C'était la deuxième fois que je lisais "
Les gens heureux lisent et boivent du café" pour pouvoir enchaîner sur la suite "
La vie est facile, ne t'inquiète pas". Je me souviens avoir bien aimé le premier livre. Je vous propose mon avis après relecture de celui-ci et lecture du deuxième tome.
Le début m'a bouleversé. Ce que vit Diane est mon pire cauchemar et ses sentiments et émotions sont assez bien décrits pour que je puisse en ressentir toute la détresse.
Diane est touchante dans son désarroi. Elle est impuissante face à la perte de son mari et de sa fille. Incapable de remonter la pente, incapable de faire son deuil. Elle vit depuis deux ans cloîtrée dans son appartement. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même et les seules choses qui l'a font tenir dans le monde des vivants c'est le parfum de son époux et le doudou de son enfant.
Diane va néanmoins trouver la force de débuter un semblant de reconstruction.
Pour ce faire, elle décide de partir vivre pendant quelques temps en Irlande, destination de rêve de son défunt époux. C'est à partir de ce moment là que le roman prend une direction totalement incohérente pour moi.
En effet, plusieurs points m'ont dérangés dans cette lecture.
Je déplore le manque de descriptions des paysages pourtant si beaux dans ce pays. Ce manque m'a fait défaut car je n'ai pas réussi à me sentir transportée aux côtés de la protagoniste. Cette distance avec ce qui se passe autour de l'héroïne vient renforcer ma contrariété face aux événements justement inexistants. Il ne se passe rien. Absolument rien. On s'ennuie. Ha si... peut-être la rencontre avec Edward, un personnage rustre privé de bonnes manières qui déteste d'emblée Diane sans que l'on sache pourquoi. Il n'existe aucune logique dans leur relation et cela devient parfois embarrassant.
Heureusement, la suite "
La vie est facile, ne t'inquiète pas" vient un peu adoucir mon amertume à la fin de cette première histoire. J'ai trouvé ce deuxième roman beaucoup plus harmonieux que le premier et j'ai réussi à m'attacher à certains personnages.
Malgré tout, je trouve dommage que le cheminement de la résilience soit effacé au détriment d'un Enemies to Lovers mal placé.