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Avec ce recueil Au fil du temps, je découvre Georges R.R.Martin. Toutes ces nouvelles ont été écrites dans les années 70-80, au début de sa carrière. On y trouve des textes qui recoupent en terme de thématiques (son goût pour l'histoire ou le space opera) mais qui nous montrent d'autres facettes de lui ( sa passion pour les échecs, le voyage dans le temps, la critique politique).
Sept nouvelles dont deux de science fiction. Deux m'ont particulièrement marqué. Variantes douteuses, une histoire de vengeance sur fond d'une partie d'échecs. le voyage dans le temps est utilisé non pas pour changer le monde mais bien leur destin personnel. Une lecture très fastidieuse pour moi car on est dans le domaine des échecs et comme je n'y connaît rien, j'ai eu beaucoup de mal à suivre -"dame échec, roi avance, fou par le flanc..."-
Et tout ça, durant des lignes et des lignes et des lignes !
Et chose incompréhensible pour moi, je suis rentrée dans le jeu. C'est peut-être ça la force d'un écrivain. Par contre, quelle déception quant à la fin de cette histoire.
Quant à la dernière, Assiégés, c'est une réécriture de la Forteresse, quinze ans après, en y ajoutant des éléments de science fiction. Alors, pour moi, ce fut "indigeste" car je ne comprenais rien à cette histoire de mutants. Je pense que je suis hermétique à la science fiction. Pourtant, j'aime assez bien les films de ce genre.
Dans l'ensemble, une découverte intéressante mais un univers assez sombre.
Je remercie Babelio et les éditions ACTUSF et particulièrement Charlotte Volper pour son petit mot d'accompagnement.
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J'ai essaye plusieurs fois de lire "Le Trône de fer" sans pouvoir dépasser la page 30, et j'en ai déduit que c'était une daube monumentale; de même je me suis arrêté au premier épisode de la série.
Mais je ne connaissais pas le versant SF de son oeuvre; et puis je me suis retrouvé coincé sur un lit d'hôpital en compagnie de ma fidèle liseuse j'y ai cherché quelque chose de reposant à lire, et le sort est tombé sur "Au fil du temps"
Et j'ai eu une excellente surprise. Les nouvelles sont très variées, elles n'appartiennent d'ailleurs pas toutes au domaine de la SF, mais toutes sont excellentes. Je ne parlerai pas de leur contenu, il n'est en effet pas possible de résumer une nouvelle sans la dévoiler trop largement.
Je signale cependant une curiosité: il y a deux versions de la même histoire, tout d'abord "la forteresse", première nouvelle écrite par l'auteur, ensuite "Assiégés" remake écrit vingt ans plus tard. le cadre est le même, les personnages sont les mêmes, et pourtant le contexte, malgré les apparences, est presque totalement différent; Rien que pour cela, le recueil vaudrait d'être lu. Mais les autres nouvelles sont également excellentes.
En outre le tout est remarquablement bien écrit, ce qui veut dire que c'est aussi bien traduit (qualité malheureusement trop rare).
J'ai entrepris la lecture des autres oeuvres hors Trône de Fer de Martin; jusqu'ici je ne suis pas déçu, et je ne saurais trop le recommander.
Un seul regret: que l'auteur se soit par la suite trop largement consacré aux aventures des Baratheon, Lannister, et autres Stark. Cela dit, on le comprend : grâce particulièrement à la série, il a dû gagner énormément d'argent.
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D'intérêt et de qualité variables, les nouvelles de ce recueil se distinguent notamment par la présence du texte basé sur un épisode historique La Forteresse, que Martin écrivit jeune sous forme de mémoire de fin d'année, et qu'il revisita 15 ans plus tard sous le titre Assiégés en y injectant de la science-fiction. Si le style du texte en sort amélioré, le propos est relativement peu passionnant.

Et la mort est son héritage… est une nouvelle dans laquelle le héros (enfin façon de parler car c'est un assassin) essaie de modifier l'histoire pour éviter des dérives fascistes. Classique et efficace.

Week-end en zone de guerre raconte l'histoire de personnes qui se paient des week-ends de chasse, en réalité de guerre à balles réelles, devenant alors capables des pires atrocités pour faire gagner leur équipe, ou tout simplement survivre. Là encore, du classique mais bien écrit.

Une Affaire périphérique : de la S.F., avec le vol assez improbable d'un vaisseau spatial au nez et à la barbe de l'armée. Sympa mais anecdotique.

Vaisseau de guerre : hécatombe à bord d'un vaisseau spatial, la contagion fait rage malgré la sophistication du navire. le twist final est plutôt amusant. Pour l'anecdote, un texte refusé 42 (!) fois !

Variantes douteuses : une sombre histoire de vengeance autour d'une partie d'échecs, une passion de Martin, et de voyages dans le temps. Long et caustique, une réussite.

Au Fil du Temps n'est sans doute pas le meilleur recueil de nouvelles de G.R.R. Martin mais les curieux et les complétistes (je suis les deux) ne passeront pas à côté. Les autres pourront se tourner vers Les Rois des Sables ou Dragon de Glace, par exemple…
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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"Au fil du temps" est un recueil de cinq nouvelles auquel s'ajoute deux versions totalement différentes d'une sixième. Elles datent des années 70 et 80 c'est à dire des débuts de la carrière de George R.R. Martin. Leur longueur est très variable allant de la vingtaine de pages à la centaine. Chacune est introduite par une page explicative de l'éditeur.


La première nouvelle "La forteresse" est pour moi la moins bonne du recueil. George Martin, attiré par l'histoire de la Scandinavie, a écrit une banale histoire sur la reddition historique de la forteresse de Sveaborg en 1808 tenue par les Suédois alors qu'elle était à peine assiégée par les Russes.


La nouvelle suivante "Et la mort est son héritage" a un écho particulier avec l'histoire des États-Unis en 2016. Dans une Amérique à l'époque de la guerre du Vietnam, un populiste xénophobe, appelé le Prophète, parcourt les États-Unis et remplit les stades au cours de meetings gigantesques avec un programme simpliste : police et sécurité accrues, chasse aux noirs, aux communistes et aux hippies (toute ressemblance avec Donald Trump... !!). Un millionnaire anglais qui vient de se découvrir un cancer en phase terminale a décidé d'agir et d'empêcher son élection...


Les États-Unis de "Week-end en zone de guerre" me font penser à l'Amérique de "Marche ou crève" de King. Ici, jouer à la guerre est une distraction banale. Différentes zones de guerre ont été créées dans lesquelles deux camps s'affrontent à balles réelles. Chaque participant gagne des points selon le nombre d'adversaires qu'il a tués ; ces points lui permettant d'obtenir une réduction financière sur son éventuelle prochaine partie. le narrateur s'est inscrit plus ou moins contre son gré avec un collègue-ami qu'il déteste en secret... Comme "Marche ou crève" ou "Running man" de King, cette nouvelle est une critique de la violence aux États-Unis et de la déliquescence de la société américaine.


Changement de genre pour les deux nouvelles suivantes puisque nous entrons dans la science-fiction. "Une affaire périphérique" est une nouvelle de space-opera. Les humains ont colonisé de nombreuses galaxies, ont guerroyé contre des races extra-terrestres mais sont maintenant en paix avec. Mais la disparition soudaine d'un vaisseau éclaireur humain risque de raviver la guerre surtout si l'amiral en charge du secteur est un belliciste qui n'attendait que cet incident pour redorer son blason...


Dans "Vaisseau de guerre", le dernier survivant d'un équipage décimé par un virus introduit par des extra-terrestres a décidé de faire exploser le vaisseau spatial. Or, ce vaisseau spatial est ultra-moderne et surtout robotisé à la manière de HAL de "2001, l'odyssée de l'espace"...


Les deux dernières nouvelles et les plus longues font appel au concept de voyage dans le temps. "Variantes douteuses" est basée sur le jeu d'échecs, une des passions de George Martin. Au cours d'un tournoi d'échecs entre universités américaines, un joueur a perdu une partie importante. Les trois autres membres de son équipe, dont il était le souffre-douleur, le lui ont reproché amèrement pendant des mois. Dix ans plus tard, devenu richissime, il invite, dans sa fastueuse maison perdue dans les montagnes du Colorado, les trois autres membres de l'équipe qui, eux, ont tous raté leur vie. Il leur annonce qu'il a inventé une machine à remonter le temps lui ayant permis de s'enrichir puis par vengeance de faire capoter leur vie professionnelle. Il les défie alors en rejouant la partie qu'il avait perdue autrefois. La récompense est l'utilisation de sa machine à remonter le temps... Nouvelle d'une centaine de pages et qui pourrait sembler indigeste à tous ceux que les échecs n'intéressent pas. de plus, on a la retranscription de pages et de pages de mouvements de pièces d'une partie déjà entamée dont nous ignorons la disposition initiale des pièces. George Martin aurait dû insérer un croquis de l'échiquier de la partie entamée ce qui nous aurait permis de suivre la partie et les cheminements du narrateur !


La dernière nouvelle "Assiégés" est une nouvelle version de la première nouvelle "La forteresse". Dans un monde post-apocalyptique, les humains, ayant inventé le voyage temporel, essayent d'empêcher la guerre nucléaire qui a eu lieu (Martin l'a écrite pendant les années 80 et la Guerre Froide) en modifiant quelques événements du passé. Ainsi, en empêchant les Russes de capturer la forteresse de Sveaborg, on évite à la Russie de grandir, au communisme de naître, à l'URSS de voir le jour, il n'y a pas de Guerre Froide et les deux blocs américain et soviétique n'anéantissent pas la Terre avec leur guerre nucléaire. Pour voyager dans le temps, des humains mutants parviennent à prendre le contrôle de certaines personnes du passé. Dans le cas actuel, c'est le colonel qui était à la tête de la mutinerie dans la nouvelle "La forteresse" qui a été choisi. Mais évidemment, tout n'ira pas comme cela avait été prévu...


Comme tout recueil de nouvelles, la matière est de qualité inégale. J'ai attendu en vain le rebondissement dans la nouvelle "La forteresse" mais il n'est jamais venu. de même, "Variantes douteuses" est très (trop !) longue par rapport aux autres et, comme je l'ai déjà écrit plus haut, ceux qui sont hermétiques aux échecs vont passer à côté.
Dans l'ensemble, un recueil qui va démontrer que George R.R. Martin n'est pas que l'auteur de la série de fantasy "Game of Thrones" et peut également écrire de la science-fiction par exemple. J'en remercie donc Babelio, sa Masse Critique et les Éditions ActuSf de m'avoir fait découvrir ce recueil.
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Malgré cette citation fort élogieuse sur l'auteur George R. R. Martin, j'avoue que j'ai découvert sa série il y a près de dix ans. Et en mon humble avis, elle était bonne mais pas marquante au point d'en faire une série téléviser. Même la première saison ne m'a pas accrocher beaucoup de nudité pas assez d'intrigue intéressante on parlait de guerre que nous avons jamais vu. Et je crois que les éditions Actusf ont vu un moyen de faire de l'argent en rééditant des nouvelles de notre fameux George R.R. Martin. mais là aussi je n'ai pas trouvé mon compte peut-être les fans inconditionnels oui les autres passer votre chemin.
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Enième recueil de nouvelles de George R.R. Martin, celui-ci comprend sept textes dont quatre figurent au sommaire du monumental R.R.RETROSPECTIVE : « la forteresse », « Et la mort est son héritage », « variantes douteuses » et « assiégés ». On retrouve également « Week-end en zone de guerre » dans un recueil ultérieur, publié en 2018, NIGHTFLYERS ET AUTRES RECITS.
Les textes les plus intéressants pour le fan sont donc « Une affaire périphérique » et « Vaisseau de guerre » puisqu'il fallait, pour les lire, se plonger dans deux n° de « Fiction » paru au début des années '80. Autant dire que cette republication tombe à pic pour les amateurs de Martin.
« Une affaire périphérique », écrite en 1971 dans le but de donner lieu à une série de nouvelles (seule une deuxième sera finalement écrite) raconte le réchauffement des hostilités entre la Terre et les KwanDelliens après une paix de 50 ans. Mais ce qui paraissait au départ une attaque des KwanDelliens envers un vaisseau d'exploration terrien va rapidement prendre une tournure plus étrange.
Nous sommes en plein space opéra à l'ancienne, le genre de nouvelles qui valut à Martin sa réputation d'auteur néo-classique pas vraiment en phase avec les bouleversements post-soixante-huitard de la new wave. Une nouvelle distrayante assortie d'une petite énigme (comment prouver qu'un Terrien s'est emparé d'un vaisseau spatial pour son propre usage ?) résolue dans les dernières lignes de manière humoristique. Un demi-siècle plus tard, la prose de Martin reste bien plus plaisante et lisible qu'une bonne partie de la SF « new wave » précitée, y compris dans ce texte pourtant mineur.
Quarante-deux ! Quarante -deux c'est quoi à part la réponse à la question ultime ? C'est le nombre de refus cumulés pour « Vaisseaux de guerre » avant son acceptation…comme quoi il faut parfois persévérer quoiqu'il s'agisse d'une nouvelle assez moyenne.
« Variantes douteuses » est le texte le plus long, quasiment un roman court (oui la phrase semble paradoxale). Une des passions de Martin a toujours été les échecs et il souhaitait publier une anthologie sur le sujet. Il contacta divers auteurs dont Fred Saberhagen, lequel avait eu la même idée…Finalement Martin écrira pour son collègue cette novella incluse dans le recueil « Pawn to Infinity ».
Le recueil se clôt sur « Assiégés », une véritable curiosité puisqu'il s'agit d'une nouvelle version, entièrement réécrite quinze ans plus tard et sous forme science-fictionnelle de la nouvelle historique « Forteresse ». Un cas sans doute pas unique mais cependant suffisamment rare pour mériter le coup d'oeil d'autan qu'AU FIL DU TEMPS (le titre est donc bien trouvé) nous présente les deux versions afin de faciliter les comparaisons. le récit n'est pas le meilleur de Martin mais les interactions entre les personnages sont adroitement gérées et l'intrigue, proche du cycle de LA GUERRE MODIFICATRICE de Fritz Leiber, fonctionne bien avec ses protagonistes qui, en cas de réussite de leur mission d'altération temporelle, cesseront tout simplement d'exister.
Une série de récits plaisants qui permettent de mesurer l'évolution de l'auteur quoiqu'aucun ne soient au niveau des « rois des sables » ou de « Une Chanson pour Lya ». Néanmoins agréable et globalement réussi.

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Recueil de nouvelles, présentation des textes :
La Forteresse : Cette nouvelle prend racine dans un fait historique lors d'une énième guerre entre l'empire russe et la Suède ainsi que la Finlande. La forteresse Sveaborg se trouve sur six îles d'Helsinki et cette endroit stratégique est prisé par les russes. Cet endroit qui avait tout pour tenir bon contre un siège n'a pas tenu lors de l'invasion de 1808 faute de renforts et on suit donc les dissensions politiques et patriotiques entre ceux comme le Colonel Anttonen qui veulent défendre leur patrie ou mourir en essayant et de plus hauts gradés qui décident une reddition rapidement, il est question de traitrise.
Et la mort est son héritage… : Un Prophète parcourt les Etats-Unis avec des idées nauséabondes sur la guerre et les immigrés. Il soulève sur son passage la colère des ouvriers exploités et sait quoi dire pour s'attirer l'adhésion des foules contre les anarchistes soixante-huitards. Maximilian de Laurier est un tueur à gage, il a une tumeur qui le ronge et l'emportera bientôt, son geste pour la planète, débarrasser le monde des patriotes haineux.
Week-end en zone de guerre : Là quand même il y va fort, la télé-réalité dans la vraie vie. Tu peux payer un max pour passer ton week-end dans des zones spéciales où tu dois affronter un camp ennemi, gagner des points au nombre de tués ou mourir…j'avais vu la fin venir de loin mais c'était bien fait, dans le genre exploitation de la masculinité toxique on est bon. Qu'est-ce qu'on ferait pas pour briller aux yeux du patron et obtenir enfin cette augmentation…
Une affaire périphérique : Après un temps de guerre certain pour la domination de l'espace entre Humains et KwanDelliens, le fait de se trouver mutuellement des valeurs marchandes a permis de créer une alliance et une bonne entente. Un jour, l'un des vaisseaux de patrouille cesse d'émettre, mais comme le matériel est récupéré ce ne peut-être une attaque. Question : Comment on fait pour voler un vaisseau dans l'espace ?
Vaisseau de guerre : Cette nouvelle a essuyé à elle seule 42 refus des maisons d'édition, jeunes auteurs, gardez espoir ^^. L'Alecto est un vaisseau entièrement informatisé, entièrement équipé pour la guerre il est inviolable…son équipage meurt d'un virus à son bord, quel est-il et qui est responsable ?
Variations douteuses : Saviez-vous que Sieur Martin était un grand joueur d'échecs ? Sa passion est retranscrite dans cette nouvelle, un rendez-vous de 4 copains 10 ans après, des règlements de compte, une affaire de voyage dans le temps, le tout autour d'une obsession sur une partie de jeu d'échecs. L'une de mes préférées. Cette nouvelle a un temps de lecture d'environ 2h, on peut dire que c'est une novella ^^
Assiégés : L'auteur a même réécrit une nouvelle 15 ans plus tard. Vous vous souvenez de la toute première qui se déroulait dans la forteresse imprenable de Sveaborg ? Il l'a repris en ajoutant une touche de science-fiction avec des humains mutants dans un monde fini cloisonné dans des sortes de bunkers pour éviter au maximum les radiations. La technologie a suffisamment avancé pour envoyer les consciences de certains mutants dans le passé pour influencer les évènements clés de l'Histoire et tenter d'éviter la catastrophe qu'est devenue la vie sur Terre. Beaucoup aimé aussi.
En bref, ce que j'apprécie le plus c'est que chaque début de nouvelle présente le moment d'écriture du Sieur Martin et le thème abordé ce qui nous permet de suivre son évolution. Même si plusieurs chutes étaient prévisibles le voyage est intéressant et les 2 dernières clôturent parfaitement bien ce recueil, elles sont de loin les plus abouties.
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Lu dans le cadre de Masse critique Imaginaire
Une première remarque porte sur le choix de la couverture, du moins pour l'édition ActuSF Hélios de février 2016. En effet, l'illustration représente GR Martin avec dans un coin les épées de Game of Thrones, cela fait peu de cas du contenu réel du livre mais laisse toute la place à la notoriété de la série TV. C'est dommage comme choix marketing.
Le livre compte sept nouvelles, dont deux inédites. La qualité de l'écriture est variable d'une nouvelle à l'autre. La conclusion de plusieurs nouvelles semble manquée d'inspiration. A l'inverse, sur d'autres histoires on est réellement captivé et on dévore sans s'en rendre compte, avec à la clé une fin tout à fait satisfaisante. Comparé au Trône de Fer, on est clairement dans de la SF et pas dans la Fantasy. J'ai préféré le style de GR Martin dans cette série de nouvelles que dans l'ensemble des tomes de Game of Thrones. En conclusion, c'est un livre qui se lit vite et qui permet de découvrir d'autres aspects de l'écriture de GR Martin.
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La peur nous transporte au fils des pages,jusqu'au bout . Angoisse garantie .
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Je connais Georges Martin pour l'adaptation en série de la saga Game of throne (comme beaucoup). Et je dois dire que me lancer dans la lecture de celle-ci m'impressionne un peu, de part l'ampleur de l'oeuvre. Donc un livre de nouvelles sf apparaît comme un bon "compromis" pour aborder cet auteur.
Fortement influencer par la série, je retrouve certains ingrédients qui font son succès, dans le rapport entre les personnages ou dans l'ajout de certains éléments "extérieurs" au milieu de toute cette réalité. J'ai parfois l'impression d'être en haut du mur dans l'angoisse d'une invasion. D'autre fois il s'agit d'un rapport de force en vue de la lutte pour le pouvoir.
Mais peut-être que je vois ce que mon esprit a envie de voir :-).
En tout cas je suis agréablement surpris, les nouvelles sont prenantes et je classerais Georges Martin dans parmi mes auteurs de qualité.
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