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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le commissaire Théodore Daquin arrive à Marseille en 1973 par la Gare Saint Charles, il est parisien et vient prendre ses fonctions à l'Evéché, il fait la connaissance de ses 2 coéquipiers : les inspecteurs Grimbert et Delmas !
*** Nice : promenade des Anglais.
Un tueur masqué et casqué en moto abat Maxime Pieri, le patron de la Somar qui était en compagnie d'Emily Weinstein épouse Frickx.
***Nice : aéroport, le lendemain..
Jacques Simon numéro 2 de la Somar est abattu suivant le même mode opératoire...
*** Istanbul : le lendemain
Sur le Santa Lucia, Nicolas Serreri est assassiné par 2 marins inconnus.
Pieri est un homme d'affaires corse qui a crée la Somar, un ex lieutenant des Guerini, un ex militaire avec la croix de guerre qui fait du transport de marchandises vers la Turquie, la Syrie, le Liban.
Il a crée la Misma en parts égales avec un associé, et la Misma loue ses tankers à la Somar qui sous loue à la Mival !

C'est la fin du règne de Zampa, de Francis le Belge dans le milieu marseillais, la fin de la French Connexion et de sa filière d'héroïne qui approvisionnait les US, mais c'est surtout la fin de l'ère des Guerini qui contrôlaient les jeux, la prostitution, les rackets, la drogue et les magouilles en tous genres !
C'est dans cette " bouillabaisse" de tueurs, de barbouzes du SAC, de flics corrompus, de requins de la Finance et ce, avant le 1° choc pétrolier que Daquin va être obligé de trouver les mobiles de ces crimes, leurs liens éventuels et, surtout qui se cache derrière le nouveau trafic lucratif de l'or noir ! Il va chercher quel est l'associé caché qui avait intérêt à abattre Pieri, Simon et Serreri ! Il a 15 jours pour boucler l'enquête de flagrance que le Procureur de Nice lui a confiée !
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[Avec l'accent de Marseille] — Peuchère, ce baril de pétrole, tu le pointes ou tu le tires ??

Après avoir pointé ses barils de brut, il pourra en tirer tout le bénef lorsque les prix se seront enflammés…

Si la critique est aisé, l'écriture est plus complexe et je me retrouve devant un cas de conscience en rédigeant ma petite bafouille sur ce roman que j'attendais impatiemment et dont je me suis ruée dessus direct alors que des centaines d'autres m'attendent.

Si j'ai aimé ? Affirmatif, mais… à moitié je dirais. Où c'est-y que le bât il a blessé ? Non pas au garrot de la bête mais dans la manière dont le roman est rédigé.

C'est la plume qui blesse… le style d'écriture auquel j'ai eu beaucoup de mal à adhérer au départ, ce qui m'a fait très souvent perdre le fil de l'enquête.

Des phrases courtes, une redondance de la troisième personne du singulier (il/elle) et des phrases basiques telles que : sujet, verbe, complément. Sans oublier la description des actions dans les dialogues sans utiliser de parenthèses ou de fermeture des guillemets.

— Tu es toujours aussi beau… La voix grave traîne un peu sur le dernier mot.
— Demi-sourire. Quand repars-tu pour Vienne ?

J'ai parfois eu aussi l'impression que vu le nombre d'infos à faire passer au lecteur, l'auteur avait simplifié la chose en lui balançant des infos brutes de décoffrage, donnant l'impression de lire une étude sur les magouilles politico-économique plutôt qu'un roman noir.

Ma persévérance fut tout de même récompensée puisqu'à un moment donné, faisant mon deuil des dialogues mélangés avec les actions des personnages, j'ai pu avancer dans le roman et l'apprécier dans son dernier tiers.

C'est avec un mélange de fascination et d'effroi que j'ai découvert une partie des trafics ou montages financiers sur la drogue, le blanchiment d'argent, le marché occulte du pétrole mis en place par certains quidams, avec l'aval implicite de certaines autorités policières ou gouvernementales.

J'ai toujours dit que dans le trafic de drogue ce ne sont pas les revendeurs les plus dangereux ou à blâmer, mais les hauts dirigeants qui ferment les yeux parce qu'ils ont tout à y gagner (argent, notamment). Sans la complicité de certains politiciens ou la responsabilité de l'État, rien ne se fait. La criminalité en col blanc a de beaux jours devant elle.

La French Connection agonise, l'héroïne c'est terminé, place à la cocaïne ! Les membres des Stups français, corrompus jusqu'aux dentiers, ont tous été viré dans la cité phocéenne et remplacés par des parisiens pendant que les truands se déchirent dans leurs luttes intestines pour la prise du pouvoir.

L'ambiance du livre est sombre comme du pétrole, les flics pataugent dans l'enquête comme des cormorans englués dans une marée noire, quant à la poudre blanche, elle ne fait plus les beaux jours de la cité de la bouillabaisse. C'est moins belle la vie.

Niveau personnages, j'ai eu un peu de mal avec le commissaire Daquin. Lui qui se décrit, à la fin, comme un prédateur (et le devient), je l'ai trouvé par moment un peu mou. Et puis bon, ses envies perpétuelles de baiser m'ont fait soupirer : c'était assez réducteur le portrait qui est fait de lui dans le roman.

Une enquête minutieuse, des chausses-trappes, des coups foireux, des plantages de couteaux dans le dos, des magouilles, des montages financiers, des complicités politiques, du nettoyage d'argent sale, des exécutions et de l'économie en black.

T'en prend plein ta gueule tout en visitant les années 70 comme jamais (et pas au niveau de la mode ou de la musique) et tu applaudis le coup final.

Ça valait donc la peine de s'accrocher et de passer outre le style d'écriture simpliste et les phrases très courtes car l'enquête est addictive et le livre bien documenté.

On termine la lecture moins bête et avec quelques références en plus sur les milieux des truands (cols blancs ou pas) des années 70.
Lien : https://thecanniballecteur.w..
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L'histoire se déroule du dimanche 11 mars au dimanche 1er avril 1973.
Le jeune commissaire Théodore Daquin est nommé à Marseille. Il est affecté à la brigade criminelle, groupe de répression du banditisme. Deux inspecteurs font parti de son équipe : Grimbert et Delmas.

Dans la nuit du 13 mars un homme est abattu à sa sortie du Palais de la Méditerranée. il s'agit de Maxime Pieri, ancien truand de la French Connexion, reconverti dans les affaires. son entreprise la Somar fait naviguer une dizaine de cargos. Il était accompagné d'Emily Frickx, épouse de l'homme d'affaire Michael Frickx.
Deux autres employés de la Somar seront assassinés quelques heures plus tard : Simon, le numéro 2 de la Somar et Nicolas Serreri, capitaine du Santa Lucia, l'un des cargos de la Somar.

Suite à l'assassinat de Pieri le procureur de Nice, dans le cadre d'une enquête de flagrance, charge la SRPJ de Marseille de l'enquête. Celle-ci est confiée à Daquin et son équipe.
Daquin va découvrir les milieux plus ou moins mafieux de Marseille et de Nice avec leurs nombreux réseaux. (stups, dockers, SAC, hommes politiques, policiers, Corses...).
L'assassinat de Piéri n'est pas un simple règlement de compte. Nous sommes en 1973, la French Connexion est très affaiblie, les trafiquants s'orientent vers le pétrole, profitant des différents entre les compagnies pétrolières et les pays producteur.
En mars 1973 le monde est à quelques mois du premier choc pétrolier.

Le talent d'écriture de l'auteur n'est pas en cause, mais je me suis sentie parfois un peu perdue. L'intrigue est très compliquée. Il est difficile de saisir tous les liens qui relient non seulement les différents sociétés plus ou moins mafieuses mais également tous les protagonistes (trafiquants, police, politiques, magistrats...).
Les passages concernant la vie personnelle et parfois intime de Daquin, Grimbert et Delmas sont une pause bienvenue dans ce marigot.
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Bien emballé par cette virée Marseillaise et cette enquête dans les résonances de la French Connection ; je me suis retrouvé au final, le bec dans l'eau de mon verre de Pastis...
L'intrigue, pourtant bien menée par l'autrice, perd en intensité et en rythme dans les 50 dernières pages pour mener à une chute qui m'a laissée plus que sur ma fin.
Dommage ; je tenterai tout de même de lire « Marseille 73 ».
Cela m'a donné envie de revoir l'excellent « French Connection » de William Friedkin, c'est déjà pas si mal...
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Globalement, ce livre était agréable, fouillé en ce qui concerne l'aspect financier de la manœuvre de nos protagonistes ( bon les "Ratsinger" du noir vont hurler mais y'avait quelques relents de Money...oui oui je parle bien de Sulitzer , mais moi gamin j'avais aimé).
Donc je disais que le livre était globalement agréable, l'enquête minutieuse, la documentation riche mais il manquait un je ne sais quoi pour faire prendre la mayonnaise ( pour moi en tous les cas) . Peut-être les personnages un peu superficiels, et ce flic homo dont la seule idée est de baiser ( je trouve ça un tantinet réducteur)
Or Noir reste cependant un bouquin très correct.
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Pas mal fait, un peu caricatural, on sent la patte de la militante d'extrême gauche...
Demeurée que je suis, je ne m'étais pas rendue compte que l'homosexualité était aussi répandue (il faut m'excuser, je suis une "boomer" 😉) !
Me fait un peu penser (en moins bien) à l'excellent livre d'Ellory "les Anonymes" qui traite de la complicité de la CIA avec le trafic de drogue en provenance de l'Amérique du Sud.
Grâce à cette complicité, la CIA "s'autofinance"
Là, carrément, Manotti implique directement Nixon, sa paranoïa et sa soif d'argent...
Dans ce roman, en plus du trafic d'armes, de drogue, vient s'ajouter le pactole du pétrole (nous sommes en 1973...).
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