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Je trouvais, avec le tome 3, que cette série tournait un peu en rond dans le genre survival, axé sur la violence, l'âpreté de son univers, la dureté des relations, un peu trop complaisant avec l'univers du jeu vidéo où il faut juste s'en sortir pour aller le plus loin possible. le graphisme est efficace, très “Mad Max” avec des personnages anthropomorphes. Dans ce quatrième opus, Oscar Martin sort de cette ambiance pour nous proposer un récit de reconstruction. On est sur un schéma assez classique, avec une forme de religion qui apparaît, un processus de l'espoir, une balance entre mystiques religieuse et révolutionnaire, même si c'est assez convenu, c'est efficace et prenant. J'ai aimé ce tournant, le récit prend enfin forme et on voit enfin un sens à cette saga. Je suis beaucoup plus enthousiaste qu'après la lecture du tome 3, ce quatrième tome me donne vraiment envie d'aller plus loin.
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Legatus, chien élevé par Solo, suit désormais sa voie. une voie qu'il souhaite plus humaniste. Et cette envie de fraternité, d'entraide, de partage et de respect entre les espèces d'autres que lui en ont envie. Legatus fait des adeptes.

Après un premier cycle sur Solo, plutôt violent et empli de solitude, ce nouveau cycle s'ouvre avec plus d'espoir. Legatus est un personnage qui malgré sa force et ses talents de chasseur prône l'entraide et le respect. Une vision humaniste dans ce monde de brutes cannibale ça fait du bien. On le voit qui s'entoure de fidèles qui croient comme lui en un avenir meilleur pour les êtres pensants. Mais certains, dont les humains, ne voient pas ces rassemblements d'un très bon oeil.
Le message délivré par cette histoire est beau. Il décrit tout un cheminement de pensées, que chacun doit sentir en lui. Il parle aussi des dérive que certains feraient d'un tel pouvoir. Legatus est clairement un leader, mais il ne veut qu'inspirer l'exemple. Il ne veut pas convaincre, il ne veut pas galvaniser des foules, il ne veut pas influencer les gens pour qu'ils se battent. Non il espère faire naître l'amour et le respect dans le coeur des gens par l'exemple. Juste montrer qu'une autre voie est possible. Un vrai discours sur le pour et le contre d'un tel pouvoir.
Un dessin toujours sympathique.
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L'ombre de Solo continue de planer sur ce tome. Ce personnage était si charismatique. On le regrette mais bon, c'est le syndrome « Game of Thrones » que de faire mourir son héros en première saison. Pour autant, son fils spirituel Légatus ne s'en tire pas trop mal.

Il est question d'unir toutes les espèces dans un seul clan contre l'injustice des êtres humains qui exploitent les rats dans des fermes alimentaires. On retrouvera l'infâme ex-gouverneur qui n'hésite pas à tuer pour asseoir son pouvoir et récupérer ses privilèges dans une société post-apocalyptique profondément inégalitaire.

Il y a presque comme une parabole du Christ mais Légatus ne tombera pas dans ce piège même s'il semble accomplir des miracles grâce à une poudre vertueuse. Il y aura également un Juda mais dont les idées et la psychologie ont vraiment des répercussions. Tout cela va très mal se terminer.

Ce nouveau cycle semble un peu déroutant notamment vers la fin encore une fois inattendue. On se demande qui on va suivre dans le prochain tome car on se sent un peu orphelin.
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A la fin du cycle précédent, le rat Solo décidait d'élever un jeune chiot auquel il transmettra tout son savoir en matière de survie dans ce monde cannibale, vide de végétation, où la règle est "manger ou être mangé".
Devenu adulte, le chien Legatus cherche une autre voie que la simple survie dans son univers de violence. Sa voie sera celle de la compassion et de l'exemple. Peu à peu, se forme autour de lui une communauté d'êtres pensants (chats, renards, ours, singes et même humains) qui vont se dresser contre l'ignominie que représentent les fermes d'élevage intensif où des rates sont forcées de donner le jour à des enfants destinés à la consommation humaine.
"Entre Blacksad et Mad Max", Oscar Martin joue ici avec les codes religieux, pour nous présenter un nouveau messie malgré lui.
Le dessin, tout en rondeurs, rappelant souvent Disney, apporte un décalage volontairement dérangeant dans ce monde absurde, dans lequel Mickey et Rouky deviennent des tueurs redoutables.
Le scénario est clairement une invitation à réfléchir sur nos modes de consommation hyper-carnés et si peu respectueux des êtres sensibles que nous sacrifions à nos appétits. Tuer, soit. Mais pas sans réflexion, ni gratitude.
Le monde désespéré de Solo nous invite à regarder en face les horreurs du nôtre et à nous interroger sur ce que nous voulons vraiment.
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Légatus, le fils adoptif de Solo, survie dans ce monde du plus fort. Bien décidé à continuer à vivre selon les principes de son père et par une rencontre inattendue, il va devenir un leader pour la paix et la survie de tous. Mais certains hommes ne sont de cet avis et ne veulent pas perdre leurs privilèges.

Ce nouveau cycle est dans la lignée du précédant dans un monde de survie où Légatus milite pour un monde plus pacifique. le graphisme et les couleurs sont toujours aussi travaillés et beaux. C'est un vrai plaisir à lire et à découvrir cette nouvelle trilogie.
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Legatus, c'est le personnage central du second cycle d'une BD animalière située dans un univers post-apo. Fils adoptif ou spirituel de Solo, le rat, le chien Legatus essaie de poursuivre son existence en fonction des préceptes de Solo. Tolérance, empathie, entraide, par exemple. Mais il se heurte vite au fait que de tels principes attirent les autres, avides de leader, de gourou.

Legatus a donc rapidement une suite d'adeptes, de compagnons, qui boivent ses paroles. Malgré lui, Legatus est devenu une figure de légende. Grâce à des plantes et autres poudres données par un ours croisé sur la route, Legatus dispense autant les soins que les conseils de vie. de quoi également lui attirer les foudres des humains. Legatus devient donc vite le chien à abattre, mais pour ne pas en faire un martyre, il faut lui faire perdre son aura d'abord.

Le premier cycle était brutal et économe en textes. le deuxième cycle est plus lent, plus profond, davantage axé sur le verbe qui forme et console. La mise en page est également différente, plus conventionnelle. Plus de dessins pleine page, de paysages arides et de luttes à mort (ou presque plus...). Mais cela passe toujours parfaitement bien.
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Le premier cycle s'est terminé en 3 tomes avec la mort de Solo. Ce quatrième volume démarre un nouveau cycle avec son Héritier, Legatus.

Dans les BD qui fonctionnent par cycle, le changement de cycle est toujours risqué, et d'autant plus quand le personnage principal change.

Ici, après un premier cycle très intéressant et surtout qui se termine magistralement, il va falloir faire fort. Et c'est le cas.

Certes un peu en dessous du troisième et dernier tome du premier cycle, ce quatrième tome marquant le début du deuxième cycle marche assez bien.

Dans les pas de son "père", le chien alpha va essayer de léguer à d'autres les valeurs qui lui ont été apprises.
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Avec Legatus, c'est le grand retour de Solo. Et à contrario des épisodes 1 2 et 3 de Star Wars, c'est réussi ! Retrouver le dessin et l'univers d'Oscar Martin est juste une tuerie.
La suite est un brin plus philosophique et commence avec un poème magnifique. Cet album nous plonge dans une nouvelle histoire dans la continuité de l'ancienne. Elle sera aussi en 3 tome comme la première.
J'ai un peu plus de mal à accrocher au chien dans ce nouveau scénario car je le trouve un peu trop passif. Il me semblait plus énergique avant mais pourtant ça colle parfaitement avec son évolution et où nous emmène l'histoire.
Coeurs sensibles s'abstenir. L'univers reste le même : monde post apocalyptique où les animaux ont acquis une conscience. Mélangés aux humains, ils restent considérés comme une sous race et sont exploités cruellement par les humains. Cruellement, c'est un euphémisme.
Legatus développe une philosophie de vie basée sur le respect et la bienveillance qui est en pleine opposition avec ce monde. Mais il représente un espoir auquel beaucoup veulent s'accrocher et croire. Il y a une forte ressemblance entre le chemin de Jésus et celui de Legatus. Cela m'a un peu dérangé. Mais pourtant cette Bd est tout autant maîtrisée que les dernières et j'ai tout autant envie de lire la suite. Oscar Martin est vraiment très doué pour faire passer des émotions, malgré la rudesse et le vide de ce monde atroce. Une Bd à ne pas louper!
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Je n'ai pas lu cette BD mais c'est le T 4 après le T1 lui lu qui est très bon. Cette BD est de 2019. Extrait du résumé pris à :http://www.planetebd.com/comics/delcourt
Solo, le rat guerrier, est mort. Mais il laisse un héritage spirituel et aussi un fils adoptif qui en est porteur, le chien Legatus. Pour lui, comme pour tous les êtres doués de raison, l'enjeu est le même, c'est même l'unique dans ce monde cannibale où tout n'est plus que ruines : survivre. Legatus semble alors en errance. Il se trouve dans un désert et se dit qu'il a le choix entre pleurer son père, celui qui l'a sauvé et n'est plus, ou sourire parce qu'il a existé et tracé une voie, celle de l'espoir.
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Encore sous le coup de la disparition de Solo, son mentor, Legatus rencontre un vieil ours qui lui confie des poudres magiques aux propriétés hallucinogènes.



Au fil des ses pérégrinations notre chien dur à cuire est rejoint par d'autres voyageurs/guerriers et, guérissant les malades sur son chemin il est bientôt précédé d'une aura de messie, ce qui déplaît fortement aux autorités humaines en place.



Pour ce nouveau cycle Oscar Martin pioche un peu dans le mythe de Jésus et de Spartacus , Légatus faisant office de leader charismatique plus ou moins malgré lui.



Si l'on regrettera encore quelques textes un brin trop envahissants au début, l'action prend ensuite le dessus et la série est toujours servie par ce style graphique animalier disneyen toujours aussi soigné qui n'est jamais plus efficace que sur les nombreuses planches muettes, preuve du savoir faire narratif de son auteur.
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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