration de la lectrice qui voit passer sur les réseaux sociaux les livres qu'elle rêve de lire, qu'elle a bien au chaud dans sa bibliothèque mais qu'elle ne parviendra jamais à extraire car d'autres titres leur passent continuellement devant ? C'est une situation que je vis de plus en plus mal, à tel point que je rêve presque d'un nouveau confinement pour stopper net la production éditoriale et me laisser enfin le temps de sortir une petite dizaine de titres de ma précieuse réserve. Mais comme il est malvenu de souhaiter une telle chose à tous les auteurs, éditeurs et libraires de ce pays, j'utilise parfois le livre audio comme parade anti-frustration littéraire. C'est ce que j'ai fait avec ma dernière lecture Alabama 1963 et ce que je fais encore actuellement avec Mon maître et mon vainqueur (je vous en reparle très bientôt). Au moins on ne pourra pas me reprocher de ne pas faire marcher le commerce du livre…

Pour en revenir à Alabama 1963, le choix du support n'est pas anodin dans ma perception d'un livre, j'en ai bien conscience et je me demande vraiment si cette lecture en papier n'aurait pas été un gros coup de coeur plutôt que simplement une lecture plaisante en audio. Je ne le saurai jamais bien évidemment mais je garde dans un coin de la tête qu'il m'a peut-être manqué un truc dans cette version audio que j'aurais trouvé dans le texte imprimé. Ce petit « truc » tient dans la finesse du récit : j'ai trouvé ce roman divertissant, facile à suivre mais un peu trop facile justement. Les personnages principaux, le détective privé Bud Larkin et la femme de ménage noire Adela Cobb qui mènent ensemble l'enquête sur la mort de petites filles noires sont certes attachants et parfois drôles mais ils n'ont rien qui sorte vraiment de l'ordinaire, leur duo n'interpèle pas le lecteur outre mesure, il n'y a pas de surprise à en attendre, c'est digne d'un bon film hollywoodien à la Clint Eastwood. On est très loin des incroyables personnages de Steinbeck par exemple et on n'est pas plus proche d'un roman dense et très immersif de la trempe de Mille petits riens de Jodi Picoult. Or, allez savoir pourquoi, c'est avec ces références en tête que je suis partie à la découverte d'Alabama 1963, forcément la barre était un peu haut.

Alabama 1963 est un bon livre, je ne dirai pas le contraire mais il ne révolutionne rien et de fait ne me laissera pas un souvenir impérissable contrairement à ce que j'espérais en lisant les avis de celles et de ceux qui avaient eu la chance de le lire avant moi. Mes attentes étaient certainement trop fortes mais pour en revenir au support, je me demande si parfois mon attention ne s'est pas aussi un peu relâchée, au point de ne pas saisir certaines subtilités des personnages ou de l'histoire. Si tel est le cas, je ne peux que m'en vouloir de m'être un peu gâché ce rendez-vous littéraire. Si non, alors aucun regret : il valait mieux que je le découvre en audio finalement.

Décidément je déteste les chroniques en demi teinte. Je préfère de loin les gros coups de coeur et les bons coups de gueule qui me laissent sur un avis tranché que ces impressions un peu tièdes.
Lien : https://www.lettres-et-carac..
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Une lecture que je ne garderai hélas pas très longtemps en mémoire.
Alabama 1963 est un roman qui a énormément fait parler de lui, autant au sein de la blogosphère qu'ailleurs, avec la plupart du temps d'excellents retours.
Malheureusement, je fais partie du très petit nombre de lecteurs qui n'ont pas été passionnés.
Le roman n'est pas mauvais (loin s'en faut), mais personnellement je n'ai pas trouvé entre ses pages les qualités que je recherche dans une nouvelle lecture.

L'intrigue, même si elle est efficace, ne se démarque pas des nombreuses autres que l'on a déjà rencontrées dans d'autres romans traitant de ce sujet.
Je n'ai éprouvé aucune empathie pour les différents personnages. Là encore, ils ne sont pas inintéressants, mais je les ai trouvés trop lisses, et, paradoxalement, parfois trop caricaturaux.

Pour le style, là encore il m'a manqué ce petit plus qui nous fait des fois adorer des lectures qui pêchent par d'autres aspects.
Mon plus gros souci a été le manque total d'attachement et d'immersion que j'ai ressenti jusqu'à la fin. À aucun moment je n'ai « vécu » l'histoire et oublié que j'étais en train de tenir un livre.

Pour autant je comprends qu'il ait remporté un tel succès. le sujet est passionnant, et malheureusement encore parfois d'actualité.
De plus, c'est un polar qui se tient, et qui répondra aisément à l'attente de beaucoup.
Néanmoins, pour ceux et celles qui ont déjà lu de nombreux romans abordant ce thème, ou se situant à cette époque, l'impression de « déjà-lu » pourrait leur poser la même petite déception qu'à moi.

Un bon polar, tout à fait correct, écrit à quatre mains par des auteurs dont on sent l'expérience, et qui plaira donc aux lecteurs qui cherchent à mieux connaître cette période, mais un peu moins à ceux qui en ont déjà eu l'occasion d'en lire de nombreux autres.
Mais le mieux, comme toujours, est de vous faire votre propre opinion.

Belle découverte à tous.
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Je ne suis pas une grande lectrice de romans policiers, mais j'ai été attirée par celui-ci en raison du contexte dans lequel il se déroule, ainsi que par la présence d'un duo d'enquêteurs plutôt improbable, qui m'avait semblé intéressant.

Quant au contexte, nous sommes à Birmingham, en Alabama, durant l'été 1963, en plein mouvement pour les Droits Civiques, dans un état encore franchement ségrégationniste, qui a bien du mal à se faire à l'idée de changer ses manières de faire racistes. Une petite fille noire disparaît, la police ne s'en préoccupe que bien peu ; son cadavre sera retrouvé une dizaine de jours plus tard. Puis c'est au tour d'une deuxième, d'une troisième…

Quant aux enquêteurs, ils font équipe bien malgré eux ensemble, après que Bud Larkin, détective de la ville renvoyé de la police quelques années auparavant, a été embauché par la famille de la première petite disparue pour faire le travail d'enquête que la police ne fait pas, et qu'Adela Cobb, femme de ménage qui vient de perdre un de ses emplois, a été embauché par Bud pour faire son ménage, suite à une farce d'anciens collègues du détective. Adela, en effet, va vite devoir seconder Bud qui, en tant qu'homme blanc, a bien du mal à communiquer avec la population noire sans son aide. Nos deux enquêteurs, qui se supportent au début comme chien et chat – le contexte historique n'aidant bien sûr pas -, vont finir par former une équipe bien plus efficace que la police et finalement, après bien des déboires, vont réussir par découvrir le meurtrier de ces petites filles, qui sévit depuis bien des années dans l'état.

Sans être d'une remarquable originalité en ce qui concerne l'intrigue et le duo de personnages mal assorti qui finit par s'entendre – de même que les deux personnages en soi -, j'ai vite été embarquée par cette enquête qui va plus loin qu'une simple enquête, puisqu'elle nous dépeint avec beaucoup de réussite l'histoire de l'Amérique qui a lieu simultanément : le discours de Martin Luther King, l'assassinat de JFK, les marches pour les Droits Civiques, le ségrégationnisme qui perdure malgré tout…. L'on touche de plus du doigt les deux points de vue face à la situation américaine en pleine révolution, celui de Bud, homme blanc pas franchement tolérant, et celui d'Adela, femme noire qui n'a pas du tout la langue dans sa poche, ainsi que l'atmosphère qui pouvait régner dans ces villes dans lesquelles l'on n'a pas le droit, lorsque l'on est noir, de faire autre chose que le ménage des familles blanches.

Mais tout est malheureusement retombé comme un soufflé dans le dernier quart, à partir du moment où l'on apprend, d'une manière totalement tarabiscotée et superficielle, qui est le meurtrier, et que l'on arrive au dénouement de l'enquête dans une précipitation confuse qui gâche à mon sens toute l'atmosphère mise en place dans la première partie du roman. Au départ enchantée, j'ai donc terminé ce roman assez dubitative face à la tournure prise par les évènements, et la narration. Ce qui aurait pu être une lecture très sympathique, même si pas foncièrement originale, est donc devenue, en une quarantaine de pages, décevante, et c'est bien dommage…
Lien : https://lartetletreblog.com/..
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Alabama 1963 est un roman policier qui se déroule à une période de l'histoire des Etats-Unis ou pas mal de choses sont en train de bouger au niveau de la ségrégation et du droit des noirs.
C'est un livre dont on a beaucoup entendu parlé, en bien généralement et dès les premières lignes, j'ai été happée par le récit.
Pas de fioritures : une petite fille est morte et il s'agit d'un acte criminel. Mais cette petite fille est noire et la police a d'autres chats à fouetter. C'est finalement un ancien flic alcoolique, Bud, devenu détective privé et une femme de ménage noire, Adela, jeune veuve et mère de famille, qui vont s'investir pour aider les familles et trouver le criminel. Car il va y avoir d'autres disparitions.
Le livre se lit très rapidement , les chapitres sont courts et comportent une grande majorité de dialogues. Ceux-ci sont efficaces, percutants et souvent drôles malgré le contexte et la période. On voit que le duo d'auteurs est familier de la traduction de dialogues de séries (américaines). le livre ferait d'ailleurs un très bon scénario de film. Malheureusement, c'est là que le roman pêche de mon point de vue car j'apprécie les histoires avec un peu plus de descriptions . Cela permet de ralentir un peu le rythme et cela me manque dans cette histoire.
J'ai malgré tout aimé le personnage d'Adela, ses relations avec ses employeurs, son amitié avec Bud et je n'ai absolument pas vu venir le coupable...
C'est donc une lecture agréable mais pas un livre coup de coeur.
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Je n'ai pas trouvé le style très élaboré. C'est plein de bons sentiments et assez émouvant mais je regrette le manque de développement sur le contexte des droits civiques qui est évoqué sans jamais être approfondi. Je pense qu'on peut trouver plus qualitatif sur le sujet, même si ça restait une lecture agréable.
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Un roman qui m'avait été chaudement recommandé, la thématique m'intéressait énormément, j'étais très curieuse de découvrir ce livre. Malheureusement, je trouve qu'il n'est pas à la hauteur de sa réputation. Pourtant, le livre est bien documenté, l'intrigue est crédible, de nombreuses notes de bas de page viennent enrichir l'histoire de faits véridiques. le style est simple mais efficace, la narration est très dynamique, on ne s'ennuie pas et on se laisse facilement porté par l'auteur. Cependant, les ficelles sont plutôt grosses et le dénouement assez peu original. J'aime le fait que le roman soit à mi chemin entre un polar et un roman social sur l'Amérique ségrégationniste des années 60, mais ce n'est ni le meilleur polar ni le meilleur roman sur le sujet que j'ai pu lire. Les personnages sont attachants mais régulièrement trop caricaturaux, le duo improbable nous réchauffe le coeur mais on peine à y croire. J'ai découvert que l'auteur était français et non américain, c'est peut être aussi ça qui exacerbe ce manque de crédibilité.
Un très bon roman de vacances, prenant et fluide sur un sujet passionnant mais qui n'est ni un très bon polar ni un très bon roman sur l'Amérique du siècle dernier.
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