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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"Les aborigènes racontent qu'au début du monde..."

Bel album, grand format, aux teintes de bleu et d'orange, qui semble brouillon mais qui nous invite à un voyage un peu inquiétant en Australie. Des animaux effrayants, des koalas tout doux, des hommes qui rampent et le visage d'un enfant. le ciel est tellement bas que les crocodiles peuvent manger les étoiles...Un jour un garçon découvre un bâton, bien droit et très solide qui va lui permettre de repousser le ciel et peu à peu la vie des hommes et des animaux va changer. Et le digeridoo dans cette histoire? le garçon qui a repoussé le ciel a inventé la musique, l'histoire vous dira comment...

Une légende que l'on a envie de raconter doucement, pour faire passer la beauté qui passe dans les mots et l'illustration. Coup de coeur, pour l'atmosphère de cet album. L'occasion de faire découvrir la peinture aborigène ( à l'origine éphémère car sur le sol/sable ) à base de points.



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Comment ne pas succomber devant la qualité graphique et rythmique de ce bel album ? Je vous le demande ? Parce que moi j'ai succombé dès la première page, dès les premiers mots.

Frédéric Marais rapporte une légende aborigène sur la création du monde tel que nous le connaissons maintenant. Celle-ci raconte un ciel si bas qu'aucune bête (et encore moins un homme) ne peut se tenir debout. Mais un garçon va changer ce fait en soulevant le ciel avec un bâton creux, qui deviendra un didgeridoo. le texte coule de soi, apporte une densité dramatique à l »histoire. C'est un régal à lire à voix haute.

Et puis le parti pris graphique est très intéressant. La trichromie bleu nuit-orange-blanc donne une ambiance très singulière aux grandes illustrations en double page. le regard du lecteur est obligé de s'habituer, de décrypter les images au fur et à mesure. L'ensemble apparaît comme une sorte de magie visuelle qui correspond bien à ce conte venu de l'autre côté de la planète.

Si vous ne l'avez pas encore compris, c'est un COUP DE COeUR !
Lien : http://boumabib.fr/2016/02/1..
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"Didgerididoo" nous rappelle techniquement "Yasuke" du même auteur, illustrations au réalisme photographique et aux jeux d'aplats colorés contrastant entre les teintes froides et chaudes fluo.

Le résultat est séduisant, lumineux et les choix de couleurs nous replacent à chaque fois dans le voyage choisi.

C'est sur les couleurs de nuit et de terre argileuse que nous nous rendrons, direction l'Australie.

Le sujet ne fait pas de doute avec ce petit aborigène en 1ère de couverture, jouant du didgeridoo sur un sommet.



Qu'est-ce qu'un Didgeridoo?

ALLO Wiki?



"Le didgeridoo, didjeridoo, didjeridu ou didjeridou, est un mot d'origine onomatopéique inventé par les colons occidentaux à partir du son de cet instrument. Les Aborigènes le nomment différemment en fonction de leur ethnie. Parmi la cinquantaine de noms, les plus courants sont : yidaki, mooloo, djubini, ganbag, gamalag, mago, maluk, yirago, yiraki, didjeridoo, etc."...



Merci WIki!



Frédéric Marais nous offre une légende, nous serons dans le conte étiologique.

A l'origine du monde, le ciel était si bas que les hommes ne marchaient pas, les kangourous ne sautaient pas et la nature n'avait pas la place de pousser.

L'histoire nous raconte comment à partir d'un bout de bois solide trouvé à terre, un petit garçon a repoussé le ciel.

Nous vous laisserons le plaisir de connaitre la suite qui donnera naissance au Didgeridoo.



L'ambiance est envoûtante, presque mystique avec cette lumière orangée qui repousse la nuit et enveloppe le décor sec et terrestre.

C'est un formidable moyen d'introduire la culture aborigène et celle de l'Australie auprès des jeunes publics.

Très bel album.
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Je peux le dire tout de suite : cet album est un coup de coeur ! Depuis qu'on me la prêter je n'ai plus qu'une idée en tête : l'acheter. :)

Chaque planche est une véritable oeuvre d'art pour laquelle le dessinateur n'utilise que 2 couleurs : un bleu nuit presque noir et de l'orange auquel il ajoute quelques pointes de blanc via des espaces non colorés. Un pur plaisir des yeux. Les adultes comme les enfants prendront plaisir à devenir les animaux qui se cachent dans les ombres.

À son dessin, Frédéric Marais ajoute des textes courts, mais recherchés dans la lignée des contes traditionnels, de quoi éviter aux enfants de s'ennuyer tout en leur procurant du rêve sans les gagatiser avec des phrases ultra-courtes et du charabia enfantin.

Au plaisir des yeux, s'ajoute donc celui des oreilles. Si on se concentre un peu, on peut même voir un vieil aborigène, assis près d'un feu, nous raconter la genèse du monde de sa voix grave et pleine de sagesse.

Un album qui ravira donc les petits et les grands enfants. de mon côté, j'ai d'ores et déjà ajouté à ma wishlist, un autre album de l'auteur : Ottoki. ;)
Lien : https://belykhalilcriticizes..
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Une légende Aborigènes merveilleusement contée et illustrée. Un plaisir à découvrir avec des couleurs du pays, les animaux et ce petit garçon qui voir naître le monde, "la nature se réveilla, les plantes se développèrent, les arbres grandirent, les collines sortirent de terre, et les kangourous se redressèrent et se mirent à sauter."
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« Les aborigènes racontent qu'au début du monde le ciel était si bas que crocodiles avaient mangé les étoiles ». Les hommes marchaient à 4 pattes, les arbres ne poussaient pas tandis que les animaux restaient cloués au sol. Jusqu'au jour où un enfant découvrit un bâton de bois, creux mais solide. Il décida de repousser le ciel vers le haut de toutes ses forces et le ciel remonta. Les hommes, les animaux et la nature purent se développer. Il continua à repousser le ciel depuis le plus grand des arbres, depuis la plus haute montagne avant de s'arrêter. le bâton méritait bien un petit nettoyage. L'enfant souffla à l'intérieur, les insectes qui en sortirent devinrent les étoiles tandis qu'un son puissant se fit jour. L'enfant appela son bâton didgeriddo et apprit aux hommes à l'utiliser afin que chacun puisse repousser le ciel, si un jour il redescendait.

Vraie légende ou invention, peu importe ! Frédéric Marais a créé un magnifique album autour de l'art aborigène dont il reprend les codes. La bichromie bleu foncé – orange se déploie dans de superbes illustrations pleines pages où l'on retrouve la technique du dot painting (peinture par les points) et la profonde couleur de la terre, omniprésente.
Une histoire pleine de poésie pour nous raconter la création du monde.
A découvrir absolument !
Lien : http://grenieralivres.fr/201..
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De magnifiques illustrations pour une conte traditionnel : pourquoi les hommes et les animaux se sont-ils redressés? ou pourquoi à l'origine ils marchaient à quatre pattes?
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Ce conte de Frédéric Marais est une pépite.
Ce qui m'a attiré ce sont tout d'abord les couleurs, peu nombreuses, mais très efficaces. Une qualité graphique qui est originale et la bienvenue pour aborder un thème, celui de la création du monde et des origines. Un grand bravo aux éditions Fourmis Rouges pour cet album.
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Direction l'Australie avec ce magnifique livre racontant la légende de la séparation du ciel et de la terre à l'aide d'un didgeridoo. L'histoire sous forme de conte aborigène est très accessible pour les petits dès 4 ans, et les dessins, d'inspiration aborigène eux-aussi, sont très beaux.

A utiliser seul, ou comme ouverture à la culture aborigène. En présentant les animaux australiens (kangourou, koala), les reliefs, l'instrument lui même, et enfin la technique de dessins. A déguster enfant ou adulte!
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A partir de 5 ans

Magnifique ! Un conte des origines porté par une illustration en trichromie, vaste, sereine tout comme on imagine les grands espaces du peuple aborigène…Un texte court avec de l'espace lui aussi. C'est donc tout naturel qu'à la lecture de l'album, une écoute attentive, tranquille, apaisée se mette d'emblée en place auprès de enfants qui ont adoré.
Une maison d'édition à suivre !

Lien : http://biblio001.brest-metro..
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