Le premier cycle de la série "Alix Senator" se termine avec "La conjuration des rapaces".
La fin de l'album précédent avait laissé le lecteur dans un suspense insoutenable : Alix et ses fils étaient-ils décédés dans l'éboulement de la pyramide, comme tous les conjurés qui voulaient la mort d'Auguste ?
Je vais mettre un terme à cette insupportable attente en annonçant que non, ils ne sont pas morts. Bon, en même temps, c'était facile de le deviner puisqu'Alix est le héros de la série et qu'il n'allait pas disparaître au bout de deux albums. En plus, il apparaît sur la première de couverture.
Donc, Alix est de retour à Rome. Et tout s'écroule petit à petit autour de lui, socialement (Auguste lui tourne le dos et envisage de le démettre de ses fonctions de sénateur), et dans sa famille.
Pour couronner le tout, Césarion est à Rome et la conjuration visant à éliminer Auguste reprend par conséquent du poil de la bête.
Alix va-t-il s'en sortir cette fois et réussir à protéger Auguste ?
Un album moins trépidant, moins aventure que le précédent. Alix subit l'action plutôt qu'il ne la provoque, comme dans le premier tome. Il n'est pour l'instant plus l'Alix intrépide de la série originelle de
Jacques Martin. "Alix Senator" est également une série plus mature que sa devancière avec des scènes sanglantes ou des scènes comportant des femmes à la poitrine dénudée. Mais rien de trop choquant, on n'atteint quand même pas le niveau de "Murena".
Côté dessins, j'ai malheureusement toujours tendance à confondre le visage d'Auguste avec celui d'Alix.
Les dernières planches annoncent une suite à ce premier cycle que je croyais être une trilogie d'après la dernière case du tome précédent. Ce n'est pas grave puisque j'avais l'intention de suivre cette série pour savoir si les auteurs arriveront à atteindre la qualité scénaristique de certains des premiers épisodes d'"Alix".