Nos résiliences

Après une évidence deuxième déception avec nos résiliences.
On est loin du coup de coeur que j'avais eu avec les Gens heureux et sa suite.
Pourtant le schéma reste le même, très feel good. Un peu trop peut-être. Il n'y a pas vraiment de place pour le suspens, au fil que les pages se tournent on voir la fin venir à des kilomètres.
Je ne me décourage pas pour autant et j'enchaîne avec À la lumière du petit matin.
Agnès-Martin-Lugand reste malgré tout mon autrice française préférée malgré quelques petits bémols.

Deux romans d'Agnès Martin-Lugand que je lis, deux déceptions que j'encaisse.

Seulement pas pour les mêmes raisons. En effet, "les gens heureux lisent et boivent du café" m'a intriguée, comme beaucoup par son titre. D'après le résumé il me semblait que c'était un livre profond parlant du traumatisme de perdre un mari et un enfant. Je tombai donc des nus lorsque je découvris un livre superficiel rempli de clichés qui me furent lever les yeux au ciel plus d'une fois.

Mais bref, revenons au sujet de cette critique: "Nos résiliences". En une phrase: une première moitié beaucoup trop vide à mon goût constituée de beaucoup beaucoup de faux-profonds comme je les appelle (de la torture intellectuelle qui se résume à la même chose: elle est bouleversée et ne fait que de penser à ce pourquoi elle est bouleversée) et une deuxième moitié accélérée où il se passe trop de choses pour que ça paraisse réel. Une espèce de carré amoureux un peu gros selon moi qui se ramène tard et pas très développé par le fait qu'il arrive 50 pages avant la fin! La fin d'ailleurs, parlons-en, elle est ponctuée par une mini-révélation qui laisse un goût amer dans la bouche en refermant le bouquin et qui ne casserait pas 3 pattes à un cheval (je sais plus c'est quoi l'expression).

Rappelez-moi la prochaine fois de ne pas retenter l'expérience.

Le dernier Agnès Martin-Lugand, Nos résiliences, traque les câbles qui tiennent le couple, comme souvent dans ses romans.
Il y est question d'amour, bien sûr, mais aussi de ses obstacles, quand surgit un évènement soudain (impossible d'en dire trop sans risquer de spoiler), et que tous les traits de l'être cher se refusent à l'autre.
Ce roman traite de la douleur du rejet, et des extrémités auxquelles on peut être amenés.
C'est un livre doux, un feel-good, idéal pour l'été.
Pour autant, je dois reconnaître que ce n'est pas, et de loin, mon préféré de cette auteure.
J'ai moi aussi souffert au cours de cette lecture, de longueurs parfois, et de prévisibilité.

Et si tout changer à cause d'un seul évènement ?

Je vous propose de faire la connaissance d'Ava, qui est galeriste. Elle a deux enfants, une chatte et un chien. Son mari, Xavier, est vétérinaire. Tous les ans, il part un mois en Afrique pour aider les refuges.

C'est une famille unie où le bonheur est la règle. Quand Xavier rentre de son périple, il est souvent perdu et met du temps pour retrouver ses repères. Au point d'oublier quelques détails, comme le vernissage d'Ava.

Puis le drame… Venez soutenir Ava. Mère, femme, professionnelle… tout repose sur ses épaules. C'est une combattante.

J'ai épaulé cette femme à bout. J'ai était son soutien, l'oreille qui a su l'écouter. Face à un drame nous réagissons tous de différentes manières.

Et vous, comment auriez-vous réagi ?

Un roman fort, qui a su me capter dès les premières pages. Si je ne devais trouver qu'un seul défaut : la longueur des chapitres !

Alors prêts à tourner la page avec Ava ?

Bonne soirée

Dégoulinant de mièvrerie et de bons sentiments ce roman que je m'empresserai de déposer dans la boîte à livres de mon quartier demain matin. Décidément, la littérature féminine à l'eau de rose n'est pas ma tasse de thé. Pas de réflexions sur des sujets sérieux et intellectuels. Je suis aussi étonnée qu'une auteure soit aussi cantonnée dans une vision machiste de la femme…

Ce livre est assez difficile à lire. Une ambiance très triste s'installe dès le départ et se prolonge tout le long du roman. La plume de l'auteure est captivante donc on a envie de poursuivre malgré cette sensation de tristesse.

J'ai ressenti beaucoup d'émotions vis à vis des personnages de l'histoire. Des personnages en quête de reconstruction qui transmettent beaucoup. On ressent vraiment les émotions.

On arrive vite à s'identifier au décor, aux personnages... C'est comme si on vivait cette histoire en même temps que les personnages du roman.

En résumé, ce roman est triste mais très puissant à la fois. Il nous fait ressentir et nous remettre en question sur des éléments de notre vie. Je recommande même si ce n'est pas une lecture joyeuse à mon goût.
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je ne vais pas vous parler du fond de l'histoire en elle-même car je l'ai lue à l'aveugle et je pense sincèrement que ça gâcherait une partie du plaisir de la découverte.

L'auteure nous livre ici une histoire d'amour traversée par la peur, la souffrance, l'incompréhension mais c'est surtout l'histoire d'une passion, je dirais même de passions, et du chemin vers l'acceptation, la reconstruction, la résilience.

L'histoire est tout ce qu'il y a de plus réaliste et les réactions des personnages le sont plutôt aussi. Je nuancerais juste un peu concernant Xavier dont j'ai trouvé la distance vis à vis de sa femme un peu trop extrême même si je comprends totalement sa colère. Mais qui suis-je pour juger ? Ils sont avant tout profondément humains et nul ne peut savoir ce qu'il serait capable de faire le jour où sa vie bascule…

C'est le dernier roman d'Agnès Martin-Lugand qu'il me restait à lire et c'est une fois encore une réussite. L'auteure n'a pas son pareil pour retranscrire les sentiments et surtout la passion à travers des personnages inoubliables. le couple reste son sujet de prédilection et elle le manie de main de maître.

La force du livre réside ici dans la première partie, où l'on suit la lente évolution de Xavier et les sentiments par lesquels passe Ava. C'est extrêmement triste et très bien décrit. On ne s'attachera pas forcément aux personnages, en tout cas, cela n'a pas été mon cas, car j'ai trouvé certaines réactions étonnantes, voire bizarres. Et même si l'on sait ce qui se trame depuis le départ, on prend tout de même plaisir à lire ce nouvel ouvrage !
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J'ai du mal en général à noter "médiocre" car l'auteur a mis sans doute beaucoup d'énergie à écrire son livre.
Mais là je n'ai pu m'identifier un seul moment aux personnages,tant les réactions émotionnelles sont caricaturales,que ce soit l'effroi,la culpabilité,le mensonge,la trahison...Cela donne une naïveté,une immaturité aux acteurs notamment Ava,alors que ce n'est pas un trait voulu de son caractère . Et le roman s'attachant surtout à la psychologie des personnages,on y perd l'essentiel.
Finalement, la découverte de métiers originaux comme galeriste,chef d'orchestre et vétérinaire a suscité heureusement ma curiosité.
En CD lu, l'expressivité des sentiments est plutôt exacerbée et n'apporte pas de nuance à la caricature.

Je ne suis jamais objective avec Agnès Martin-Lugand, je l'adore. J'attends toujours beaucoup de ses romans et là j'ai peut-être été un peu déçue ou peut-être n'étais-je pas à 100% dans le mood...
Il s'agit tout de même d'un très bon roman, facile à lire, autour de la reconstruction physique et morale suite à un accident. Comment réagirait on en tant que victime ? en tant que fautif? en tant que mari/femme de la victime ou du "coupable"?
Agnès ML arrive à nous faire entrer dans la peau de ses personnages à les comprendre, j'adore, à 95%