Une main encombrante

Une dernière petite histoire pour la route....Kurt Wallander m'a accompagnée pendant près de 10 ans sans que je ne m'en aperçoive; Henning Mankell explique, à la fin de son récit, ce qui a rendu ce policier populaire....Pour ma part, c'est l'introspection du personnage, et le côté ethnologique des romans de Mankell : c'est un auteur qui m'a donné envie d'aller voir du côté du Nord de l'Europe les paysages qui étaient décrits.... Sa critique de la Suède est une critique de l'Europe contemporaine aussi; le racisme dénoncé est celui que nous retrouvons dans toutes nos sociétés, pour les mêmes raisons : maintenant que nous sommes arrivés à un certain confort de vie sans changer de territoire, on a du mal à accepter que des "étrangers" en "profitent" alors que pour l'essentiel, ils fuient la guerre, la misère, le manque d'espoirs.....
Les polars sont d'excellents révélateurs de nos sociétés, tout comme l'a été le théâtre grec de l'Antiquité! Chacun le lit comme il veut mais ce n'est pas une lecture de second plan!

Dans ce roman très bref, l'inspecteur Wallander a l'opportunité d'acheter la petite maison de ses rêves.
Pas de chance, en la visitant, il découvre un corps dans le jardin. Cette recherche de maison, va vite se transformer en recherche d'assassin !

Un peu déçue par cette enquête. Peut-être est-ce du au fait que ce roman est beaucoup plus court que la moyenne, donc il est moins étoffé.

Suède

Je sors de ces polars nordiques toujours un peu déçue, mais irrésistiblement attirée par le suivant. Comment l'expliquer ? Je trouve les rapports entre les personnages destabilisants, entre retenue respectueuse et franchise impitoyable. L'énigme, une fois dénouée, ne m'enthousiasme pas alors que l'enquête m'a tenu en haleine. Donc, ce roman n'a pas fait exception : je l'ai aimé, mais en sors à la fois déçue, glacée, satisfaite, enthousiaste, triste parce que la saga se termine, contente d'être allée jusqu'à son dénouement...
J'ai aimé les descriptions des lieux, les discussions entre les protagonistes, le drame humain qui en est le noeud central. J'aurai voulu "plus" je crois, que l'auteur fasse durer le plaisir, une plongée plus longue dans la vie de ses personnages, une évolution, des clefs supplémentaires pour les comprendre, les connaître. Mais plus on avance vers la solution de l'énigme principale, plus les zones d'ombres se multiplient, et une fois la solution donnée nous restons, un peu tristes, avec l'envie de poser des dizaines de questions à l'auteur : et Wallander, il va faire quoi maintenant ? et sa fille ? et...etc
J'ai lu ce roman d'une traite, ravie de retrouver Wallander. La postface est un vrai bonheur, cadeau de l'auteur au lecteur amoureux de ses personnages : il raconte la naissance de Wallander, le choix de ses énigmes, nous parle de son parcours.

Un polar court et facile à lire mais j'ai trouvé l'histoire lente avec un dénouement étonnant. Il faut attendre les toutes dernières pages pour que le meurtrier soit mis en scène . Avant j'ai eu l'impression d'être « baladée » au fil des suppositions. Wallander est fatigué, désillusionné et pour reprendre un paragraphe du livre « il voudrait sortir de son bureau, prendre sa voiture, quitter la Scanie et ne jamais revenir ». J'ai également été gimagesênée par cette habitude de tutoiement en Suède, que je ne connaissais pas d'ailleurs. En résumé, je ne suis pas « fan » !
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Quand j'ai découvert que la médiathèque du village voisin avait acheté ce roman mettant en scène une dernière fois Kurt Wallander, je n'ai pas résisté

Situé narrativement juste avant ‘L'homme inquiet', réaffirmé par l'auteur comme dernier roman de la série, cette longue nouvelle nous raconte les mésaventures de Kurt, qui, visitant une maison à vendre, découvre dans le jardin une main … attachée à un squelette !

S'ensuit une recherche historique pour déterminer à qui cette main appartenait …

Une enquête fouillée aux dénouement inattendu

Mais … j'avais déjà vu la version télévisée de ce récit ! Et je m'en souvenais !

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Une main encombrante ( Henning Mankell)

Automne 2002. le célèbre enquêteur Wallander aspire à une retraite bien méritée. Il décide donc d'acheter une maison mise en vente par un membre de la famille d'un de ses collègues. Il visite les lieux et, en se rendant dans le jardin, il trébuche sur.... une main !
Oubliée la retraite, place à l'enquête !

Ce court roman est censé être la dernière enquête du policier.
Un plaisir qui se savoure donc : l'intrigue se déploie lentement avec son lot de frustrations, tâtonnements, fausses pistes, etc.

Petite surprise finale : Henning Mankell nous raconte "son Wallander" : la création du personnage, son évolution, sa retraite... une belle idée de l'auteur qui me fait néanmoins réaliser que Wallander, avec ses failles et ses méthodes bien personnelles, va beaucoup me manquer.
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